A la question « quo vadis Israel ?», il est possible de répondre partiellement en juxtaposant l’été 2018, et notamment la loi fondamentale « Israël État-nation du Peuple Juif » votée le 19 juillet sous l’impulsion du gouvernement Netanyahu, et l’été 2011, où un mouvement de protestation commença le 14 juillet sur l’Avenue Rothschild à Tel Aviv, s’étendant ensuite à tout Israël et atteignant des proportions jamais connue dans le pays. Comment sommes-nous passés de l’espoir soulevé par le mouvement (...) social de 2011 qui faisait suite au Printemps arabe de Tunisie et d’Egypte, à la réaction politique implacable déployée par les différents gouvernements Netanyahu? Les quelques pages qui suivent tenteront de faire passer, ou plutôt de faire chuter le lecteur du soulèvement de l’été 2011 au changement néfaste de régime qui s’annonce avec le vote de la loi fondamentale « Israël État-nation du Peuple Juif. » L’auteur de ces lignes, témoin engagé, ne prétend pas à une étude historique de cette chute. Il a simplement voulu faire résonner sur le papier certaines des voix discordantes de ces sept dernières années. (shrink)

El presente artículo esboza las principales tesis de Martin Buber en torno al hecho educativo, en primer instancia se apela a brindar un acercamiento a su pensamiento dialógico, ya que éste será el fundamento de su planteamiento educativo, una vez alcanzado dicho contacto se procede a realizar un estudio a tres discursos brindados por Buber, específicamente, Discurso sobre lo educativo (Heidelberg, 1925), Formación y cosmovisión (Freie Judische Lehrhaus, 1935), Sobre la educación del carácter (Tel Aviv, 1939). Las consideraciones finales (...) se circunscriben a establecer una síntesis de las tesis buberianas, cuyo objetivo no dista de ser un simple prolegómeno para una educación dialógica. (shrink)

A review of a collection of essays one meta-philosophy by fifteen philosophers, including Rorty, Castañeda and Putnam. It is a stimulating collection, useful reading for those who want to go beyond the caricatures of today's philosophy in America, for those interested in the discussion on the origins of the split between continental philosophy and Anglo-American philosophy and for the philosopher who does not disdain a moment of "self-consciousness". The editors, both teaching at Tel-Aviv University, have proved able to manage (...) this small transoceanic enterprise with originality; it is a symptom, like those represented by many other books of Israeli philosophers published in recent years in German and much more in English, of the vitality and openness to the outside world of this small philosophical community. (shrink)

In 1936, Jewish-Russian philosopher Lev Shestov was invited by the Histadrut to give a series of lectures in Eretz Israel. He was warmly received by audiences in Jerusalem, Haifa and Tel Aviv. But Shestov and his writings are now largely forgotten. Here is his story.