Metaphysics should follow science in postulating laws alongside properties. I defend this claim against the claim that natural properties conceived as powers make laws of nature redundant. Natural properties can be construed in a “thin” or a “thick” way. If one attributes a property in the thin sense to an object, this attribution does not conceptually determine which other properties the object possesses. The thin construal is underlying the scientific strategy for understanding nature piecemeal. Science explains phenomena by cutting reality (...) conceptually in properties attributed to space-time points, where these properties are conceived of independently of each other, to explore then, in a separate step, how the properties are related to each other; those determination relations between properties are laws. This is compatible with the thesis that laws are metaphysically necessary. According to the thick conception, a property contains all its dependency relations to other properties. The dependency relationships between properties (which appear as laws in the thin conception) are parts of the properties they relate. There are several reasons to resist the thick conception of properties. It makes simple properties “holistic”, in the sense that each property contains many other properties as parts. It cannot account for the fact that properties constrain each other’s identity; it can neither explain why natural properties are linked to a unique set of dispositions, nor why and how this set is structured nor why the truth-maker of many disposition attributions is relational although the disposition is grounded on a monadic property. (shrink)

In the first part of this paper, I argue against the view that laws of nature are contingent, by attacking a necessary condition for its truth within the framework of a conception of laws as relations between universals. I try to show that there is no independent reason to think that universals have an essence independent of their nomological properties. However, such a non-qualitative essence is required to make sense of the idea that different laws link the same universals in (...) different possible worlds. In the second part, I give a positive argument for the necessity of at least some laws of nature, by showing with the example of a paradigmatic law of association that it consists in an internal relation between two universals which are determinables of the same class of determinates, where this relation is essential to both. Furthermore, I show that the necessity of laws of association could be accommodated within David Lewis' Humean metaphysics, but that it is incompatible with David Armstrong's combinatorialism. (shrink)

El libro E-physicalism - A Physicalist Theory of PhenomenalConsciousness presenta una teoría en el área de la metafísica de laconciencia fenomenal. Está basada en las convicciones de que la experienciasubjetiva -en el sentido de Nagel - es un fenómeno real,y de que alguna variante del fisicalismo debe ser verdadera.

El libro "E-physicalism - A Physicalist Theory of Phenomenal Consciousness" presenta una teoría en el área de la metafísica de la conciencia fenomenal. Está basada en las convicciones de que la experiencia subjetiva -en el sentido de Nagel - es un fenómeno real, y de que alguna variante del fisicalismo debe ser verdadera.

Most philosophers of physics are eliminativists about causation. Following Bertrand Russell’s lead, they think that causation is a folk concept that cannot be rationally reconstructed within a worldview informed by contemporary physics. Against this thesis, I argue that physics contributes to shaping the concept of causation, in two ways. (1) Special Relativity is a physical theory that expresses causal constraints. (2) The physical concept of a conserved quantity can be used in the functional reduction of the notion of causation. The (...) empirical part of this reduction makes the hypothesis that the transference of an amount of a conserved quantity is a necessary and sufficient condition for causation. This hypothesis is defended against several objections from physics: that amounts of energy do not possess the appropriate identity conditions required for being able to be transmitted, that there is no universal principle of the conservation of energy in General Relativity, and that there are at least two types of physical systems in which causation does not involve any transference: entangled systems in quantum mechanics and the Aharonov–Bohm effect. In order to show that physics provides means to elaborate the concept of causation it is important to avoid certain misunderstandings. In particular, the claim that there is causation in a physical world does not mean that causation is an additional ingredient of the “furniture” of the world, over and above the ingredients identified by physics. (shrink)

La philosophie contemporaine connaît une demi-douzaine de théories de la causalité. À l'époque de Kant et de Hume leur nombre a été moindre, à l'avenir on peut s'attendre à ce que leur nombre continue d'augmenter. Parmi les affirmations faites par ces théories sur la nature de la causalité, certaines sont compatibles entre elles, mais beaucoup ne le sont pas. Par conséquent, ou bien quelques-unes de ces théories sont fausses, ou bien elles ne portent pas sur le même objet. Dans ce (...) dernier cas, il y aurait plusieurs genres de causalité : différentes théories diraient quelque chose de correct à propos de différents genres de causalité. Dans cette situation, il apparaît judicieux de commencer par poser deux questions méta-théoriques : quelle est la tâche d'une théorie de la causalité, et quelles sont les données dont une telle théorie doit tenir compte ? Dans une portion considérable de la littérature philosophique sur la causalité, on cherche en vain une réponse claire à la question de savoir si le but de la théorie est l'explication du concept de causalité sous-jacent à notre pratique effective de jugement, ou au contraire sa révision. Cela va souvent de pair avec l'absence d'une justification du fait que la relation que la théorie se propose de définir peut bien être appelée relation causale. Certaines théories de la causalité hautement élaborées sur le plan technique, comme par exemple certaines variantes probabilistes de la théorie de la régularité où les théories plus récentes du transfert, donnent parfois l'impression que c'est la physique qui détient le monopole de définition en ce qui concerne la nature de la relation causale. Un représentant de la théorie du transfert affirme avec un pathos scientiste inébranlable „que la science physique a découvert la nature de la relation causale dans un large ensemble de cas“. Mais comment les sciences de la nature pourraient-elles découvrir quelque chose de ce genre ? La clarification de l'essence de la relation causale est une tâche philosophique par excellence qui relève plus particulièrement de la métaphysique. Le fait qu'il soit souvent nécessaire, au cours d'une recherche métaphysique, de faire appel à des connaissances scientifiques, ne change rien à l'affaire. Il s'agit d'une tache de métaphysique descriptive, que Strawson a caractérisée comme l'entreprise qui consiste à dégager les traits les plus généraux de la structure effective de notre pensée sur le monde. L'idiome causal est profondément ancré dans les langues naturelles ; et le concept de causalité que nous possédons effectivement se reflète dans notre pratique de jugements causaux. Cela ne signifie pas qu’il soit possible d'extraire directement de cette pratique un concept cohérent de causalité. Notre pratique de jugement possède de nombreux aspects et n'est pas dépourvue d'éléments douteux. Pour des besoins philosophiques, notre pratique effective de jugement a besoin d'une certaine discipline ; c'est en ce sens que je parle de la pratique éclairée de jugement causal. Je considère que c'est notre pratique éclairée de jugement causal qui fournit les données dont la théorie de la causalité doit tenir compte ; et la tâche primordiale d'une telle théorie consiste à indiquer les conditions de vérité de cas non controversés d'énoncés causaux singuliers. [...] . (shrink)