La quête de la “Métaphysique de l’acte d’être” passe inévitablement par Cornelio Fabro. La “Bibliothèque de la Revue Thomiste”, avec le concours des éditions “Parole et Silence”, a eu la bonne idée de rééditer son maître ouvrage : Participation et causalité selon Saint Thomas d’Aquin. Je m’attendais, comme dans mes explorations précédentes chez Gilson, Mercier et autres, à découvrir un auteur didactique, plus dialecticien et historien que philosophe, pour qui les pétitions de principe pèsent peu devant la faconde des (...) dissertations. Mais au contraire, je dois reconnaître que nous avons devant les yeux un exercice de philosophie de très grande classe, sans comparaison avec les précités. Tout le mal que j’en pourrai dire par la suite, à cause de mon tempérament atrabilaire, doit être mesuré à l’aune de ce jugement premier. (shrink)

Une lecture d'Aristote se rattachant à un courant de pensée averroïste conclut à l'ignorance de Dieu sur tout autre objet que Lui-même. Thomas d'Aquin affirme au contraire que Dieu, se connaissant, connaît toutes choses. Un courant actuel du néo-thomisme veut expliquer cette réponse de Thomas par le fait que Dieu connaît ce qu'il cause, or, ce qu'il cause des choses, c'est leur acte d'être. Donc Dieu connaît l'acte d'être de toutes choses. -/- Cette explication est-elle suffisante (...) ou n'est-ce qu'une variante de celle d'Averroes ? N'hésitez pas à donner votre avis. (shrink)

Résumé : Le thème de la Métaphysique de l’acte d’être a connu un succès jamais démenti au cours du siècle dernier, avec des auteurs comme Gilson, Maritain ou Fabro, pour ne citer que les plus célèbres. Pourtant, des questions de fond n’ont jamais reçu de réponse satisfaisante, et ont laissé le sentiment d’une doctrine inachevée et inachevable. Trois observations contribuent à cette insatisfaction : la quasi-absence d’une telle problématique chez Thomas d’Aquin, les désaccords entre certains points de la théorie (...) ainsi qu’entre les auteurs, et les incompatibilités avec certains thèmes centraux de la philosophie de Thomas d’Aquin. - Abstract: The theme of the Metaphysics of the act of being has known a never denied success over the last century, with authors like Gilson, Maritain or Fabro, to name only the most famous. Nevertheless, some important questions have never been fittingly answered, and have left the feeling of an unachieved and unachievable doctrine. Three observations contribute to this disappointment : a quasi-absence of such a problematic in Thomas Aquinas, contradictions between certain points of the theory as well as between the authors, and incompatibilities with certain central themes of the philosophy of Thomas Aquinas. (shrink)

(Back Cover:) « La pensée métaphysique renaîtra demain. Ce sont des savants qui ont le goût et le sens de la pensée conduite jusqu’au terme de ses exigences internes, et des philosophes initiés aux sciences expérimentales qui, en commun, la feront. » L’œuvre de Claude Tresmontant (1925-1997) illustre parfaitement cette recherche de la métaphysique d’un monde en devenir, qui sait écouter et se modeler sur la transformation – la métamorphose – promise à une Création finalisée. Le trait commun aux exposés (...) ici présentés sous forme définitive a été cette recherche autour d’une pensée qui renouvelle de l’intérieur la métaphysique en réalisant le vœu de Bergson qu’elle devienne « auscultatrice », que l’énigme que pose l’homme face à son origine et sa destinée ne soit pas recouverte par une pensée qui se perdrait dans la description des choses ou dans l’esprit de système, mais qui non plus n’irait se recroqueviller sur elle-même, en narrant sa propre expérience subjective sous le mode de la déréliction. Claude Tresmontant a su penser l’être en genèse, et il a cherché à renouveler la question de l’existence de Dieu, en en transformant la problématique en dialogue avec les sciences contemporaines. À ce goût de l’être dont les sciences ont renouvelé l’approche, il a également voulu infuser un « supplément d’âme », en repensant la réalité de la création et l’horizon de la cause finale, toujours à partir de la nature ultimement théologique de la réponse à la question « qu’est-ce que l’homme ? » Contributeurs : Yves Tourenne, Philippe Gagnon, Fabien Revol, Brunor, Frédéric Crouslé, Bertrand Souchard, Emmanuel Gabellieri. Table of Contents: Note Liminaire (Ph. Gagnon) - 7 En quoi la pensée de Claude Tresmontant nous stimule-t-elle encore ? Hommage et critique (Y. Tourenne) - 13 L’imbrication de la preuve de Dieu et de la cosmologie chez Tresmontant représente-t-elle une preuve ? (Ph. Gagnon) - 27 L’usage apologétique de la philosophie de Tresmontant dans les Indices pensables de Brunor (F. Revol) - 49 Réponse à Fabien Revol (Brunor) - 77 Qu’est-ce qui cloche dans la théologie de Claude Tresmontant ? (Fr. Crouslé) - 85 Les métaphysiques principales de Claude Tresmontant : la foi biblique est-elle à part de la raison philosophique grecque ? (B. Souchard) - 109 Maurice Blondel et Claude Tresmontant (E. Gabellieri) - 123 La vision informationnelle de Tresmontant, surtout en référence au problème de l’âme (Ph. Gagnon) - 133. (shrink)

In this paper, we would like to share a view of Thomas Aquinas’ metaphysics which differs significantly from the “doxa of the act of being” currently widespread among Thomistic philosophers. -/- Nous voudrions faire part ici d’une vision de la métaphysique de Thomas d’Aquin qui diverge sensiblement de la “doxa de l’acte d’être” actuellement répandue parmi les philosophes thomistes.

Dans une définition étroite, la communication renferme les transactions symboliques, c'est-à-dire les interactions par lesquelles plusieurs personnes assignent conjointement significations aux ensembles de signes. Grosso modo, les protagonistes de la communication transmettent ou réceptionnent messages et ainsi ils jouent alternativement le rôle du destinateur respectivement le rôle du destinataire. Mais la transmission et la réception sont actions très complexes parce qu'elles se réalisent par rapport à toutes paramètres nécessaires de la communication – le destinateur, le destinataire, le message, le code, (...) le contexte et le canal – et satisfaient toutes les fonctions correspondantes du langage: expressive, conative, poétique, métasemique, référentielle et phatique. En transmettant un message, le destinateur (1) s'autorévèle, (2) exerce une influence sur le destinataire, (3) indique le niveau de sa performance communicative, (4) transfère une information syntactique (concernant le code utilisé), (5) désigne un fragment de la réalité et (6) établit une relation spécifique avec le destinataire. En corrélation avec les actes du destinateur, le destinataire procède à une interprétation complexe du message reçu et accomplit six actions complémentaires. Plus exactement, il (1') discerne les aspects personnels du destinateur, (2') répond à l'influence ressentie, (3') indique le niveau de sa compétence communicative, (4') établit une correspondance syntactique entre message et code, (5') confronte le message avec la réalité et (6') maintient, modifie ou annule sa relation avec le destinateur. Les dernières actions qui constituent ensemble l'interprétation peuvent être jugées à l'aide de trois valeurs fondamentales – la précision, la complétude et l'adéquation – et déterminent décisivement la réussite de la communication. (shrink)

The nature of learning processes as well as evolutionary considerations suggest that aesthetic judgement is of central importance in the formation of custom. Learning and extrapolation rely on evaluations of non-instrumental features like simplicity, analogy, straightforwardness, and clarity. Further, learning is particularly effective if it is driven by an active desire to uncover new regularities, rather than merely gathering information in a passive way.From an evolutionary perspective, learning has evolved as an adaptation to fast and transitory environmental changes which cannot (...) be effectively traced by the slow and long-term evolutionary processes which take place on the genetic level. The evolutionary raison d’être of learning is to enable the individual to incessantly search for upcoming new regularities, and to act appropriately on them. As learning depends on aesthetic judgement, the evolutionary selection for learning implies an evolutionary molding of an aesthetic sense, and a preference for patterns and patterned action which ultimately leads to the formation of custom and social learning. The paper presents, thus, an evolutionary underpinning for the behavioral tendencies underlying my theory of custom. (shrink)

Albert Musschenga | : The central question of this article is, Are animals morally responsible for what they do? Answering this question requires a careful, step-by-step argument. In sections 1 and 2, I explain what morality is, and that having a morality means following moral rules or norms. In sections 3 and 4, I argue that some animals show not just regularities in their social behaviour, but can be rightly said to follow social norms. But are the norms they follow (...) also moral norms? In section 5, I contend, referring to the work of Shaun Nichols, that the basic moral competences or capacities are already present in nonhuman primates. Following moral rules or norms is more than just acting in accordance to these norms; it requires being motivated by moral rules. I explain, in section 6, referring to Mark Rowlands, that being capable of moral motivation does not require agency; being a moral subject is sufficient. Contrary to moral agents, moral subjects are not responsible for their behaviour. Stating that there are important similarities between animal moral behaviour and human, unconscious, automatic, habitual behaviour, I examine in section 7 whether humans are responsible for their habitual moral behaviour, and if they are, what then the grounds are for denying that moral animals are responsible for their behaviour. The answer is that humans are responsible for their habitual behaviour if they have the capacity for deliberate intervention. Although animals are capable of intervention in their habitual behaviour, they are not capable of deliberate intervention. | : La question centrale dans cet article est celle de savoir si les animaux sont moralement responsables de ce qu’ils font. Répondre à cette question nécessite une argumentation minutieuse et progressive. Dans les sections 1 et 2, j’explique ce qu’est la moralité, et qu’être doté de moralité signifie de se conformer à des règles ou à des normes morales. Dans les sections 3 et 4, je pose que certains animaux ne se contentent pas de montrer des régularités dans leur comportement social, mais qu’ils suivent aussi véritablement des normes sociales. Toutefois, les normes qu’ils suivent sont-elles morales? Dans la section 5, je prétends, en me référant aux travaux de Shaun Nichols, que les compétences ou capacités morales de base sont déjà présentes chez les primates non humains. Respecter des règles ou des normes morales est bien plus que d’agir conformément à ces normes; cela requiert d’être motivé par des règles morales. Dans la section 6, me référant à Mark Rowlands, j’explique que d’être capable de motivation morale ne nécessite pas d’être un agent moral; le fait d’être un sujet moral suffit. Contrairement aux agents moraux, les sujets moraux ne sont pas responsables de leur comportement. Affirmant qu’il y a de grandes similitudes entre le comportement moral d’un animal et le comportement inconscient, automatique et habituel d’un humain, je me penche, dans la section 7, sur la question de savoir si les humains sont responsables de leur comportement moral habituel, et si tel est le cas, sur quelle base on peut alors nier le fait que les animaux sont eux aussi responsables de leur comportement. La réponse à cette question est que les humains sont responsables de leur comportement habituel s’ils disposent d’une capacité d’intervention réfléchie, délibérée. Bien que les animaux soient capables d’intervenir dans leurs comportements habituels, ils ne peuvent le faire de manière réfléchie, délibérée. (shrink)

La philosophie morale est traditionnellement divisée en trois sous-disciplines : l’éthique appliquée, qui, comme son nom l’indique, s’intéresse aux positions à adopter sur des sujets pratiques ; l’éthique normative, où s’opposent un ensemble de théories sur ce qui devrait être, sur ce qui est bon/mauvais, etc. ; et la méta-éthique, qui étudie des questions non morales, mais relatives à la morale 1 . Cette dernière définition peut paraître floue, mais c’est un flou que rend nécessaire l’hétérogénéité propre à la discipline. (...) En effet, celle-ci est elle-même divisée en plusieurs domaines : l’épistémologie morale, l’ontologie morale, la psychologie morale, la phénoménologie morale et la logique morale (l’analyse des concepts moraux). Il n’est pas impossible de croiser les domaines, à l’instar de David McNaughton qui oppose une théorie ontologique – le réalisme – à une théorie épistémologique – le non-cognitivisme. Le réalisme moral affirme l’existence de propriétés morales non réductibles à des propriétés non morales : un acte est condamnable si et seulement s’il possède, à côté de ses propriétés non morales (il s’agit d’un acte délibéré, prémédité, etc.), la propriété d’être condamnable. Et, quant à lui, le cognitivisme soutient qu’une opinion morale n’est rien de plus qu’un état cognitif, qu’une croyance. Ce que nie le non-cognitivisme. Ainsi, selon McNaughton, le principal argument contre le réalisme moral est non cognitiviste. (shrink)

La communication politique peut être entendue comme action sémiologique collective qui se réalise dans le contexte de l’acte de gouverner une société et aussi bien comme acte d’exercice du pouvoir politique en ne faisant recours qu’aux signes. Actuellement la communication politique apparaît surtout sous la forme spécialisée du marketing politique et elle est centrée sur le but de gagner les élections. La “nouvelle” communication politique soulève quelques questions épineuses: (a) la carrière de l’homme politique dépend dans une trop (...) grande mesure de son équipe de consultants; (b) les médias exercent une influence déterminante sur la vie politique; (c) l’activité politique este devenue extrêmement coûteuse; (d) l’image politique est plus importante que l’homme politique réel; (e) les électeurs sont devenus versatiles et sujets à des goûts changeants; (f) presque tous les hommes politiques pratiquent la démagogie. Quelle que soit l’idéologie professé, les politiciens composent et transmettent des messages qui laissent voir une pensée partisane, collective, dissimulée, rationnelle et mise en service du pouvoir. Ces cinq traits dominants peuvent être reconnus aussi dans le cas des messages d’auto-présentation (nom, logo, statut et programme politique), que dans le cas des messages persuasifs (audience accordée à la population, discours prononcé aux réunions du parti, discours électoral, slogan, affiche politique, réclame politique, communiqué politique, interview, conférence de presse et débat télévisé). En faisant usage des messages politiques en tant qu’instruments pour gagner et gérer le pouvoir, les participants à la communication politique accomplissent, dans une mesure plus ou moins large, les actions suivantes: (a) la connaissance du contexte politique (qui contient les règles du jeu politique, les adversaires et les alliés actuels et potentiels, l’état de l’électorat ‒ surtout l’électorat-cible ‒ et les canaux de transmission virtuelle des propres messages politiques), (b) l’octroi d’une image politique convenable (qui réunisse au moins trois qualités majeures: la crédibilité, l’attractivité et la puissance), (c) la sélection des thèmes et des catégories de messages capables de les incarner), (d) la “modalisation” de la campagne de communication (“de notoriété” versus “persuasive”), (e) la transmission des messages politiques (visant le niveau le plus haut des standards d’adéquation et d’efficience) et (f) le monitorage des résultats de la communication politique. Dans la mesure où toutes ces actions sémiologiques sont accomplies à un niveau satisfaisant, la communication politique (qui les englobe) mène à une compétition au pouvoir bienfaisante pour la société toute entière. Une telle compétition ne divise pas la classe politique en vainqueurs et vaincus, mais en rivaux, chacun apportant sa pierre à la construction et la sauvegarde du bien commun. (shrink)

Following neo-Aristotelians Alasdair MacIntyre and Martha Nussbaum, we claim that humans are story-telling animals who learn from the stories of diverse others. Moral agents use rational emotions, such as compassion which is our focus here, to imaginatively reconstruct others’ thoughts, feelings and goals. In turn, this imaginative reconstruction plays a crucial role in deliberating and discerning how to act. A body of literature has developed in support of the role narrative artworks (i.e. novels and films) can play in allowing us (...) the opportunity to engage imaginatively and sympathetically with diverse characters and scenarios in a safe protected space that is created by the fictional world. By practising what Nussbaum calls a ‘loving attitude’, her version of ethical attention, we can form virtuous habits that lead to phronesis (practical wisdom). In this paper, and taking compassion as an illustrative focus, we examine the ways that students’ moral education might usefully develop from engaging with narrative artworks through Philosophy for Children (P4C), where philosophy is a praxis, conducted in a classroom setting using a Community of Inquiry (CoI). We argue that narrative artworks provide useful stimulus material to engage students, generate student questions, and motivate philosophical dialogue and the formation of good habits which, in turn, supports the argument for philosophy to be taught in schools. (shrink)

This paper examines one of the central objections levied against neo-Aristotelian virtue ethics: the self-absorption objection. Proponents of this objection state that the main problem with neo-Aristotelian accounts of moral motivation is that they prescribe that our ultimate reason for acting virtuously is that doing so is for the sake of and/or is constitutive of our own eudaimonia. In this paper, I provide an overview of the various attempts made by neo-Aristotelian virtue ethicists to address the self-absorption objection and argue (...) that they all fall short for one reason or another. I contend that the way forward for neo-Aristotelian virtue ethicists is to reject the view that the virtuous agent ought to organize her life in a way that is ultimately good for her, and instead adopt a more expansive conception of her ultimate end, one in which no special preference is given to her own good. (shrink)

Theoretical ethics includes both metaethics (the meaning of moral terms) and normative ethics (ethical theories and principles). Practical ethics involves making decisions about every day real ethical problems, like decisions about euthanasia, what we should eat, climate change, treatment of animals, and how we should live. It utilizes ethical theories, like utilitarianism and Kantianism, and principles, but more broadly a process of reflective equilibrium and consistency to decide how to act and be.

La présente étude utilise les outils du domaine de la méréotopologie (la théorie des parts, ensembles et frontières) pour élaborer les implications de certaines analogies entre la 'psychologie écologique' de J.J.Gibson et la phénoménologie de Edmund Husserl. On présentera une théorie ontologique de frontières spatiales et des entités possédant une extension spatiale. S'en rapportant aux exemples de la sphère de géographie, on démontre qu'aussi bien les frontières que les entités à extension spatiale appartiennent à deux vastes catégories: des objets qui (...) existent indépendamment de nos actes cognitifs (par exemple: la planète Terre, sa surface extérieure); et des objets qui existent seulement grâce à ces actes (par exemple: l'équateur, la Mer du Nord). Le champ visuel, lui aussi, peut être conçu comme un exemple d'une entité à extension spatiale qui est dépendante dans le sens proposé ci-dessus. L'étude présente suggère une extension de cette analogie en postulant les entités qui, pour les vrais jugements, seraient ce que le champ visuel est pour les actes de perception visuelle. Le champ de jugement est défini plus précisément comme une entité étendue complexe, contenant toutes les entités essentielles pour la vérité d'un (vrai) jugement donné. Il est possible de démontrer que le travail des linguistes cognitifs tel Talmy ou Langacker, si l'on l'interprète convenablement, produit une explication détaillée des structures des champs de jugement correspondant aux phrases de sortes différentes. Un genre nouveau de définition de la vérité en tant que correspondance pour les expressions de la langue naturelle peut donc être formulé sur cette base. (shrink)

Several authors, including Thomas Nagel and David Gauthier, have defended the view that reasons of self-interest (prudential reasons) are rationally binding. That is, there is always a reason, bearing on the rational advisability, based on one's self-interest and, as a result, a person may act irrationally by knowingly acting against such reasons regardless of the person's desires or values. Both Nagel and Gauthier argue from the rationally mandatory nature of prudential reasons to the conclusion that moral reasons can be rationally (...) mandatory, challenging the neo-Humean position that practical reasons that bear on an agent's rationality are essentially grounded on the agent's subjective, contingent, conative states. I argue, pace Nagel and Gauthier, that prudential reasons are not rationally mandatory--that the rational requirement to act in one's own interest, when it exists, is, as the neo-Humean insists, grounded on one's subjective, contingent, conative states. Prudential reasons are not reasons for every (conceivable) agent--not in the sense that bears on the rational advisability of action. (shrink)

We maintain that in many contexts promising to try is expressive of responsibility as a promiser. This morally significant application of promising to try speaks in favor of the view that responsible promisers favor evidentialism about promises. Contra Berislav Marušić, we contend that responsible promisers typically withdraw from promising to act and instead promise to try, in circumstances in which they recognize that there is a significant chance that they will not succeed.

R.G. Collingwood (1889-1943) was an English philosopher, historian and practicing archaeologist. His work, particularly in the philosophy of action and history, has been profoundly influential in the 20th and 21st century. Although the importance of his work is indisputable, this is the first book to consider how and why it actually matters. Giussepina D'oro considers the importance of Collingwood as a thinker who thinks kaleidoscopically and, unlike lots of contemporary philosophers, refuses to focus on narrow, technical interests but instead, observes (...) the whole world of thought. Why Collingwood Matters revives Collingwood's conception of the role and character of philosophical analysis and shows how it informs his understanding of the mind, what it means to act, and what it means to understand the past historically. It also argues for the relevance of his metaphilosophical approach to the challenge posed by the Anthropocene and the global environmental crisis. Both an elucidation of Collingwood's thought and a lively exploration of it's contemporary relevance, Why Collingwood Matters provides a much-needed examination of a 20th-century polymath. (shrink)

Scepticism about ought simpliciter is the view that there is no such thing as what one ought simpliciter to do. Instead, practical deliberation is governed by a plurality of normative standpoints, each authoritative from their own perspective but none authoritative simpliciter. This paper aims to resist such scepticism. After setting out the challenge in general terms, I argue that scepticism can be resisted by rejecting a key assumption in the sceptic’s argument. This is the assumption that standpoint-relative ought judgments bring (...) with them a commitment to act in accordance with those judgments. Instead, I propose an alternative account of our normative concepts according to which only ought simpliciter judgments commit one to acting in accordance with those judgments. In addition to answering the sceptical challenge, the proposal offers an independently motivated account of what makes a concept normatively authoritative. (shrink)

Does religious belief differ in any interesting way from other kinds of belief? For now, take ‘belief’ to mean how one takes the world to be, on the basis of which they act. Call beliefs like this ‘ordinary beliefs’. There are also more complicated, or abstract, beliefs. Call such beliefs ‘non-ordinary beliefs’. Are religious beliefs different in any significant or interesting way from what we call ‘standard belief’? Our analysis shows that they are not. Although the content of religious belief (...) is different, and sometimes so is the function, religious beliefs are still mental, dispositional attitudes that aim to provide a correct representation of the world. Therefore, religious beliefs are best understood as a sub-category of standard beliefs, alongside ordinary and non-ordinary beliefs. This account of religious belief provides further insight into the meaning of belief and supports a revision of a strict demarcation between standard and non-standard beliefs. (shrink)

Expressivists about normative thought and discourse traditionally deny that there are nondeflationary normative propositions. However, it has recently been suggested that expressivists might avoid a number of problems by providing a theory of normative propositions compatible with expressivism. This paper explores the prospects for developing an expressivist theory of propositions within the framework of cognitive act theories of propositions. First, I argue that the only extant expressivist theory of cognitive propositions—Michael Ridge's ‘ecumenical expressivist’ theory—fails to explain identity conditions for normative (...) propositions. Second, I argue that this failure motivates a general constraint—the ‘unity requirement’—that any expressivist theory of propositions must provide a unified nonrepresentational explanation of that in virtue of which propositional attitudes have the content that they have. Third, I argue that conceptual role accounts of content provide a promising framework in which to develop an expressivist theory of cognitive propositions. (shrink)

Self destruction, inapprehensible an option as it might be, has been a challenging issue for philosophers and scholars since the dawn of time, forcing meditation into a vigorous and everlasting debate. The core question is: could suicide ever be deemed rational a choice? And if so, could it count as a moral alternative, if the circumstances call for it? The Stoics from Zeno up to Epictetus and Seneca regarded suicide as the ultimate resort, as the utmost opportunity for a rational (...) being to maintain his virtue, when all other bridges are burnt. For an act to be moral, it has to be deliberate, as well as the manifestation of an established evaluative hierarchy, however spontaneous and instantaneous might the latter be. In other words, a moral act is one that agents rationally opt for over other possible alternatives, on the subjective basis of their alleged best interests. Modern philosophers as Tom Beauchamp, Margaret Battin and Jacques Choron stress the criterion of rationality as a key issue regarding the ethics of suicide. Utilizing Rorty’s second definition of rationality, the article examines whether self destruction can be the outcome of proper evaluative assessment and deliberation, given that, as T. N. Pelegrinis suggests, such an evaluation seems to rest on a symmetry case, which might hardly be based on sound foundation. (shrink)

In this paper, I argue that the performance stories in the Zhuangzi, and the Butcher Ding story, emphasize an activity meditation practice that places the performer in a mindfulness flow zone, leading to graceful, efficacious, selfless, spontaneous, and free action. These stories are metaphors showing the reader how to attain a meditative state of focused awareness while acting freely in a flow experience. From my perspective, these metaphors are not about developing practical or technical skills per se. My argument challenges (...) a strict instrumental reading. Although instrumental reasoning can easily lead one to focus on the pragmatic outcomes depicted in these stories (See Eno, “Cook Ding’s Dao;” Callahan, “Cook Ding’s Life;” and Robins, “Beyond Skill”), the proposed pragmatic outcomes are merely a kind of collateral result of effortless, free actions, in the flow experience. The metaphors of Butcher Ding, the Lüliang rapids swimmer, the Wheelwright Bian, the Woodcarver Qing, the cicada catcher, the naked artist and so on are used to show the reader a way to engage in free and graceful action in the flow experience. Zhuangzi is not concerned about developing labour skills. He criticizes such skills; seen below when the Butcher claims to have “… left skill behind …” (進乎技矣) (Graham, Chuang-tzu, 63), and chapter five notes that “… skill is a peddler” (工為商) (Watson, Complete, 75). (shrink)

What makes some acts morally right and others morally wrong? Traditionally, philosophers have thought that in order to answer this question we must find and formulate exceptionless moral principles—principles that capture all and only morally right actions. Utilitarianism and Kantianism are paradigmatic examples of such attempts. In recent years, however, there has been a growing interest in a novel approach—Particularism—although its precise content is still a matter of controversy. In this paper I develop and motivate a new formulation of particularism (...) as a research program and I show that my formulation is not vulnerable to the most common objections to particularism. Moreover, I argue that the particularist research program shows enough promise to warrant further exploration. (shrink)

Agent-causal libertarians maintain we are irreducible agents who, by acting, settle matters that aren’t already settled. This implies that the neural matters underlying the exercise of our agency don’t conform to deterministic laws, but it does not appear to exclude the possibility that they conform to statistical laws. However, Pereboom (Noûs 29:21–45, 1995; Living without free will, Cambridge University Press, Cambridge, 2001; in: Nadelhoffer (ed) The future of punishment, Oxford University Press, New York, 2013) has argued that, if these neural (...) matters conform to either statistical or deterministic physical laws, the complete conformity of an irreducible agent’s settling of matters with what should be expected given the applicable laws would involve coincidences too wild to be credible. Here, I show that Pereboom’s argument depends on the assumption that, at times, the antecedent probability certain behavior will occur applies in each of a number of occasions, and is incapable of changing as a result of what one does from one occasion to the next. There is, however, no evidence this assumption is true. The upshot is the wild coincidence objection is an empirical objection lacking empirical support. Thus, it isn’t a compelling argument against agent-causal libertarianism. (shrink)

Depuis Kant, les philosophes ont appris à parler, avec prudence, du surnaturel et de sa relation avec la nature. En général le surnaturel n’est même pas reconnu comme faisant partie de la philosophie. La situation n’aurait pu être plus différente aux XVIIe-XVIIIe siècles, lorsque les philosophes comprenaient la relation entre Dieu et le monde comme l’un des problèmes les plus importants que la philosophie fût censé résoudre. Les solutions étaient bien sûr extrêmement diverses : Spinoza niera même que l’on puisse (...) faire la distinction entre principe créateur et création, tandis que d’autres, tel Robert Boyle, s’imagineront un maître horloger créant une machine absolument parfaite, qui depuis sa création ne requiert aucun acte supplémentaire de la part de son créateur. Jusque dans la pensée du jeune Kant, cette idée se rencontrera sous des formes diverses. Tous convenaient, tout de même, qu’il fallait rejeter l’ancien modèle aristotélicien d’une nature désirante, reconstruisant la nature comme un système reposant sur quelques lois fondamentales et repensant à nouveaux frais le rôle que Dieu peut, ou doit, jouer dans un tel système. Les contributions du présent volume traitent d’aspects historiques et systématiques des théories modernes de la nature et du surnaturel, tout en essayant de comprendre, dans ce contexte, l’importance des théories de la relation entre Dieu et le monde. (shrink)

L’analyse des juristes médiévaux nous montre comment la manipulation des contradictions déontiques prima facie est associée, dans l’argumentation interprétative, à la théorie de la légitimité de la hiérarchie normative, entendue non seulement comme instrument politique mais aussi et essentiellement comme un instrument de rationalité au sein d’une science juridique orientée vers une théologie politique. La notion de droit naturel telle qu’elle apparaît dans certains documents emblématiques dont le Decretum de Gratien du XIIe s., ne peut être réduite au modèle intellectualiste (...) aristotélo-thomiste du XIIIe s. Il y a plusieurs façons de penser le droit naturel dans le monde médiéval chrétien et latin ; elles se maintiennent sur plusieurs siècles et l’une d’elles au moins a des points de contacts et de désaccord avec les traditions juives et musulmanes. Ces courants de pensée qui s’écartent du modèle intellectualiste aristotélo-thomiste peuvent être regroupés au sein d’une famille (au sens wittgensteinien) de modèles volontaristes : les contradictions déontiques peuvent être plus fortes que des contradictions prima facie, elles peuvent être d’authentiques contradictions renvoyant à un nouvel acte de volonté comme la seule façon d’éliminer la contradiction déontique. La théorie de Duns Scot peut être utilisée comme illustrant le problème d’une approche ontologique volontariste extrême. | Une autre version de cette contribution a été publiée dans Parisoli (2008d : 124–141). (shrink)

Monists, pluralists, and particularists disagree about the structure of the best explanation of the rightness (wrongness) of actions. In this paper I argue that the availability of good moral advice gives us reason to prefer particularist theories and pluralist theories to monist theories. First, I identify two distinct roles of moral theorizing—explaining the rightness (wrongness) of actions, and providing moral advice—and I explain how these two roles are related. Next, I explain what monists, pluralists, and particularists disagree about. Finally, I (...) argue that particularists and pluralists are better situated than monists to explain why it is a good idea to think before we act, and that this gives us reason to favor particularism and pluralism over monism. (shrink)

A mesure qu'ils avancent dans leur œuvre de prospection, les sémioticiens s'aperçoivent que tout est communication, la langue bien sûr, mais aussi les images, les sons, les objets, les gestes, et que tous ces phénomènes constituent des systèmes de signes qui doivent être étudiés en ramenant chaque message aux codes qui en régissent l'émission et la compréhension. Comprendre les systèmes de signes impose toutefois d'envisager les codes comme des structures, puis de recouvrir à des structures toujours plus vastes, dans un (...) mouvement de régression vers la matrice originelle de toute communication possible, vers un prétendu Code des Codes qui devrait représenter la détermination " naturelle " précédant toute culture. Mais si la sémiotique s'engageait dans cette voie, elle ne pourrait qu'aboutir à la " source " de toute structure possible, forcément non structurée, à ce qu'Umberto Ecco appelle la structure absente. Son livre, tout en refusant ce Code des Codes, essaie de montrer que tout acte communicatif est dominé par la présence massive de codes socialement et historiquement déterminés. La sémiotique découvre ainsi dans la dialectique entre code et message les rapports entre l'univers de signes et l'univers des idéologies, qui se reflètent dans les modes communicatifs préconstitués, et elle relie le monde des choses au monde de la culture, qui formalise les choses non pas pour les reconnaître comme elles sont mais afin de les transformer. Après avoir étudié dans L'œuvre ouverte (1965) les structures des langages expérimentaux de l'art contemporain, Umberto Ecco traite ici l'ensemble des problèmes sémiotiques et ce livre constitue à la fois sa contribution à la recherche en cours et le panorama actuellement le plus vaste et le plus complet sur les préalables constitutifs à toute sémiotique et sur l'état présent du structuralisme. (shrink)

Citation: Christodoulou, Marina. “Philosophical An(n)ales: Laideur Abject Dégoût...comme une allergie à l’Autre (féminin),” (trans. Bertrand Naivin) in Sur la laideur. [Actes du symposium On Ugliness, organizé par Lars Aagaard- Mogensen au Wassard Elea (Ascea, Italie) en juin 2016], edited by d Bertrand Naivin and Lars Aagaard-Mogensen (Paris: Editions Complicités, 20178, 97-109. ISSN: 9782351201435 -/- -------------------- -/- Laideur Abject Dégoût ... comme une allergie à l’Autre (féminin) Sur l’art et l’esthétique sexués. -/- Pourquoi le dégoût est-il (ou peut-il être considéré) comme (...) sexiste (phallocratique et misogyne): Une allergie à l’Autre. (shrink)

In this article, I consider the permissibility of forming defensive alliances, which is a neglected topic in the contemporary literature on the ethics of war and peace. Drawing on the jus ad bellum criterion of proportionality in just war theory, I argue that if permissible defensive force requires that its expected harms must be counterbalanced by its expected goods, then, permissible defensive alliance formation seems to also require that its expected harms must be counterbalanced by its expected goods, as the (...) latter can result in much the same consequences as the former. Moreover, due to the incommensurability of values in play when making proportionality judgments, I argue for a value pluralist understanding of the criterion. On this view, defensive alliance formation is proportionate if the expected gains in certain values (goods) intuitively justify the expected losses in others (harms) when compared to the alternative expected value trade-offs of not allying. To explore the implications of my theoretical claims I consider them in relation to John Mearsheimer’s influential account of the causes of the Russo-Ukrainian War. On this account, the West’s strategy to assimilate Ukraine and Ukraine’s pursuit of NATO membership post-annexation of Crimea were disproportionate because the expected harms were unjustified when compared to the alternative expected goods and harms of forgoing Ukrainian membership of NATO. This does not imply that Russia’s aggression is just, but it does imply that the West and Ukraine are partially responsible for the war and that they acted impermissibly in attempting to expand/join NATO. (shrink)

I examine Zhu Xi's investigation thesis, the claim that a necessary condition (in ordinary cases) for one’s acting fully virtuously is one’s investigating the all-pervasive pattern in things (gewu格物). I identify four key objections that the thesis faces, which I label the rationalism, elitism, demandingness, and irrelevance worries. Zhu Xi, I argue, has resources for responding to each of these worries, and for defending a broadly intellectualist conception of fully virtuous agency.

Bence Nanay has argued that we must abandon the etiological theory of teleological function because this theory explains functions and functional categories in a circular manner. Paul Griffiths argued earlier that we should retain the etiological theory and instead prevent the circularity by making etiologies independent of functional categories. Karen Neander and Alex Rosenberg reply to Nanay similarly, and argue that we should analyze functions in terms of natural selection acting not on functional categories, but merely on lineages. Nanay replies (...) that these lineages cannot be individuated except by reference to functional categories. Worryingly, Neander and Rosenberg themselves have previously argued persuasively that homology often depends on function. This article addresses their arguments and shows how to escape them: Regardless whether the arguments are right about long-term homological categories, they do not apply to generation-to-generation homology. The latter, moreover, is sufficient for individuating the lineages needed to explain teleological functions. (shrink)

This paper motivates taking seriously the possibility that brains are basically protean: that they make use of neural structures in inventive, on-the-fly improvisations to suit circumstance and context. Accordingly, we should not always expect cognition to divide into functionally stable neural parts and pieces. We begin by reviewing recent work in cognitive ontology that highlights the inadequacy of traditional neuroscientific approaches when it comes to divining the function and structure of cognition. Cathy J. Price and Karl J. Friston, and Colin (...) Klein identify the limitations of relying on forward and reverse inferences to cast light on the relation between cognitive functions and neural structures. There is reason to prefer Klein’s approach to that of Price and Friston’s. But Klein’s approach is neurocentric - it assumes that we ought to look solely at neural contexts to fix cognitive ontology. Using recent work on mindreading as a case study, we motivate adopting a radically different approach to cognitive ontology. Promoting the Protean Brain Hypothesis, we posit the possibility that we may need to look beyond the brain when deciding which functions are being performed in acts of cognition and in understanding how the brain contributes to such acts by adapting to circumstance. (shrink)

Concerning abortion and infanticide, ethics has always seen to each one as quite puzzling an issue. The dilemma expectedly goes like this: “Are they morally good, permissible or acceptable, or are they not?” All three major approaches in ethics, viz. virtue ethics, deontology and consequentialism, have fervently exerted themselves in order to settle both. A virtue ethicist is expected to approach the issue wondering: “Is performing abortion and infanticide indicative of virtues, to wit of character traits that the virtuous agent (...) possesses?” A deontologist would bring the dilemma up for discussion asking: “Is conducting abortion and infanticide in accordance with some moral rule or principle?” To an act utilitarian, on the other hand, the same question would strike as: “Do abortion and infanticide promote the best consequences, to wit those in which happiness is maximized?” All three approaches have been applied to the subject matter ever since the classic era, sadly with no remarkable success and, most of the times, even without the slightest suspicion of the promised rigor. (shrink)

When confronted with especially complex ecological and social problems such as climate change, how are we to think about responsibility for collective inaction? Social and political philosophers have begun to consider the complexities of acting collectively with a view to creating more just and sustainable societies. Some have recently turned their attention to the question of whether more or less formally organized groups can ever be held morally responsible for not acting collectively, or else for not organizing themselves into groups (...) capable of so doing. In this paper I argue that several questionable assumptions have shaped the character and scope of inquiry to this point, precluding us from grappling with a range of important questions concerning the epistemic dimensions of collective inaction. I offer an overview of recent conversation concerning collective inaction, advance a critique of the picture of responsibility that has emerged from this conversation, and propose an alternative approach to th... (shrink)

Les questions les plus fondamentales de la phénoménologie du sentir de Max Scheler concernent la place de l’intentionnalité dans la phénoménologie du sentir et la structuration de la sphère émotionnelle. Dans la première section, nous nous focaliserons avant tout sur la différence entre les sentiments non intentionnels et le sentir intentionnel, en comparant sur ce point les positions de Scheler et de Husserl. En effet, Scheler critique ces deux thèses fondamentales de Husserl: 1) les actes affectifs et leurs corrélats (« (...) valeurs ») doivent être associés aux représentations et à leurs corrélats (« choses », Sachen ); 2) les actes affectifs, en tant qu’actes non objectivants, sont fondés dans les actes objectivants. D’une part, pour Scheler, la valeur est un objet unique en son genre du sentir des valeurs, et le sentir intentionnel est donc un acte indépendant. D’autre part, Scheler a d’abord entrepris de dépasser la séparation entre acte objectivant et acte non objectivant. Dans ce contexte, la recherche actuelle consacrée à Scheler se heurte à de nombreuses difficultés relatives à la structuration de la sphère émotionnelle en rapport avec la hiérarchie des modalités axiologiques et avec l’a priori corrélationnel. Dans la deuxième section, nous expliquerons d’abord les idées de Scheler, puis en discuterons les difficultés. C’est par le « commerce vivant » avec le monde dans le sentir intentionnel et dans les actes émotionnels intentionnels, par les corrélats intentionnels (valeurs matérielles), que Scheler se sépare du formalisme en éthique. A travers un « apriorisme matériel » qui présente trois espèce d’a priori (a priori axiologique, a priori émotionnel et a priori corrélationnel), l’éthique matérielle phénoménologique des valeurs de Sche­ler est guidée par l’esprit d’un « objectivisme et absolutisme éthique rigoureux ». (shrink)

(article sent to participants of the Lindau meeting where a talk on this subject was given) David Bohm suggested that some kind of implicate order underlies the manifest order observed in physical systems, while others have suggested that some kind of mind-like process underlies this order. In the following a more explicit picture is proposed, based on the existence of parallels between spontaneously fluctuating equilibrium states and life processes. Focus on the processes of natural language suggests a picture involving an (...) evolving ensemble of experts, each with its own goals but nevertheless acting in harmony with each other. The details of how such an ensemble might function and evolve can translate into aspects of the world of fundamental physics such as symmetry and symmetry breaking, and can be expected to be the source of explicit models. This picture differs from that of regular physics in that goal-directedness has an important role to play, contrasting with that of the conventional view which implies a meaningless universe. (shrink)

Systems of logico-probabilistic (LP) reasoning characterize inference from conditional assertions interpreted as expressing high conditional probabilities. In the present article, we investigate four prominent LP systems (namely, systems O, P, Z, and QC) by means of computer simulations. The results reported here extend our previous work in this area, and evaluate the four systems in terms of the expected utility of the dispositions to act that derive from the conclusions that the systems license. In addition to conforming to the dominant (...) paradigm for assessing the rationality of actions and decisions, our present evaluation complements our previous work, since our previous evaluation may have been too severe in its assessment of inferences to false and uninformative conclusions. In the end, our new results provide additional support for the conclusion that (of the four systems considered) inference by system Z offers the best balance of error avoidance and inferential power. Our new results also suggest that improved performance could be achieved by a modest strengthening of system Z. (shrink)

As presented in the early work, 'Revolution in Poetic Language,' Julia Kristeva’s 'subject-in-process' can be interpreted as a semiotic alternative to older conceptions of the philosophical subject.This discussion of Kristeva’s early work will attempt to demonstrate that new interpretations of Fregean logic and Freudian psychoanalysis radically displace the traditional subject. This act of displacement allows Kristeva to employ Hegelian dialectics to introduce a “textual” conception of meaning of experience. As a consequence, the Kristevan semiotexte offers a basis for both understanding (...) and misunderstanding in which language mediates between semiotic meaning and cultural practices. The conclusion of the paper maintains that Kristeva's unique formulation of the semiotexte re-defines human subjectivity in relation to the existing world. (shrink)

Ce n’est pas un livre parfait, mais il est unique, et si vous écrémez les 400 premières pages ou plus, les 300 dernières (sur quelque 700) sont une assez bonne tentative d’appliquer ce qui est connu sur le comportement aux changements sociaux de la violence et des manières au fil du temps. Le sujet fondamental est le suivant : comment notre génétique contrôle-t-elle et limite-t-elle le changement social ? Étonnamment, il ne parvient pas à décrire la nature de la sélection (...) des parents (fitness inclusif) qui explique une grande partie de la vie sociale animale et humaine. Il n’a pas non plus (comme presque tout le monde) un cadre clair pour décrire la structure logique de la rationalité (LSR—terme préféré de John Searle) que je préfère appeler la psychologie descriptive de la pensée de haut ordre (DPHOT). Il aurait dû dire quelque chose sur les nombreuses autres façons d’abuser et d’exploiter les gens et la planète, car ceux-ci sont maintenant beaucoup plus graves que de rendre d’autres formes de violence presque hors de propos. Étendre le concept de violence pour inclure les-conséquences mondiales à long terme de la réplication des gènes de quelqu’un, et avoir une compréhension de la nature de la façon dont fonctionne l’évolution (c.-à-d., la sélection des parents) fournira une perspective très différente sur l’histoire, les événements actuels, et comment les choses sont susceptibles d’aller dans les quelques centaines d’années. On pourrait commencer par noter que la diminution de la violence physique au cours de l’histoire a été compensée (et rendue possible) par le viol sans pitié de la planète (c’est-à-dire par la destruction par les gens de l’avenir de leur propre descendant). Pinker (comme la plupart des gens la plupart du temps) est souvent distrait par les superficialités de la culture quand c’est la biologie qui compte. Voir mes critiques récentes de Wilson 'The Social Conquest of Earth' et Nowak and Highfield’s 'SuperCooperators' ici et sur le net pour un bref résumé de la vacuité de «véritable altruisme»(sélection de groupe), et le fonctionnement de la sélection des parents et l’inutilité et la superficialité de décrire le comportement en termes culturels. C’est la question classique de la nature/nourrir et la nature l’emporte nourrir - infiniment. Ce qui importe vraiment, c’est la violence faite à la terre par l’augmentation incessante de la population et de la destruction des ressources (en raison de la médecine et de la technologie et de la répression des conflits par la police et l’armée). Environ 200.000 personnes de plus par jour (un autre Las Vegas tous les 10 jours, un autre Los Angeles chaque mois), les 6 tonnes ou plus de la base va dans la mer / personne / année - environ 1% du total du monde disparaissant chaque année, etc. signifie que si un miracle se produit la biosphère et la civilisation va largement s’effondrer au cours des deux prochains siècles, et il y aura la famine, la misère et la violence de tous les types. Les manières, les opinions et les tendances des gens à commettre des actes de violence ne sont d’aucune pertinence à moins qu’ils ne puissent faire quelque chose pour éviter cette catastrophe, et je ne vois pas comment cela va se produire. Il n’y a pas de place pour les arguments, et aucun point non plus (oui je suis un fataliste), donc je vais juste faire quelques commentaires comme s’ils étaient des faits. N’imaginez pas que j’ai un intérêt personnel dans la promotion d’un groupe au détriment des autres. J’ai 78, n’ont pas de descendants et pas de proches parents et ne s’identifient à aucun groupe politique, national ou religieux et considèrent ceux que j’appartiens par défaut aussi répugnant que tout le reste. Les parents sont les pires ennemis de la vie sur Terre et, compte tenu de la vue générale des choses, les femmes sont aussi violentes que les hommes quand on considère le fait que la violence des femmes (comme la plupart de celle faite par les hommes) se fait en grande partie au ralenti, à une distance dans le temps et l’espace et la plupart du temps effectuée par procuration -par leurs descendants et par les hommes. De plus en plus, les femmes portent des enfants, qu’elles aient un compagnon ou non et que l’effet d’empêcher une femme de se reproduire est en moyenne beaucoup plus important que d’arrêter un homme, car ils constituent le goulot d’étranglement reproducteur. On peut considérer que les gens et leur progéniture méritent richement toute la misère vient leur chemin et (à de rares exceptions près) les riches et les célèbres sont les pires délinquants. Meryl Streep ou Bill Gates ou J.K Rowling et chacun de leurs enfants peuvent détruire 50 tonnes de terre d’o re plus chaque année pendant des générations dans l’avenir, tandis qu’un fermier indien et son peut détruire 1 tonne. Si quelqu’un nie que c’est très bien, et à leurs descendants, je dis "Bienvenue à l’enfer sur Terre"(WTHOE). Aujourd’hui, l’accent est toujours mis sur les droits de l’homme, mais il est clair que si la civilisation doit avoir une chance, les responsabilités humaines doivent remplacer les droits de l’homme. Personne n’obtient des droits sans être un citoyen responsable et la première chose que cela signifie est la destruction de l’environnement minimal. La responsabilité la plus fondamentale n’est pas les enfants à moins que votre société vous demande de les produire. Une société ou un monde qui permet aux gens de se reproduire au hasard sera toujours exploité par des gènes égoïstes jusqu’à ce qu’il s’effondre (ou atteint un point où la vie est si horrible qu’il ne vaut pas la peine de vivre). Si la société continue à maintenir les droits de l’homme comme primaires, à leurs descendants, on peut dire avec confiance "WTHOE". Ceux qui souhaitent un cadre complet à jour pour le comportement humain de la vue moderne de deuxemssyst peuvent consulter mon livre 'The Logical Structure of Philosophy, Psychology, Mind and Language in Ludwig Wittgenstein and John Searle' 2nd ed (2019). Ceux qui s’intéressent à plus de mes écrits peuvent voir «Talking Monkeys --Philosophie, Psychologie, Science, Religion et Politique sur une planète condamnée --Articles et revues 2006-2019 3e ed (2019) et Suicidal Utopian Delusions in the 21st Century 4th ed (2019) et autres. (shrink)

Le déficit d’explicabilité des techniques d’apprentissage machine (AM) pose des problèmes opérationnels, juridiques et éthiques. Un des principaux objectifs de notre projet est de fournir des explications éthiques des sorties générées par une application fondée sur de l’AM, considérée comme une boîte noire. La première étape de ce projet, présentée dans cet article, consiste à montrer que la validation de ces boîtes noires diffère épistémologiquement de celle mise en place dans le cadre d’une modélisation mathématique et causale d’un phénomène physique. (...) La différence majeure est qu’une méthode d’AM ne prétend pas représenter une causalité entre les paramètres d’entrées, qui peuvent être de plus de haute dimensionnalité, et ceux de sortie. Nous montrons dans cet article l’intérêt de mettre en œuvre les distinctions épistémologiques entre les différentes fonctions épistémiques d’un modèle, d’une part, et entre la fonction épistémique et l’usage d’un modèle, d’autre part. Enfin, la dernière partie de cet article présente nos travaux en cours sur l’évaluation d’une explication, qui peut être plus persuasive qu’informative, ce qui peut ainsi causer des problèmes d’ordre éthique. (shrink)

Many of us read Peter Singer ’ s work on our obligations to those in desperate need with our students. Famously, Singer argues that we have a moral obligation to give a significant portion of our assets to famine relief. If my own experience is not atypical, it is quite common for students, upon grasping the implications of Singer ’ s argument, to ask whether Singer gives to famine relief. In response it might be tempting to remind students of the (...) ad hominem fallacy of attacking the person advancing an argument rather than the argument itself. In this paper I argue that the “ ad hominem reply ” to students ’ request for information about Singer is misguided. First I show that biographical facts about the person advancing an argument can constitute indirect evidence for the soundness / unsoundness of the argument. Second, I argue that such facts are relevant because they may reveal that one can discard the argument without thereby incurring moral responsibility for failing to act on its conclusion even if the argument is sound. (shrink)

The vital role of the private sector in the overall development of a country is crucial as proven by private tertiary industries. Despite its phenomenal success all over the world, private sectors are facing enormous challenges due to the frequent turnover of Generation Y (Gen Y). Such phenomena cause massive overt and covert losses. Gen Y workers are optimistic, practical and often have attrition tendencies at workplaces. Extensive literature indicates the turnover problem of Gen Y remains unresolved. Frustration acts as (...) the most crucial factor contributing to frequent turnover. The employers state similar effects. Turnover studies have been performed in the Western sense, though turnover problems exist all over the world, which include a developing country like Bangladesh. Another problem is the turnover rate in the public sector is lower than in the private sector. Since each company strives to achieve the best output and lower turnover to avoid brain drain, they refrain from high turnover costs and maintaining competent staff. This quantitative study discovers that there is an urgent need to establish retention-friendly approaches to mitigate Gen Y frustration and retain them in the workplace. Gen Y retention approaches, management initiatives, soft HRM, work-life balance, and employee satisfaction are vital resources for Gen Y retention in the private sector. (shrink)

I argue that nonresident aliens, in places that are clearly not U.S. territory, should benefit from constitutional rights. This is a matter of mutuality of obligation. The U.S. claims the authority to hold all people accountable for respecting certain laws, such as the law of war as defined in the Military Commissions Act. Accordingly, it must accord them basic legal rights in return. At the same time, I argue, contra Benjamin Wittes, that this would not lead to absurdly opening the (...) courthouse doors, nor does it require abandoning principle to keep the flood of litigation reasonably contained. Not all harms inflicted by the U.S. government can give rise to a lawsuit, and that the distinction between those who should have a right to sue and those who should not can be drawn in a principled way. (shrink)

My aim in the present paper is to develop a new kind of argument in support of the ideal of liberal neutrality. This argument combines some basic moral principles with a thesis about the relationship between the correct standards of justification for a belief/action and certain contextual factors. The idea is that the level of importance of what is at stake in a specific context of action determines how demanding the correct standards to justify an action based on a specific (...) set of beliefs ought to be. In certain exceptional contexts –where the seriousness of harm in case of mistake and the level of an agent’s responsibility for the outcome of his action are specially high– a very small probability of making a mistake should be recognized as a good reason to avoid to act based on beliefs that we nonetheless affirm with a high degree of confidence and that actually justify our action in other contexts. The further steps of the argument consist in probing 1) that the fundamental state’s policies are such a case of exceptional context, 2) that perfectionist policies are the type of actions we should avoid, and 3) that policies that satisfy neutral standards of justification are not affected by the reasons which lead to reject perfectionist policies. L’objectif de cet article est de développer un nouveau type d’argument en faveur de l’idéal la neutralité libérale. Cet argument combine des principes moraux de base à une thèse concernant le rapport entre, d’une part, les standards de justification corrects d’une croyance/action et, d’autre part, certains facteurs contextuels. L’idée de fond est que l’importance de ce dont il est question dans un contexte spécifique d’actions détermine le niveau d’exigence des standards de justification pour une action basée sur un ensemble spécifique de croyances. Dans certains contextes exceptionnels – où l’importance du tort causé en cas d’erreur est grande et où le niveau de responsabilité de l’agent envers ses actions est élevé – une très petite probabilité d’erreur devrait être considérée comme une bonne raison d’éviter d’agir en suivant des croyances que, néanmoins, nous affirmons avec un haut niveau de confiance et qui justifient nos actions dans d’autres contextes. Les étapes de l’argumentation consistent à vérifier que 1) les politiques fondamentales de l’État sont un cas d’un tel type de contexte exceptionnel, 2) les politiques perfectionnistes sont le type d’actions que l’on devrait éviter, et 3) les politiques qui satisfont les standards de justification neutre ne sont pas affectées par les raisons qui nous poussent à rejeter les politiques perfectionnistes. (shrink)

The file on this site provides the slides for a lecture given in Hangzhou in May 2018, and the lecture itself is available at the URL beginning 'sms' in the set of links provided in connection with this item. -/- It is commonly assumed that regular physics underpins biology. Here it is proposed, in a synthesis of ideas by various authors, that in reality structures and mechanisms of a biological character underpin the world studied by physicists, in principle supplying detail (...) in the domain that according to regular physics is of an indeterminate character. In regular physics mathematical equations are primary, but this constraint leads to problems with reconciling theory and reality. Biology on the other hand typically does not characterise nature in quantitative terms, instead investigating in detail important complex interrelationships between parts, leading to an understanding of the systems concerned that is in some respects beyond that which prevails in regular physics. It makes contact with quantum physics in various ways, for example in that both involve interactions between observer and observed, an insight that explains what is special about processes involving observation, justifying in the quantum physics context the replacement of the unphysical many-worlds picture by one involving collapse. The link with biology furthermore clarifies Wheeler’s suggestion that a multiplicity of observations can lead to the ‘fabrication of form’, including the insight that this process depends on very specific ‘structures with power’ related to the 'semiotic scaffolding' of the application of sign theory to biology known as biosemiotics. -/- The observer-observed 'circle' of Wheeler and Yardley is a special case of a more general phenomenon, oppositional dynamics, related to the 'intra-action' of Barad's Agential Realism, involving cooperating systems such as mind and matter, abstract and concrete, observer and observed, that preserve their identities while interacting with one another in such a way as to act as a unit. A third system may also be involved, the mediating system of Peirce linking the two together. Such a situation of changing connections and separations may plausibly lead in the future to an understanding of how complex systems are able to evolve to produce 'life, the universe and everything'. -/- (Added 1 July 2018) The general structure proposed here as an alternative to a mathematics-based physics can be usefully characterised by relating it to different disciplines and the specialised concepts utilised therein. In theoretical physics, the test for the correctness of a theory typically involves numerical predictions, corresponding to which theories are expressed in terms of equations, that is to say assertions that two quantities have identical values. Equations have a lesser significance in biology which typically talks in terms of functional mechanisms, dependent for example on details of chemistry and concepts such as genes, natural selection, signals and geometrical or topologically motivated concepts such as the interconnections between systems and the unfolding of DNA. Biosemiotics adds to this the concept of signs and their interpretation, implying novel concepts such as semiotic scaffolding and the semiosphere, code duality, and appreciation of the different types of signs, including symbols and their capacity for abstraction and use in language systems. Circular Theory adds to this picture, as do the ideas of Barad, considerations such as the idea of oppositional dynamics. The proposals in this lecture can be regarded as the idea that concepts such as those deriving from biosemiotics have more general applicability than just conventional biology and may apply, in some circumstances, to nonlinear systems generally, including the domain new to science hypothesised to underlie the phenomena of present-day physics. -/- The task then has to be to restore the mathematical aspect presumed, in this picture, not to be fundamental as it is in conventional theory. Deacon has invoked a complex sequence of evolutionary steps to account for the emergence over time of human language systems, and correspondingly mathematical behaviour can be subsumed under the general evolutionary mechanisms of biosemiotics (cf. also the proposals of Davis and Hersh regarding the nature of mathematics), so that the mathematical behaviour of physical systems is consistent with the proposed scheme. In conclusion, it is suggested that theoretical physicists should cease expecting to find some universal mathematical ‘theory of everything’, and focus instead on understanding in more detail complex systems exhibiting behaviour of a biological character, extending existing understanding. This may in time provide a more fruitful understanding of the natural world than does the regular approach. The essential concepts have an observational basis from both biology and the little-known discipline of cymatics (a discipline concerned with the remarkable patterns that specific waveforms can give rise to), while again computer simulations also offer promise in providing insight into the complex behaviours involved in the above proposals. -/- References -/- Jesper Hoffmeyer, Semiotic Scaffolding of Living Systems. Commens, a Digital Companion to C. S. Peirce (on Commens web site). Terrence Deacon, The Symbolic Species, W.W. Norton & Co. Karen Barad, Meeting the Universe Halfway: Quantum Physics and the Entanglement of Matter and Meaning, Duke University Press. Philip Davis and Reuben Hersh, The Mathematical Experience, Penguin. Ilexa Yardley, Circular Theory. (shrink)

In recent years there has been a transition within society towards governments much more permeated by technology. One of the areas where this technological increase has been seen is in security processes. Currently, under the justification of a safer world, perpetual surveillance is given to the population through facial recognition cameras and data collection. For this reason, this research work seeks to explain how securitisation processes have become more complex to give way to much broader subjective prevention of security problems. (...) This research was carried out using a qualitative approach with a bibliographic review. Given these facts, it was found that this complex form of securitisation has led to transcending discursive acts and ending up institutionalising this securitisation. (shrink)

A dilemma exists when a doctor is faced with a child or young person who refuses medically indicated treatment. The Gillick case has been interpreted by many to mean that a child of sufficient age and intelligence could validly consent or refuse consent to treatment. Recent decisions of the Court of Appeal on a child's refusal of medical treatment have clouded the issue and undermined the spirit of the Gillick decision and the Children Act 1989. It is now the case (...) that a child patient whose competence is in doubt will be found rational if he or she accepts the proposal to treat but may be found incompetent if he or she disagrees. Practitioners are alerted to the anomalies now exhibited by the law on the issue of children's consent and refusal. The impact of the decisions from the perspectives of medicine, ethics, and the law are examined. Practitioners should review each case of child care carefully and in cases of doubt seek legal advice. (shrink)

Faulkner a bâti une partie de sa renommée sur la violence parfois controversée de ses récits. Mais l’acte criminel retient moins son attention que son contexte et sa signification morale. L’objet premier de la littérature, selon Faulkner, ce sont les conflits de l’homme, ou du cœur humain, avec eux-mêmes. Le propos de cet article est de mettre en évidence la façon dont Faulkner subvertit le modèle du roman noir, et substitue à l’enjeu traditionnel des histoires policières, celui des faits (...) et de l’identité du coupable, un problème moral. Il donne quelques indications sur la structure générale des rapports crime-culpabilité dans l’œuvre de Faulkner, avant de montrer comment cette thématique se décline dans ses « histoires de crime » au sens propre, c’est-à-dire dans L’Intrus (Intruder in the dust, 1948) et Le Gambit du cavalier, et irrigue la reconstitution faulknérienne de la société du Sud et de l’histoire des États-Unis. (shrink)