A hugely important book that rediscovers three crucial, but long overlooked themes in German idealism: mythology, madness and laughter.

Tout commentateur ne dit-il pas les choses autrement que l'auteur qu'il explique ? Sans cela, il devrait se borner à renvoyer au texte, et n'y rien ajouter. Mais nous ne rejoignons pas, en cela, ceux des critiques contemporains qui cherchent la signification profonde d'une doctrine en des idées auxquelles l'auteur n'a jamais pensé. S'il est vrai que Descartes n'a pas séparé, en son vocabulaire, ce que nous appelons être et ce que nous appelons objet, il demeure que, par sa théorie (...) de la création des vérités, par son doute, par son projet de fonder la science sur la métaphysique, il les a distingués, et a pris, de leur rapport, la conscience la plus claire. En traduisant parfois les pensées cartésiennes en un langage plus adapté à notre temps, en déclarant que Descartes a découvert métaphysiquement l'homme comme pouvoir de dépasser l'objet vers l'Etre, et comme signe de l'Être en ce monde, nous n'avons pas voulu moderniser Descartes, mais seulement dégager ce qui, dans sa philosophie, est éternel. (shrink)

Appearing here in English for the first time, Vladimir Jankélévitch's Henri Bergson is one of the two great commentaries written on Henri Bergson. Gilles Deleuze's Bergsonism renewed interest in the great French philosopher but failed to consider Bergson's experiential and religious perspectives. Here Jankélévitch covers all aspects of Bergson's thought, emphasizing the concepts of time and duration, memory, evolution, simplicity, love, and joy. A friend of Bergson's, Jankélévitch first published this book in 1931 and revised it in 1959 to treat (...) Bergson's later works. This unabridged translation of the 1959 edition includes an editor's introduction, which contextualizes and outlines Jankélévitch's reading of Bergson, additional essays on Bergson by Jankélévitch, and Bergson's letters to Jankélévitch. (shrink)

Les mots philosophie du Christianisme correspondent tres exactement a ce qui apparait dans l'avant-dernier chapitre des Deux Sources de la Morale et de la Religion, publiees en 1932. Comprendre ces pages, ce sera evidemment voir leur rapport a l'oeuvre qui les precede; or, c'est trop peu dire qu'elles la supposent: elles la contiennent et l'expriment. Chercher leur sens, c'est donc se demander comment elles signifient le bergsonisme tout entier. L'impression que laisse l'itineraire de Bergson est celle d'une constante originalite. Originalite (...) dont s'aureole chacun de ses livres, avec cette difference, toutefois, qu'elle semble avoir ete moins immediatement et moins vivement sentie pour le dernier d'entre eux. Faire ressortir la signification profondement bergsonienne des Deux Sources sera, du meme coup, reconnaitre que, jusqu'a la fin, cette nouvelle philosophie n'a cesse d'etre une philosophie nouvelle. (shrink)