In this thesis, I propose and defend a theory according to which committing oneself to knowing the proposition expressed counts as an assertion of that proposition. A consequence of this view is the knowledge account of assertion, according to which one asserts that p correctly only if one knows that p. In support of this approach, I offer a strategy of identifying an assertion’s “normative consequences”, types of act that normally take place as a result of one’s making an assertion (...) incorrectly. I outline two such phenomena: retraction and disavowal of knowledge. In continuation, I put the theory to test and critically examine four sets of objections against it, arguing that it can convincingly defuse them. Finally, I discuss two related issues: I maintain that by performing “aesthetic assertions” one also normally performs a non-assertoric speech act of recommendation, and argue for the possibility of “non-linguistic assertions”, whose content is expressed by gestures in appropriate contexts. (shrink)

One of the recurring themes in Čapek’s play is the existential question of whether the reductionist materialist worldview – the belief that we can fully explain the world, including ourselves, in terms of nothing but physical processes – can accommodate all that is essential to the human being. The materialist worldview triumphed with the scientific revolution, which in turn laid the foundations for the military-industrial complex. This historical shift is represented in the play by the business-minded young Rossum inheriting the (...) bio-engineering methodology from the mad scientist old Rossum. A key difference between the two is that old Rossum’s materialist stance is an ideological commitment, whereas for young Rossum working within a materialist framework is more a matter of convenience: for him it is sufficient for most practical purposes to replicate the machine-like aspects of a person. Where does this leave the soul, or what we today might prefer to call consciousness? The question of whether human nature goes beyond its physical aspects, and whether these subjective aspects can also be artificially replicated, is extremely challenging to address in scientific theory and practice –100 years ago as much as now. (shrink)

I argue against Milić's (2017) proposal of analyzing “selfless assertions” (Lackey 2007) as proper, i.e., as assertions which satisfy the norm of assertion. In his view, selfless assertions are hedged assertions governed by the knowledge norm. In my critique, I show that Milić does not make a case that selfless assertions constitute such a special class of assertions. Moreover, he does not deliver a clear criterion for differentiating between flat-out assertions and hedged ones. What is more, his proposal leaves some (...) cases of selfless assertions unexplained. The outcome is that we are still left without a satisfactory account of selfless assertions as proper assertions. (shrink)

James a maintes fois célébré les rencontres philosophiques et l’on sait les efforts de James et de Bergson pour se voir, lors des passages de James en Europe. Proximité physique ne signifie évidemment pas convergence ni capillarité philosophiques, comme l’apprend à ses dépens Agathon dans le Banquet de Platon. Or, le rapprochement, mais aussi les confusions, entre la philosophie de Bergson et celle de James, voire entre « bergsonisme » et « pragmatisme », restent un passage obligé de l’étude des (...) deux hommes. Si cette confusion — peut-être ces familles de confusions — sont caractéristiques du début du XXe siècle , il serait sans doute illusoire de croire que nous en sommes sortis aujourd’hui. C’est en France une expérience encore très répandue chez le jamesien que devoir se justifier par rapport au « bergsonisme », et c’en est une autre pour le « bergsonien » que de devoir dire qu’il n’est pas forcément « pragmatiste ». Ces glissements ont déjà été maintes fois analysés et je tiendrai ici pour acquis que Horace Kallen , Floris Delattre , Ralph Barton Perry et Millic Capek , qui ont procédé à la revue de détail, nous ont donné suffisamment d’éléments pour qu’il ne soit pas nécessaire de reprendre le dossier dans son ensemble. Le propos sera plutôt de décomposer un travers de lecture que l’on inflige généralement aux deux auteurs à partir d’un terrain plus limité : le thème du « courant », ou flux (stream), de conscience, thème prétendument commun aux deux hommes. Je vais pour cela tenter d’identifier, dans la première section, deux grandes manières d’aborder le rapport entre les deux hommes qui ont conduit à méconnaître leur apport propre. L’une interdit tout simplement de les lire comme philosophes, même si elle est couramment pratiquée, ce que j’illustrerai à la lumière de deux exemples. L’autre type de lecture engage, lui, un contresens sur la thèse même de James, et c’est ici que la face critique de ce chapitre se retourne en argument positif. Le cœur de ce contresens est de croire que James aurait introduit le thème du courant de pensée ou de conscience, et que ce serait là son originalité. Or, comme il est normal chez un auteur pragmatiste après tout, l’originalité réside dans l’usage qui est fait de ce thème. En examinant dans la deuxième section les rouages de ce contresens, dont il n’est pas certain que tous les lecteurs de Bergson l’aient totalement évité alors même qu’ils pensaient le déposer, on tentera donc de préciser tout d’abord en quoi le thème lui-même n’est pas spécifiquement jamesien, ensuite en quoi le propos de James n’est pas tant de décrire ce flux pour lui-même que de nous expliquer ce qui nous guette si nous le négligeons systématiquement, enfin quelles sont les fonctions remplies par les passages sur le courant de conscience dans l’argument de James. (shrink)

In his 1923 play R.U.R.: Rossum s Universal Robots, Karel Capek coined In 1993, we began a humanoid robotics project aimed at constructing a robot for use in exploring theories of human intelligence. In this article, we describe three aspects of our research methodology that distinguish our work from other humanoid projects. First, our humanoid robots are designed to act autonomously and safely in natural workspaces with people. Second, our robots are designed to interact socially with people by exploiting (...) natural human social cues. Third, we believe that robotics offers a unique tool for testing models of human intelligence drawn from developmental psychology and cognitive science. (shrink)