That photography is a supremely realistic medium may be the commonsense view, but—as Edward Steichen reminds us—it is by no means universal. Dissenters note how unlike reality a photograph is and how unlikely we are to confuse the one with the other. They point to “distortions” engendered by the photographic process and to the control which the photographer exercises over the finished product, the opportunities he enjoys for interpretation and falsification. Many emphasize the expressive nature of the medium, observing that (...) photographs are inevitably colored by the photographer’s personal interests, attitudes, and prejudices.1 Whether any of these various considerations really does collide with photography’s claim of extraordinary realism depends, of course, on how that claim is to be understood.Those who find photographs especially realistic sometimes think of photography as a further advance in a direction which many picture makers have taken during the last several centuries, as a continuation or culmination of the post-Renaissance quest for realism.2 There is some truth in this. Such earlier advances toward realism include the development of perspective and modeling techniques, the portrayal of ordinary and incidental details, attention to the effects of light, and so on. From its very beginning, photography mastered perspective. Subtleties of shading, gradations of brightness nearly impossible to achieve with the brush, became commonplace. Photographs include as a matter of course the most mundane details of the scenes they portray—stray chickens, facial warts, clutters of dirty dishes. Photographic images easily can seem to be what painters striving for realism have always been after. 2. See André Bazin, “The Ontology of the Photographic Image,” What is Cinema?, trans. Hugh Gray, vol. 1, p. 12; all further references to this work, abbreviated “OPI,” will be included in the text. See also Rudolf Arnheim, “Melancholy Unshaped,” Toward a Psychology of Art: Collected Essays, p. 186. Kendall L. Walton is professor of Philosophy at the University of Michigan. He is currently completing a book on representation in the arts. (shrink)

En 1760, Giuseppe Baretti part de Londres, sa ville d’adoption, à destination de Gênes. Plein de curiosité, il consigne en outre ses impressions. L’auteur note, parfois au jour le jour, les caractéristiques et les particularismes des pays, régions, villes visités, jusqu’aux rencontres personnelles — rarement dépourvues d’intérêt. Son avant-propos a l’aspect d’un manifeste méthodologique : un guide de la description objective pour voyageur éclairé. Mais une science des moeurs, par exemple, ne se bâtit que si l’on est capable d’interpréter les (...) données, en les relativisant, en évitant les pièges de l’idéologie, celui du regard subjectif, du choix arbitraire de telle observation ou encore telle interprétation problématique... En raison de la qualité de ses descriptions, ce témoignage constitue un document anthropologique qui contribue à la connaissance de l’Esprit d’un peuple. Toutefois cette relation de voyage demeure préscientifique. Description : substantif féminin. Description. Description : s. f. latin descriptio, anglais description. Détail des accidents généraux, formes et propriétés d’une chose pour en donner une idée qui la discerne des autres. En géométrie, c’est la construction ou formation d’une figure. C’est aussi un dénombrement rédigé par écrit. (shrink)

« Voici, cher lecteur, ce qui a fait le divertissement de quelques heures de loisir que je n’étais pas d’humeur d’employer à autre chose. Si cet ouvrage a le bonheur d’occuper de la même manière quelque petite partie d’un temps où vous serez bien aise de vous relâcher de vos affaires plus importantes, et que vous preniez seulement la moitié tant de plaisir à le lire que j’en ai eu à le composer, vous n’aurez pas, je crois, plus de regret (...) à votre argent que j’en ai eu à ma peine. »Nous reproduisons ici la traduction de Coste, celle-là même que Leibniz a sous les yeux en composant ses Nouveaux essais sur l’entendement humain. Elle a été faite en présence de Locke et avec son aide et acquiert ainsi la valeur d’un texte original. (shrink)