El libro que estableció la teoría de la separación de poderes -afirmando la independencia del poder judicial con respecto al ejecutivo y el legislativo, para asegurar la libertad del pueblo- es una de las obras clave del pensamiento político, jurídico, sociológico e histórico de todos los tiempos.Aquella teoría enunciada por Charles-Louis de Secondat, barón de La Brède y de Montesquieu -"No hay libertad si el poder judicial no está separado del legislativo y executivo"- es tan sólo uno de los momentos (...) cumbres de este libro{ probablemente, el más importante de todo el siglo XVIII y un verdadero clásico desde que se publicó en Ginebra en 1748.Montesquieu tardó cerca de viente años en escribir "Del espíritu de las leyes"{ obra ingente que "empecé y dejé" en numerosas ocasiones, entregando "mil veces á los vientos las hojas que había escrito" y que, finalmente, concluyó, con más de 1.000 páginas -hojas perennes- que le ofrecen una lectura imprescindible.Lex Nova pone ahora a su disposición, por primera vez, este cuidado facsímil que reproduce, en tres tomos, la edición que publicó el anónimo licenciado M.V.M. en Madrid, París y Londres -respectivamente- en 1821, traduciendo aquella obra "libremente al español".Un verdadero lujo a su alcance. (shrink)

Dans le Discours sur l’économie politique, Rousseau forme deux éléments essentiels de sa pensée politique : la notion de la volonté générale et la distinction entre souveraineté et gouvernement. Pourtant, la place centrale qui revient à cette œuvre ne lui a pas été reconnue. D’abord publiée comme article de l’Encyclopédie, elle a longtemps été considérée comme marquée par l’influence de Diderot. Son objet, l’économie, semblait étranger aux préoccupations essentielles de Rousseau.Cette nouvelle édition, appuyée sur le brouillon manuscrit, éclaire la genèse (...) du texte. Le commentaire proposé cherche à dégager l’unité et la spécificité de l’œuvre : il analyse le processus d’invention de la volonté générale et l’émergence des problèmes décisifs liés à cette notion; il restitue son sens à l’économie politique dans la pensée de Rousseau; il situe son intervention, centrale parce que singulière, dans les débats de son temps. C’est sans doute ce qui fait aussi son intérêt présent : parce que l’administration des choses, à ses yeux, doit dépendre de celle des hommes, Rousseau lie les questions du patriotisme, de l’éducation publique à celles de la propriété et de l’impôt. Il affirme clairement que l’économie doit être pensée sous la politique parce que l’égalité est la condition de la liberté. (shrink)