La recherche dans le domaine de l'intelligence émotionnelle est « en dehors du compte scientifique » étant une continuation de « l'intelligence sociale » discréditée, se référant à trois aspects: il n'y a pas d'examen scientifique des mesures; la construction est enracinée dans le concept (discrédité) d '« intelligence sociale », et la recherche en intelligence émotionnelle est basée sur des modèles faibles, sans validité incrémentielle par rapport aux modèles traditionnels de personnalité et de comportement. L'intelligence émotionnelle a été développée (...) par des fournisseurs de tests commerciaux, sans données scientifiques critiques. Par ses fondements (pseudo)scientifiques naturels et sociaux, l'intelligence émotionnelle légitime une autorité irrésistible, plus difficile à rejeter comme une simple « rhétorique managériale ». DOI: 10.13140/RG.2.2.25405.59367. (shrink)

Foucault observe que, par rapport aux relations de pouvoir, une personne est toujours « ... confrontée à des phénomènes complexes qui ne se soumettent pas à la forme hégélienne de la dialectique ... Du coup, ce qui a fait grandir le pouvoir, alors il s'habitue à l'attaquer. » Le pouvoir est invariablement retiré, réorganisé et réinvesti dans de nouvelles formes et modalités. Dans une approche hétérotopique, l'émancipation de l'uniformité émotionnelle et de la résistance aux scripts émotionnels se transforme rapidement en (...) une nouvelle forme de gouvernance où la résistance devient une discipline qui, à son tour, offre des opportunités de résistance. Michael Polanyi a identifié deux types différents de connaissances : explicites (transmises à l'aide d'un langage formel qui peut être codé par des artefacts) et tacites (impliquant une expérience directe qui ne peut pas être communiquée dans pas de mode codé). DOI: 10.13140/RG.2.2.18685.69607. (shrink)

Une préoccupation des chercheurs est de savoir si l'intelligence émotionnelle est une théorie de la personnalité, une forme d'intelligence ou une combinaison des deux. De nombreuses études considèrent l'intelligence émotionnelle comme un facteur personnel associé à la compétence. Mais la plupart des chercheurs considèrent l'intelligence émotionnelle comme une conscience émotionnelle de soi et des autres, en plus de l'efficacité professionnelle et de la gestion émotionnelle. L'intelligence émotionnelle est considéré comme une capacité au niveau ontologique incluant la compétence personnelle et sociale, (...) qui favorise un état d'esprit positif malgré les exigences environnementales, et qui aide à résoudre problèmes liés aux capacités émotionnelles et cognitives. DOI: 10.13140/RG.2.2.14175.18081. (shrink)

Dans la formation en gestion, dans la communication et à l'empathie, dans la résolution des conflits et dans la gestion du stress, et dans la formation et l'autogestion, le programme de formation traditionnel échoue, car il ignore les complexités individuelles, se concentrant exclusivement sur l'apprentissage cognitif. L'apprentissage cognitif implique de placer de nouvelles informations dans les cadres et modes de compréhension existants, étant inefficace dans l'enseignement des compétences en intelligence émotionnelle. Ainsi, des techniques moins traditionnelles d'apprentissage émotionnel sont recommandées. Goleman (...) a établi un processus optimal pour développer l'intelligence émotionnelle dans les organisations, en quatre phases : préparation au changement, formation, transfert et maintien des compétences, et évaluation. 10.13140/RG.2.2.23094.63045. (shrink)

Les modèles d'intelligence émotionnelle ont aidé à développer différents outils d'évaluation des constructs. Chaque paradigme théorique conceptualise l'intelligence émotionnelle selon l'une des deux perspectives : habilité ou modèle mixte. Les modèles d’habilités considèrent l'intelligence émotionnelle comme une pure forme d'habilité mentale et donc comme une pure intelligence. Les modèles mixtes d'intelligence émotionnelle combinent l'habilité mentale avec les traits de personnalité. Les modèles de traits de l'intelligence émotionnelle se réfèrent aux perceptions individuelles de leurs propres habilités émotionnelles. Il existe des similitudes (...) théoriques et statistiques entre les différents modèles d'intelligence émotionnelle. DOI: 10.13140/RG.2.2.22313.52323. (shrink)

La relation entre l'intelligence émotionnelle et la personnalité a été prise en compte dans plusieurs modèles d'intelligence émotionnelle, tels que les modèles mixtes de Bar-On et Goleman. Dans ces modèles, les composants de l'intelligence émotionnelle sont similaires à ceux de la théorie de la personnalité. Ce chevauchement est évident dans les comparaisons empiriques des constructions. Même dans le modèle de Mayer et Salovey, des corrélations empiriques significatives avec la personnalité peuvent être mises en évidence. Pour la plupart des spécialistes, la (...) connaissance ou l'intelligence cognitive ne peuvent pas être les seuls prédicteurs du succès, ils ont montré que la capacité de prédire la performance d'un leader dépend d'une série de compétences. DOI: 10.13140/RG.2.2.33674.18888 . (shrink)

Les émotions ont souvent été considérées comme une menace pour la moralité et la rationalité ; dans la tradition romantique, les passions étaient placées au centre de l'individualité humaine et de la vie morale. Cette ambivalence a conduit à une ambiguïté entre les termes des émotions pour les vices et les vertus. Spinoza déclare que les systèmes éthiques fondés sur l'auto-préservation tiennent également compte des éléments sociaux et culturels. Spinoza nous dit que le bonheur est le pouvoir d'être libéré de (...) la tyrannie des émotions négatives. Le bonheur n'est pas une récompense pour la vertu : c'est la vertu elle-même. Les sentiments sont nécessaires étant une expression mentale des émotions. À ce niveau, il est possible pour les émotions, à travers les sentiments, de prendre soin de son soi. DOI: 10.13140/RG.2.2.29121.07527. (shrink)

Dans le contexte épistémologique, deux questions ont une pertinence particulière : « les émotions sont-elles connues ? » et « une théorie uniforme des émotions est-elle nécessaire pour évaluer l'état épistémologique des émotions ? ». Une interprétation restrictive de la « connaissance » exige que les théories aient un contenu propositionnel. Dans un tel cas, les émotions sont généralement assimilées à des croyances ou à des jugements normatifs. Des interprétations plus libérales de la « connaissance » incluent également des théories (...) qui interprètent les émotions sur le modèle de perception. DOI: 10.13140/RG.2.2.16339.09762 . (shrink)

Selon Damasio, le processus émotionnel commence par des considérations conscientes sur l'objet sous forme d'images mentales. Ces images correspondent à un substrat neuronal (représentations topographiques) influencé par les représentations dispositionnelles. Au niveau inconscient, les réseaux du cortex préfrontal répondent automatiquement et involontairement aux signaux issus du traitement des images ci-dessus, selon les représentations dispositionnelles, acquis sur la base d'une expérience personnelle plutôt qu'innée. La réponse est signalée à l'amygdale et au cingulaire antérieur, en activant les noyaux du système nerveux autonome (...) et en signalant au corps par les nerfs périphériques. DOI: 10.13140/RG.2.2.32221.44008. (shrink)

Emotional labor can be defined as a form of emotional regulation in which employees have to display certain emotions as part of their work and promote organizational goals. Such organizational control of emotions can lead to suppression of feelings through emotional dissonance, altered relational perceptions, changed communication patterns, and other negative and counterproductive personal and work effects including stress, demotivation and exhaustion. Emotional labor involves managing feelings and emotions to meet the demands of a job. DOI: 10.13140/RG.2.2.13203.30248.

Currently, organizations must face, in addition to increased competition, also to exponential technological development and innovation, and to change processes that affect all emotional states of employees. All these challenges, along with the imposed changes and the complexity of organizational and managerial tasks, involve new emotional demands and more effective actions at the corporate level, including by managing emotions in most circumstances. Thus, emotions represent valuable "resources" for innovation and added value in an economic process. Emotions were thus given an (...) important role in provoking, moderating or mediating events and interactions in organizations. DOI: 10.13140/RG.2.2.13409.74080. (shrink)

Wisdom in Hinduism regards self-knowledge as the truth, the basis of all Creation, of Shristi. It would turn out that the wise is a person with the self-consciousness of the whole creation in all its facets and forms. There are not many studies regarding emotional intelligence from the Indian perspective, although emotional intelligence is found in every text in ancient Indian literature (Rig Veda, Yajur Veda, Ayurveda, etc.). The Indian philosophical tradition emphasizes the strong nature of emotions, which must be (...) harnessed for a harmonious life. DOI: 10.13140/RG.2.2.30490.06086. (shrink)

The emotional intelligence models have helped to develop different tools for construct assessment. Each theoretical paradigm conceptualizes emotional intelligence from one of two perspectives: ability or mixed model. Ability models consider emotional intelligence as a pure form of mental ability and therefore as pure intelligence. Mixed models of emotional intelligence combine mental capacity with personality traits. The trait models of IE refer to the individual perceptions of their own emotional abilities. Cognitive learning involves placing new information into existing frameworks and (...) modes of understanding, DOI: 10.13140/RG.2.2.34890.18887. (shrink)

Emotional intelligence is the ability of individuals to recognize their own and others' emotions, to discern between different feelings and to label them correctly, using emotional information to guide thinking and behavior, and to manage and adjust emotions to adapt to the environment or to achieve their own goals. There are several models that aim to measure emotional intelligence levels. Goleman's original model is a mixed model that combines abilities with traits. A trait model was developed by Konstantinos V. Petrides (...) in 2001, with a focus on self-knowledge, and an ability model was developed by Peter Salovey and John Mayer in 2004 focusing on social relationship. DOI: 10.13140/RG.2.2.13623.75685. (shrink)

Emotions have often been considered a threat to morality and rationality; in the Romantic tradition, passions were placed at the center of both human individuality and moral life. This ambivalence has led to an ambiguity between the terms of emotions for vices and virtues. Epicureans and Stoics have argued that emotions are irrational. The Stoics believed that virtue is nothing but knowledge, and emotions are essentially irrational beliefs. Skeptics believed that beliefs were responsible for pain, recommending rejection of opinions of (...) any kind. These schools emphasized the general value of "ataraxia", the absence of mental disturbance, the philosophy being regarded as therapy for the cleansing of the emotions in the soul. DOI: 10.13140/RG.2.2.27533.77282. (shrink)

According to Antonio Damasio, the emotional process begins with conscious considerations about the object in the form of mental images. These images correspond to a neural substrate (topographic representations) influenced by the dispositional representations. At the unconscious level, the networks in the prefrontal cortex respond automatically and involuntarily to the signals derived from the processing of the above images, according to the dispositional representations, acquired based on personal experience rather than innate. DOI: 10.13140/RG.2.2.21624.06401.

Une argumentation pour l'importance dualiste des émotions dans la société, individuellement et au niveau communautaire. La tendance actuelle à la prise de conscience et au contrôle des émotions grâce à l'intelligence émotionnelle a un effet bénéfique dans les affaires et pour le succès des activités sociales mais, si nous n'y prenons pas garde, elle peut conduire à une aliénation irréversible au niveau individuel et social. L'essai est composé de trois parties principales: Émotions (Modèles d'émotions, Le processus des émotions, La bonheur, (...) La philosophie des émotions, L'éthique des émotions), Intelligence émotionnelle (Modèles d'intelligence émotionnelle, L'intelligence émotionnelle dans la recherche et l'éducation, La philosophie d'intelligence émotionnelle, L'intelligence émotionnelle dans la philosophie orientale) et Intelligence émotionnelle dans les organisations (Travail émotionnel, La philosophie de l'intelligence émotionnelle dans les organisations, La critique de l'intelligence émotionnelle dans les organisations, L'éthique de l'intelligence émotionnelle dans les organisations). Dans les Conclusions, je présente un résumé des déclarations contenues dans le document. SOMMAIRE: Abstract 1. Émotions 1.1 Modèles d'émotion 1.2 Traitement des émotions 1.3 Bonheur 1.4 La philosophie des émotions 1.5 L'éthique des émotions 2. Intelligence émotionnelle 2.1 Modèles d'intelligence émotionnelle 2.1.1 Modèle d'habilités de Mayer et Salovey 2.1.2 Le modèle mixte de Goleman 2.1.3 Le modèle mixte de Bar-On 2.1.4 Modèle de traits de Petrides 2.2 Intelligence émotionnelle dans la recherche et l'éducation 2.3 La philosophie de l'intelligence émotionnelle 2.3.1 L'intelligence émotionnelle dans la philosophie orientale 3. Intelligence émotionnelle dans les organisations 3.1 Travail émotionnel 3.2 La philosophie de l'intelligence émotionnelle dans les organisations 3.3 Critique de l'intelligence émotionnelle dans les organisations 3.4 Éthique de l'intelligence émotionnelle dans les organisations Conclusions Bibliographie DOI: 10.13140/RG.2.2.28567.93600 . (shrink)

An argumentation for the dualistic importance of emotions in society, individually and at community level. The current tendency of awareness and control of emotions through emotional intelligence has a beneficial effect in business and for the success of social activities but, if we are not careful, it can lead to irreversible alienation at individual and social level. The paper consists of three main parts: Emotions (Emotional models, Emotional processing, Happiness, Philosophy of emotions, Ethics of emotions), Emotional intelligence (Models of emotional (...) intelligence, Emotional intelligence in research and education, Philosophy of emotional intelligence, Emotional intelligence in Eastern philosophy), Emotional intelligence in organizations (Emotional work, Philosophy of emotional intelligence in organizations, Criticism of emotional intelligence in organizations, Ethics of emotional intelligence in organizations). In the Conclusions I present a summary of the statements in the paper. CONTENTS: Abstract 1. Emotions 1.1 Models of emotion 1.2 Processing emotions 1.3 Happiness 1.4 The philosophy of emotions 1.5 The ethics of emotions 2. Emotional intelligence 2.1 Models of emotional intelligence 2.1.1 Model of abilities of Mayer and Salovey 2.1.2 Goleman's mixed model 2.1.3 The mixed model of Bar-On 2.1.4 Petrides' model of traits 2.2 Emotional intelligence in research and education 2.3 The philosophy of emotional intelligence 2.3.1 Emotional intelligence in Eastern philosophy 3. Emotional intelligence in organizations 3.1 Emotional labor 3.2 The philosophy of emotional intelligence in organizations 3.3 Critique of emotional intelligence in organizations 3.4 Ethics of emotional intelligence in organizations Conclusions Bibliography DOI: 10.13140/RG.2.2.32802.79041 . (shrink)

L'émotion peut être différente d'autres constructions similaires telles que les sentiments (tous les sentiments n'incluent pas l'émotion ; les humeurs (elles durent beaucoup plus longtemps que les émotions, sont moins intenses et souvent dépourvues de stimulus contextuel) ou affect (expérience des sentiments ou des émotions). Au début de l'ère moderne, les émotions ont été abordées dans les œuvres des philosophes tels que René Descartes, Niccolò Machiavelli, Baruch Spinoza, Thomas Hobbes et David Hume. . Les émotions étaient considérées comme adaptatives et, (...) en sec. 18, ont été étudiés principalement dans une perspective psychiatrique empirique. DOI: 10.13140/RG.2.2.21498.93127. (shrink)

The concept of emotional intelligence is invalid, both because it is not a form of intelligence, and because it is so broad and inclusive that it has no intelligible meaning. The extension of the term "intelligence" distorts the meaning of the concept. The final reason would be egalitarianism, so that everyone would be considered equal in intelligence. DOI: 10.13140/RG.2.2.17749.04329.

The critical reflection of the aspects of emotional intelligence can be put on account of the different epistemological perspectives, reflecting a maturity of the concept. There is a need to find consistent empirical evidence for the dimensionality of emotional intelligence and to develop appropriate methods for its correct and useful measurement. A concern of researchers is whether emotional intelligence is a theory of personality, a form of intelligence, or a combination of both. Many studies consider emotional intelligence to be a (...) personal factor associated with competence. But most researchers consider emotional intelligence as an emotional awareness of oneself and others, in addition to professional efficiency and emotional management. DOI: 10.13140/RG.2.2.19339.11045. (shrink)

There are alternative models, which are based on the evaluation of certain properties, based on physiology or evolutionary psychology. Classical philosophers have addressed emotions as responses to certain types of events that are related to a subject, causing bodily and behavioral changes. In the last century emotions were neglected, being considered a disturbing factor. Lately, emotions have returned to the attention of philosophers and psychologists, corroborating them with other disciplines such as psychology, neurology, evolutionary biology and even economics. DOI: 10.13140/RG.2.2.28869.06881 (...) . (shrink)

Le travail émotionnel peut être défini comme une forme de régulation émotionnelle dans laquelle les employés doivent afficher certaines émotions dans le cadre de leur travail et promouvoir des objectifs organisationnels. Un tel contrôle organisationnel des émotions peut conduire à la suppression des sentiments par la dissonance émotionnelle, des perceptions relationnelles modifiées, des modèles de communication modifiés et d'autres effets personnels et de travail négatifs, y compris le stress, démotivation et épuisement. Le travail émotionnel implique la gestion des sentiments et (...) des émotions pour répondre aux exigences d'un emploi. DOI: 10.13140/RG.2.2.26635.21281. (shrink)

In a heterotopic approach, emancipation from emotional uniformity and resistance to emotional scripts quickly turns into a new form of governance where resistance becomes a discipline that, in turn, provides opportunities for resistance. Emotional intelligence seems to exemplify Foucault's arguments that power is exercised both by what is allowed and by what is forbidden, both through collusion and opposition. In this sense, if emotional labor could be understood as a technology of domination, emotional intelligence seems to be a technology of (...) the self. DOI: 10.13140/RG.2.2.34616.37123. (shrink)

In the epistemological context, two questions have a special relevance: "are emotions knowledge?" and "is a uniform theory of emotions necessary to evaluate the epistemological state of emotions?". A restrictive interpretation of "knowledge" requires theories to have propositional content. In such a case, emotions are usually assimilated to normative beliefs or judgments. More liberal interpretations of "knowledge" also include theories that interpret emotions on the perception model. A minimal definition of cognitive theories of emotions includes the assertion that emotions are (...) intentional. DOI: 10.13140/RG.2.2.11326.72004. (shrink)