Le paysage technologique mondial moderne est façonné par les progrès rapides et l’interconnectivité, conduisant à un écosystème complexe d’innovation, de concurrence et de collaboration. Des développements importants sont constatés dans les domaines de l’intelligence artificielle, des télécommunications, de la biotechnologie et des technologies énergétiques. La numérisation redéfinit des secteurs tels que la santé, les transports et la finance, tandis que les flux de données transfrontaliers et l'infrastructure 5G accélèrent la connectivité mondiale. Des acteurs clés tels que les États-Unis, la Chine (...) et le Japon investissent massivement dans la recherche et le développement, renforçant ainsi les capacités de l’IA et de l’informatique quantique. Ces pays ont adopté des initiatives stratégiques pour accroître leur autonomie technologique et garantir que leurs entreprises restent à la pointe de l'innovation. L’Union européenne se positionne comme un acteur distinct dans le paysage technologique mondial, visant à stimuler l’innovation tout en garantissant la confiance, la confidentialité et la durabilité. En tirant parti de son pouvoir de réglementation, en investissant dans les infrastructures numériques et en renforçant la collaboration entre les États membres, l’UE cherche à accroître son autonomie stratégique et sa compétitivité face à une évolution technologique rapide. La Roumanie a connu un développement important dans son secteur technologique au cours des deux dernières décennies. Poussée par une combinaison de soutien gouvernemental, d’une main-d’œuvre bien formée et d’un positionnement stratégique au sein de l’Union européenne, la Roumanie s’impose de plus en plus sur la scène technologique. Cette étude donne un aperçu des tendances technologiques mondiales actuelles et de l'état des ressources technologiques dans l'Union européenne et en particulier en Roumanie, analysant les forces et les faiblesses du secteur et mettant en évidence les opportunités et les défis à venir. (shrink)

Over the years, as the all-encompassing processes of globalization and neoliberalization unfolded, the Popular Republic of China increasingly deepened its developmental policies intended to grow its technological and economic competitiveness. Chinese universities experimented with various forms of managerial techniques imported from the West, including those inspired by the neoliberal ideology. Their achievements in the field of tertiary education were so impressive that they easily became a source of inspiration for neoliberal managers aspiring to „excellence” all around the world. On the (...) other hand, in post-socialist Europe, stuck in an unsatisfying and unfulfilled search for ideal neoliberal productivity models, Romanian university managers are still obsessing with pushing their institutions among the ones listed by the Academic Ranking of World Universities (ARWU), while many Romanian researchers are seeking to publish in Chinese journals. Some of them look up with envy to the generous incentives that Chinese public universities are providing in order to increase their publication output. However, the interest for debating or critically understanding the governance behind all these trends is barely visible. More often than not, researchers and experts alike are happy to believe that their academic work has nothing to do with politics or ideology. Few are questioning the political bases of neoliberal reforms at home, and even fewer are trying to find out more about what really happens in China. In this paper I will try to incite questions or working hypotheses about the ideology of neoliberal competitiveness, encouraging Romanian readers to reflect upon issues and debates informed by the prestige-driven university reforms experimented over the last three decades by the Popular Republic of China. Also, the paper will provide some useful bibliographical suggestions for those who want to dive deeper and better understand recent policy directions adopted by the Communist Party of China in this field. (shrink)