« L’existence a-t-elle un sens quelconque? – cette question aura besoin de quelques siècles pour seulement être entendue de façon complète et dans toute sa profondeur. » Nietzsche « Parce que la philosophie s’adresse à l’homme dans sa totalité et dans ce qu’il a de plus élevé, il faut que la finitude s’indique dans la philosophie d’une manière tout à fait radicale. » Heidegger.

In this influential work, first published in English in 1963, Durkheim and Mauss claim that the individual mind is capable of classification and they seek the origin of the ‘classificatory function’ in society. On the basis of an intensive examination of forms and principles of symbolic classification reported from the Australian aborigines, the Zuñi and traditional China, they try to establish a formal correspondence between social and symbolic classification. From this they argue that the mode of classification is determined by (...) the form of society and that the notions of space, time, hierarchy, number, class and other such cognitive categories are products of society. Dr Needham’s introduction assesses the validity of Durkhiem and Mauss’s argument, traces its continued influence in various disciplines, and indicates its analytical value for future researches in social anthropology. (shrink)

»Selten hat in den neueren Jahrhunderten ein philosophischer Erstling so durchgeschlagen und einen so unverrückbaren Platz unter den >großenHans Georg Gadamer in DIE ZEIT Nr. 47 vom 19.11.1982.

With this book Paul Virilio inaugurated the new science whose object of study is the "dromocratic" revolution. Speed and Politics is the matrix of Virilio's entire work. Building on the works of Morand, Marinetti, and McLuhan, Virilio presents a vision more radically political than that of any of his French contemporaries: speed as the engine of destruction. Speed and Politics presents a topological account of the entire history of humanity, honing in on the technological advances made possible through the militarization (...) of society. Paralleling Heidegger's account of technology, Virilio's vision sees speed—not class or wealth—as the primary force shaping civilization. In this "technical vitalism," multiple projectiles—inert fortresses and bunkers, the "metabolic bodies" of soldiers, transport vessels, and now information and computer technology—are launched in a permanent assault on the world and on human nature. Written at a lightning-fast pace, Virilio's landmark book is a split-second, overwhelming look at how humanity's motivity has shaped the way we function today, and what might come of it. (shrink)

"In a wide-ranging discussion the author examines the philosophy of Kant, Heidegger, Adorno and Derrida and looks at the works of modernist and postmodernist artists such as Cezanne, Debussy and Boulez. Lyotard addresses issues such as time and memory, the sublime and the avant-garde, and the relationship between aesthetics and politics. Throughout his discussion he considers the close but problematic links between modernity, progress and humanity, and the transition to postmodernity. Lyotard claims that it is the task of literature, philosophy (...) and the arts to bear witness to and explain this difficult transition." "This important contribution to aesthetic and philosophical debates will be of great interest to students in philosophy, literary and cultural theory and politics."--BOOK JACKET.Title Summary field provided by Blackwell North America, Inc. All Rights Reserved. (shrink)

This edition contains the Critique of Aesthetic Judgement and Critique of Teleological Judgement. The introductions and notes that accompanied the translations in the original two volumes have now been dropped in order to make the translations available in a single volume.

A summation of the work of one of the most influential and provocative interpreters of science, it aims at saving what is good and valuable in modernity and ...

Donner, est-ce possible? Dès lors qu'il engage dans le cercle de l'échange, le don semble s'annuler. Pour donner, il faudrait ne rien attendre en retour. Rien espérer, rien escompter de ce qui doit rester incalculable. Plus gravement encore, et avant même que rien ne s'inscrive dans une économie des signes ou des choses, il suffit peut-être qu'il y ait intention de donner, il suffit que le don apparaisse comme tel à la conscience ou que dans son sens il devienne présent (...) pour disparaître et se perdre aussitôt en faisant retour : comme s'il était impossible de connaître par l'expérience ce que nous pensons et désirons sous le nom de don ; comme si même il était impossible de désirer le don ou de vouloir donner ; comme si le don était voué à l'irresponsabilité ; comme si, pour dire " il y a don ", il fallait renoncer au présent - et à dire : " le don est " ou " le don existe ". Renouant avec le fil d'analyses antérieures, Jacques Derrida tente ici de formaliser les conditions et les effets de cette aporie, à savoir l'incompatibilité apparente du don et du présent. La nécessité pour le don d'excéder le retour circulaire à son origine implique une interprétation du temps, qui fut souvent représenté comme un cercle. Avec la question du don et du présent, comme question de la répétition, il y va donc du temps : du temps de l'être, du temps du monde, du temps social, du temps de la conscience et de l'inconscient. A travers des lectures de Heidegger, de Mauss ou de Benveniste ; il s'agit ici de ressaisir la grande question du don à la racine commune de l'ontologie et de la sémantique, de l'anthropologie et de l'économie politique. Et de la littérature, : la seconde partie de ce premier volume est en effet consacrée à la lecture d'un bref récit de Baudelaire, La fausse monnaie, qui oriente en vérité tout l'ouvrage. (shrink)