Les défenseurs d'Ion Antonescu considèrent l'acte du roi Mihai I comme une erreur tragique ou une « grave erreur politique », affirmant que le roi aurait dû attendre encore un mois ou deux pour que le Maréc lui-même exige un armistice. L'historien Neagu Djuvara a déclaré que ces « conditions plus faciles » qu'aurait obtenues Ion Antonescu « sont de pures fables », en réalité Antonescu avait l'intention de donner aux Allemands une pause pour quitter la Roumanie. Entre le (...) 24 et le 26 août, l'armée roumaine a vaincu les derniers points de résistance allemande, avec l'aide de volontaires civils. Jusqu'au 28 août, il n'y avait plus de troupes allemandes à Bucarest et ses environs, et jusqu'au 31 août, toutes les troupes allemandes du pays étaient expulsées. Le 10 février 1947 a lieu la cérémonie de signature du Traité de paix de Paris entre les puissances alliées et associées et la Roumanie. Les Alliés n'ont pas reconnu la Roumanie comme une nation co-belligérante, la considérant comme une « alliée de l'Allemagne hitlérienne ». La frontière avec l'URSS et la Bulgarie a été fixée dans son état en janvier 1941, mais la Roumanie a repris le nord de la Transylvanie, suite à la reconnaissance que la Roumanie « a agi dans l'intérêt de toutes les Nations Unies » après le 23 août 1944. -/- DOI: 10.13140/RG.2.2.32483.02086. (shrink)

Tout au long de la Seconde Guerre mondiale, les services secrets roumains ont collecté des informations sur l'emplacement des unités allemandes dans le pays. Les officiers du groupe complotiste pour retourner les armes contre l'Allemagne augmentent le nombre d'unités roumaines présentes dans la capitale, afin de pouvoir affronter les Allemands. Une mission alliée clandestine a été parachutée à Bucarest et secrètement hébergée par le général Constantin Sanatescu. Suite au succès de l'offensive allemande sur l'alignement Iasi-Chisinau, le groupe complotiste décide d'accélérer (...) les préparatifs. Le 20 août, Mihai I et le groupe de soldats du complot ont fixé la date de l'action au 26 août. Dans la nuit du 21 août, les membres de l'opposition ont secrètement convenu de cette date. Cependant, apprenant que le maréc Antonescu avait l'intention de retourner au front le 24 août, le roi Mihai fut contraint de changer la date au 23 août 1944. -/- DOI: 10.13140/RG.2.2.29048.93443. (shrink)

ETUDIER dans les fonds secrets dans les bibliothèques est une question capitale pour l'ensemble des pays de l'ex-Europe de l'Est.

De l'entre-deux-guerres jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Roumanie s'est trouvée dans une sorte de labyrinthe géopolitique, dans lequel elle semblait avoir de multiples possibilités, mais elles allaient toutes dans le même sens : l'alliance avec l'Allemagne au début de la Seconde Guerre mondiale, l'acte du 23 août 1944 tel qu'il se présentait et le statut établi par la suite par le traité de Paris. Tout au long de cette période, l'armée roumaine a joué un rôle (...) majeur à travers ses dirigeants et le sacrifice des soldats roumains, et l'acte du 23 août 1944 a été un acte légitime et légal, dans lequel le roi Mihai I et l'armée ont été les principaux décideurs. Après une présentation du contexte de l'entrée de la Roumanie dans la Seconde Guerre mondiale, suit la description de l'évolution de la Roumanie pendant la guerre, en mettant l'accent sur les tentatives de conclure un armistice avec les Alliés occidentaux et le rôle de l'armée pendant cette période. L'acte du 23 août 1944 est ensuite détaillé à part, soulignant la diversité des opinions sur cet événement. La dernière section présente les implications de cet acte sur la Roumanie, après la fin de la Seconde Guerre mondiale. -/- TABLE DES MATIÈRES: -/- Résumé 1. Le contexte de l'entrée de la Roumanie dans la Seconde Guerre mondiale 2. La Seconde Guerre mondiale 3. L'acte du 23 août 1944 4. Les implications de l'acte du 23 août 1944 Bibliographie Notes -/- DOI: 10.13140/RG.2.2.17016.52482, ISBN 978-606-033-713-3. (shrink)