At stake in his reading of the tale, to which the second half of this book is devoted, are the conditions of gift and forgiveness as essentially bound up with the movement of dissemination, a concept that Derrida has been working out for ...

1 Hesiod's Myth of the Races: An Essay in Structural Analysis Hesiod's poem ' Works and Days' begins with the telling of two myths. ...

One could accuse me here of making a big deal and a whole history out of words and gestures that remain very clear. When Madame de Mainternon says that the King takes her time, it is because she is glad to give it to him and takes pleasure from it: the King takes nothing from her and gives her as much as he takes. And when she says, “I give the rest to Saint-Cyr, to whom I would like to give (...) all,” she is confiding in her correspondent about a daily economy concerning the leisures and charities, the works and days of a “grande dame” somewhat overwhelmed by her obligations. None of the words she writes has the sense of the unthinkable and the impossible toward which my reading would have pulled them, in the direction of giving-taking, of time and the rest. She did not mean to say that, you will say.What if … yes she did [Et si].And if what she wrote meant to say that, then what would that suppose? How, where, on the basis of what and when can we read this letter fragment as I have done? How could we even hijack it as I have done, while still respecting its literality and its language? End of the epigraph. Jacques Derrida is Directeur d’Études at the École des Hautes Études en Sciences Sociales in Paris, and professor of French, University of California, Irvine. In the past year, he has published Le Problème de la genèse chez Husserl , Mémoires d’aveugle, l’autoportrait et autres ruines , L’Autre Cap , and Circonfession in Jacques Derrida, with Geoffrey Bennington . Peggy Kamuf is professor of French at the University of Southern California and Directeur de Programme, Collège International de Philosophie in Paris. She is the author of Signature Pieces: On the Institution of Authorship and most recently has edited A Derrida Reader: Between the Blinds. (shrink)

This is the first comprehensive commentary on the Athenaion Politeia since that of J.E. Sandys in 1912. The Introduction discusses the history of the text; the contents, purpose and sources of the work; its language and style; its date, and the evidence for revision after the completion of the original version; and the place of the work in the Aristotelian school. The Commentary concentrates on the historical and institutional facts which the work sets out to give, their sources and their (...) relation to other accounts. Textual and linguistic questions are also addressed. (shrink)

P. Amandry, A propos de monuments de Delphes : questions de chronologie (I). p. 591-610 Dans leur entreprise de critique systématique de la chronologie traditionnellement admise pour l'art grec archaïque, Francis et Vickers ont mis en doute la date de 530-525 pour le trésor de Siphnos, à partir de divers arguments contestant l'interprétation ou la valeur du texte d'Hérodote, III 57-58, ou l'identification du trésor. Mais celle-ci est prouvée, avec une quasi-certitude, par un passage de Pausanias et par l'emploi avéré (...) de marbre siphnien. Les rapprochements faits par F. et V. entre le décor sculpté du trésor et le palais de Persépolis, ainsi que la supposition d'une symbolique anti-perse, sont au mieux gratuits, souvent inacceptables. (shrink)

Publication de la restitution des façades des états successifs de l'Oikos des Naxiens, et de coupes inédites. Son aspect monumental, l'emploi du marbre, dès l'origine, dans certaines parties, la présence d'une cuvette de marbre qui ne peut avoir qu'un rôle cultuel, confirment, entre autres, qu'il s'agit du premier temple d'Apollon. Une analyse rapide de l'histoire du monument, et notamment des inversions de sens de l'état I à l'état II a, puis II b-c, amène à confirmer les résultats de la publication, (...) EADélos 33 et à rejeter certaines objections qui ne tiennent pas compte de toutes les données archéologiques. Cette histoire complexe transpose de manière assez fidèle les vicissitudes de la prépondérance naxienne à Délos. (shrink)

The relationship between the United Kingdom and the United States seems to embody most fully the type of the ‘special relationship’ today. It is a relationship founded ultimately on biological kinship, structured by mutual economic and strategic interests and cemented by a sense of political and ‘spiritual’ affinity. At least the broad contours of such contemporary ‘special relationships’ are sufficiently clear. This is far from being the case with those of the Archaic and Classical Greek world, for two main reasons. (...) First, and more decisively, our sources for the history of that world – literary, epigraphical, archaeological – are normally scrappy, discontinuous and variously slanted. Second, and only in part because of the nature of the evidence, the workings of all ancient Greek interstate relationships, whether ‘special’ or not, are in principle controversial. For in the absence of governments and parties in the modern sense it is frequently impossible to explain confidently a particular foreign policy decision taken by a Greek state. A fortiori it is in principle even more difficult to describe and account for ‘special’ relationships between states that apparently transcended purely immediate, local and narrowly self-interested considerations. (shrink)

Ή νέα αὐτή μελέτη δέχεται τήν ταύτιση τοῦ θέματος μέ τήν κρίση τοῦ Πάρι καί προτείνει τήν παρακάτω ἀποκατάσταση γιά τά τμήματα πού λείπουν : πάνω στό σφηνόλιθο, ἀνάμεσα στούς λίθους Ρ καί Q, ὐπῆρχε ἕνα φοινικόδεντρο · πάνω στή χαμένη τρίτη πλάκα, ὑπῆρχε δεύτερο φοινικόδεντρο, ὁ Πάρις καθισμένος σέ βράχο, κατόπιν ἡ Ἥρα πού ἀνεβαίνει στό ἀρμα καί κλείνοντας τή σύνθεση, ἕνας ὑπηρέτης γιά τό ζευγάρι τῶν ζώων. Ή νέα ἀποκατάσταση δείχνει σέ τί βαθμό ό σχεδιαστής φρόντισε νά ἐνσωματώσει (...) τή σύνθεση του μέ τά ἀρχιτεκτονικά μέλη τῆς πρόσοψης. (shrink)

The Masters of Truth in Archaic Greece traces the odyssey of "truth," Aletheia, from mythoreligious to philosophical thought in archaic Greece. Marcel Detienne's starting point is a simple observation: In archaic Greece, three figures - the diviner, the bard, and the king - all share the privilege of dispensing truth by virtue of the religious power of divine memory which provides them with knowledge, both oracular and inspired, of the present, past, and future. Beginning with this definition of the prerational (...) meaning of truth, Detienne proceeds to elaborate the complex conceptual and historical contexts from which emerges the philosophical notion of truth still influencing Western philosophy today. (shrink)

Explains the difference between pictorial and linguistic meaning, examines the works of Titian, Poussin, Ingres, Manet, Picasso, and de Kooning, and discusses art's psychological impact.

L'étude des fragments de marbre conservés au Musée de Delphes portant une dédicace des Crotoniates a permis de rapprocher l'assise circulaire ainsi reconstituée d'une base du sanctuaire (Atlas 408 — ex-base du trépied de Platées) qui a été revue à cette occasion. Les Crotoniates ont consacré à Delphes, vraisemblablement à la suite de leur victoire sur Sybaris, un trépied monumental, attribut d'Apollon et symbole de leur cité.

1. — Delphes : Les bases campaniformes des Deïnoménides ne portaient pas directement de trépied, comme les cavités du lit d'attente et les textes l'avaient fait croire, mais une colonne de bronze sur laquelle se dressaient le trépied et la statue. Publication d'autres bases campaniformes analogues, que leur profil amène à rapprocher des bases de colonnes des palais perses. Étude d'un type apparenté, trois bases campaniformes tronquées, qui portaient des colonnes. Réexamen du socle attribué au trépied de Platées. Si les (...) blocs des deux assises circulaires et certains blocs des assises carrées avec des crampons en double-gamma, appartiennent bien à un même monument, la disparition de la 3e assise circulaire nous prive de tout élément pour savoir si et comment la colonne serpentine était fixée sur ce socle. Socle d'un trépied anonyme qui peut correspondre aux « morceaux importants d'un monument rond » du Journal de la grande fouille, trouvé entre le temple et l'autel. Autres trépieds. Le cippe des Tyrrhéniens ne portait pas de trépied. 2. — Péloponnèse : La seule base importante de trépied dans le Péloponnèse se trouve à Messène, au sommet de l'Ithôme. (shrink)

L'assise où se dressaient des statues devant le mur Sud du trésor des Athéniens est couramment appelée « socle marathonien » parce qu'elle porte une dédicace où figure le nom de Marathon. Pour les uns, cette dédicace est celle du trésor lui-même ; pour d'autres, le socle a été accolé à un monument bâti avant 490. La dédicace a été regravée, probablement au IIIe s. av. J.C. ; le texte regravé est en tout point identique à celui de la première (...) inscription, qui a laissé quelques traces, difficiles à dater. On s'est mépris sur la fonction du mot akrothinia dans la dédicace ; le socle ne portait pas un trophée constitué par des pièces du butin, mais des statues. Les fondations du trésor et la terrasse portant le socle ont été bâties en même temps, ce qui confirme que le trésor a été construit après 490. Il ne s'ensuit pas nécessairement que la dédicace du socle soit aussi celle du trésor ; il n'est pas sûr que Pausanias l'ait lue. (shrink)

A l'aide d'une source lumineuse spécifique (éclairage ponctuel avec un cordon flexible en fibre de verre) on a pu retrouver et dessiner les restes de 36 noms sur les frises Est et Nord. Les inscriptions qui se trouvent les unes sur les plaques de la frise, les autres sur la plinthe présentent une grande homogénéité et utilisent le même alphabet de la Grèce du Nord-Ouest. Les inscriptions et des observations complémentaires permettent de mieux reconstituer la scène de la frise Est. (...) Les deux moitiés de la frise représentent un épisode de l'Éthiopide, qui est perdue : elles montrent d'une part le duel entre Achille et Memnon, d'autre part la pesée des âmes des combattants, dans l'assemblée des dieux, qui lui est concomitante. Dans la frise Nord, à peu près tous les dieux peuvent être identifiés et l'on peut montrer à quel enchaînement logique répond leur succession. Les noms des géants se répartissent en deux groupes : le premier appartient à la vieille tradition mythique, le second comprend des noms expressifs, aux sonorités bruyantes qui doivent avoir été pris à la tradition épique contemporaine. (shrink)