Caste : Groupe qui se distingue par ses privilèges et son esprit d’exclusive à l’égard de toute personne qui n’appartient pas au groupe. Larousse -/- La hausse des prix des carburants proposée pour lutter contre le changement climatique et mettre en œuvre les principes de la « transition écologique » adoptés par la France lors de la COP21, a fait naître le mouvement des gilets jaunes. Plus globalement c’est une bonne partie des français qui se trouve concernée, celle qui vit (...) dans des zones excentrées et qui ne bénéficie pas d'un réseau de transports très efficient tel celui qui émaille par exemple le territoire parisien. Ainsi, augmenter les prix des carburants, en particulier le diesel, a été perçu comme un contresens économique anti-populaire. Pendant des en, les producteurs d’automobiles, avec le support des politiques publiques, ont présenté le diesel comme le carburant le moins polluant. Mais aujourd’hui devenu le carburant « satanique », les consommateurs qui l’ont choisi, en toute bonne conscience, se sentent manipulés. La reconversion vers l’achat d’une voiture électrique est hors de la portée de la plupart de ceux qui aujourd’hui manifestent. Les aides du gouvernement ne changent pas cette réalité socioéconomique. Sous quel angle, les média ont-ils restitué le mouvement des gilets jaunes ? Alors qu’on voit émerger au sein de ce mouvement des revendications pour plus de justice sociale, qu’en est-il de la justice environnementale ? Peut-on dire qu’il s’agit d’une révolte sociale anti-écologique ? Ou autrement dit, les gilets jaunes sont-ils un mouvement anti-écologique ? (shrink)

This paper briefly highlights a small part of the work being done by Indigenous groups in Canada to integrate science into their ways of knowing and living with nature. Special attention is given to a recent attempt by Mi'kmaw educators in Unama'ki (Cape Breton, Nova Scotia) to overcome suspicion of science among their youth by establishing an 'Integrative Science' (Toqwa'tu'kl Kjijitaqnn, or 'bringing our knowledges together') degree programme at Cape Breton University. The goal was to combine Indigenous and (...) scientific knowledges in a way that protects and empowers Mi'kmaw rights and lifeways. (shrink)

Theology used to be the discipline that arbitrated and ‘said’ the truth. Some argued that its methodical engagement had to make it a search-driven experimentation with an inductive outlook intended at tracking truth through practice and praise, in short conversion. The empirico-formal sciences have sought canonical norms of knowledge away from any regimentation. Neopositivism had for a time entertained a fact-derived language and, as such, it banned metaphor as mingling problems by perpetuating the belief in entirely theoretical knowledge-terms. Here we (...) aim at putting together an examination of some of the reasons why a pluralistic epistemology has come to be adopted, and an attempt at finding pluralistic responses to that very idea through interdisciplinary comparison. This is the editors' (M. Fuller & A. Runehov) introduction: Philippe Gagnon asks the interesting question: Does pluralism itself need to be plural? He argues that neo-positivism has for some time now focused on using a fact-derived language, banning metaphoricity. He explores the reasons pluralistic epistemology came to be adopted, and leads us through some important philosophical problems and how they were tackled by different philosophers and in various times. Such philosophical problems or questions concern theories, truth and knowledge. If a theory is considered to be the best one, on which criteria is this judgement made? Might it be better to have several theories that are ex æquo? Gagnon argues that even though ‘pluralism’ is a better term compared to ‘the many’, it does not entirely escape relativism. Hence, he proposes to use ‘plurality’ instead, which does not threaten the unity of truth. After this philosophical exploration, he turns to theology, specifically Trinitarian theology, to implement his findings there. (shrink)

This paper aims to perform a possible heuristic analysis of the film "The Exterminating Angel" (El Angel Exterminador) – produced in 1962 by the Hispanic Mexican director Luís Buñuel – through the platonic thought present in the books: "The Symposium" (Συμπόσιον), and "Republic" (Πολιτεία). It also presents an argument on the film's scriptural, artistic, and historical characteristics, such as some /intersections of its aesthetic movement, the Surrealism – specific correlations with Breton and Benjamin will also be made. Finally, the (...) guiding thread that will run through the entire research is the approximations between the above authors and Karl Marx's theory. (shrink)

Este artículo realiza un análisis de los poemas de Luis Cernuda y Federico García Lorca que pertenecen a la generación del 27, un grupo de escritores españoles que surgió a inicios del siglo XX, que se distingue por la inmediata accesibilidad que suscitan para los lectores de su época, ya que adaptaron adecuadamente la poética del modernismo literario, que se opuso al determinismo y el estructuralismo estáticos del lenguaje como expresión. El propósito de este estudio es percibir las variantes, producto (...) de la contrastación de categorías, que se patentizan a partir de la extracción de los tópicos propios de los versos, para después corroborar con los paradigmas inmanentes del surrealismo, que están expuestos en los manifiestos de André Bretón, junto con la cosmovisión que adoptan Octavio Paz y Paul Illie. (shrink)

This out-of-print, two-volume, photocopy packet, in the area of "Surrealism and the Politics of the Particular" includes readings on language, meaning, and surrealism from Adorno, Benjamin, McCumber, Breton, Heidegger, Freud, Kristeva, Ricouer, and Bataille.

« Voici un livre vif, intelligent, nullement béni-oui-oui. Avec Lacan, il démontre que le capitalisme est une machine à faire jouir massivement. Ce qui s'obtient n'est pas pour autant une jouissance toute, mais seulement des lichettes. La jouissance demeurera toujours tonneau des Danaïdes. » Hervé Castanet, professeur des universités, psychanalyste, membre de l'école de la Cause freudienne. -/- Partout la qualité de vie prend la forme d'une quantité d'envies. Le nouveau monde oscille entre deux versants d'une même pièce de (...) théâtre : côté cour, des passages à l'acte obscènes ; côté coulisses, un puritanisme coupable. Pouvons-nous nous comporter autrement que comme des machines à jouir détraquées, dont le courant alternatif oscillerait entre avidité et rétention, gaspillage et dette ? Beaucoup se demandent pourquoi, une fois réunies les conditions imaginaires ou symboliques de la jouissance, c'est un réel vide ou perverti qui s'installe. C'est que la mécanique même de l'économie libidinale capitaliste repose sur l'angoisse sans cesse repoussée d'un désir dévoyé. Dans un monde globalement structuré par la plus-value, la jouissance prend la forme internationale du « plus-de-jouir ». -/- Faut-il pour autant renoncer à la joie de vivre et se réfugier dans le moralisme et l'austérité ? Lacan, Heidegger et Marx, articulés ensemble, permettent de dire comment une forme d'existence créative est encore possible. Une telle liberté est l'horizon de ce livre. (shrink)