Psychology considered as a natural science began as Aristotelian "physics" or "natural philosophy" of the soul, conceived as an animating power that included vital, sensory, and rational functions. C. Wolff restricted the term " psychology " to sensory, cognitive, and volitional functions and placed the science under metaphysics, coordinate with cosmology. Near the middle of the eighteenth century, Krueger, Godart, and Bonnet proposed approaching the mind with the techniques of the new natural science. At nearly the same time, Scottish (...) thinkers placed psychology within moral philosophy, but distinguished its "physical" laws from properly moral laws. British and French visual theorists developed mathematically precise theories of size and distance perception; they created instruments to test these theories and to measure visual phenomena such as the duration of visual impressions. By the end of the century there was a flourishing discipline of empirical psychology in Germany, with a professorship, textbooks, and journals. The practitioners of empirical psychology at this time typically were dualists who included mental phenomena within nature. Accordingly, psychology as a natural scientific disciplines was not invented in the 18th and 19th centuries, but *remade* from the extant empirical psychology. (shrink)

Pour des raisons essentiellement liées à la vocation des textes où la notion de présupposition a fait son apparition, c’est la présupposition d’existence qui s’est imposée la première à l’attention des philosophes du langage. Elle a également déterminé l’orientation des débats en les focalisant sur quelques problèmes traditionnels, au premier chef desquels le problème de l’absence de référence de certaines expressions et celui des imperfections du langage naturel. Contrairement aux noms propres et aux descriptions définies, les termes qui signifient des (...) universaux ont joué un rôle très marginal dans la discussion de ce qui est présupposé par les énoncés que nous échangeons. Ce sont pourtant les noms d’espèces et de genres qui ont été associés les tout premiers à des phénomènes qui relèvent de la présupposition. Afin de montrer que cette association n’a rien perdu de son intérêt, nous avons étudié le traitement qu’Aristote réserve à la famille de paralogismes qui exploitent la similarité morphologique entre noms propres et noms communs pour rattacher la même présupposition d’existence aux uns et aux autres, alors même que cette présupposition est légitime dans un cas (celui des expressions qui désignent des choses particulières), abusive dans l’autre cas (celui des expressions qui signifient des universaux). (shrink)