The period from 1900 to 1935 was particularly fruitful and important for the development of logic and logical metatheory. This survey is organized along eight "itineraries" concentrating on historically and conceptually linked strands in this development. Itinerary I deals with the evolution of conceptions of axiomatics. Itinerary II centers on the logical work of Bertrand Russell. Itinerary III presents the development of set theory from Zermelo onward. Itinerary IV discusses the contributions of the algebra of logic tradition, in particular, Löwenheim (...) and Skolem. Itinerary V surveys the work in logic connected to the Hilbert school, and itinerary V deals specifically with consistency proofs and metamathematics, including the incompleteness theorems. Itinerary VII traces the development of intuitionistic and many-valued logics. Itinerary VIII surveys the development of semantical notions from the early work on axiomatics up to Tarski's work on truth. (shrink)

A collection of material on Husserl's Logical Investigations, and specifically on Husserl's formal theory of parts, wholes and dependence and its influence in ontology, logic and psychology. Includes translations of classic works by Adolf Reinach and Eugenie Ginsberg, as well as original contributions by Wolfgang Künne, Kevin Mulligan, Gilbert Null, Barry Smith, Peter M. Simons, Roger A. Simons and Dallas Willard. Documents work on Husserl's ontology arising out of early meetings of the Seminar for Austro-German Philosophy.

König, D. [1926. ‘Sur les correspondances multivoques des ensembles’, Fundamenta Mathematica, 8, 114–34] includes a result subsequently called König's Infinity Lemma. Konig, D. [1927. ‘Über eine Schlussweise aus dem Endlichen ins Unendliche’, Acta Litterarum ac Scientiarum, Szeged, 3, 121–30] includes a graph theoretic formulation: an infinite, locally finite and connected graph includes an infinite path. Contemporary applications of the infinity lemma in logic frequently refer to a consequence of the infinity lemma: an infinite, locally finite tree with a root has (...) a infinite branch. This tree lemma can be traced to [Beth, E. W. 1955. ‘Semantic entailment and formal derivability’, Mededelingen der Kon. Ned. Akad. v. Wet., new series 18, 13, 309–42]. It is argued that Beth independently discovered the tree lemma in the early 1950s and that it was later recognized among logicians that Beth's result was a consequence of the infinity lemma. The equivalence of these lemmas is an easy consequence of a well known result in graph theory: every connected, locally finite graph has among its partial subgraphs a spanning tree. (shrink)

Symbolic logics tend to be too mathematical for the philosophers and too philosophical for the mathematicians; and their history is too historical for most mathematicians, philosophers and logicians. This paper reflects upon these professional demarcations as they have developed during the century.

De Platon à Descartes et de Kant à Husserl, les idéalités mathématiques ont constamment été l'objet de l'attention philosophique; pour Platon et Descartes, idéalités discursives et régulatrices, pour Kant et Husserl, idéalités pures et objectives. Chez le dernier, bien que les tentatives inaugurates de philosophie mathématique aient été sévèrement critiquées par un Frege et malgré l'intérêt limité qu'elles ont aujourd'hui pour l'épistémologue des mathématiques, l'idéalité mathématique restera toujours un modèle — au sens d'idéal — épistémologique privilégié. Le Centre des Archives (...) — Husserl de Louvain publiera bientôt, par les soins de H. R. Brennecke de Cologne, un ouvrage réunissant les principaux écrits mathématiques de Husserl — dont la thèse de doctorat sur le calcul des variations écrite sous l'inspiration de Weierstrass, Beiträge zur Variationsrechnung — sous le titre Studia Mathematica. Si Husserl n'a pas pu mener à terme son projet de « Mannigfaltig-keitslehre », théorie des multiplicités — c'est de ce même terme que Cantor avait aussi baptisé sa théorie des ensembles au début — il n'en demeure pas moins que les analyses phénoménologiques ne sont pas dépourvues d'intérêt pour la doctrine de la science contemporaine et peuvent même constituer le langage approprié pour l'épistémologue des sciences naturelles ou sociales. C'est cela même que semble récuser Desanti, du moins pour l'épistémologie mathématique. Disons tout de suite que Desanti se défend mal d'utiliser le langage phénoménologique et s'il le conteste, c'est peut-être qu'il n'est pas parvenu à le dé-construire totalement, selon l'expression de Derrida. (shrink)

Pour le philosophe intéressé aux structures et aux fondements du savoir théorétique, à la constitution d'une « méta-théorétique «, θεωρíα., qui, mieux que les « Wissenschaftslehre » fichtéenne ou husserlienne et par-delà les débris de la métaphysique, veut dans une intention nouvelle faire la synthèse du « théorétique », la logique mathématique se révèle un objet privilégié.