This contribution aims to present the different philosophical interpretations of Descartes and Cartesian philosophies in the 17th century within the Revue Internationale de Philosophie. Studies on Descartes and Cartesian philosophies profoundly influenced the scientific orientations of the Revue by promoting the encounter between historical-philosophical and epistemological research. By reconstructing a century of Cartesian interpretations in the Revue, from the 1930s to the present day, the contribution examines the link between the universality of philosophical ideas and (...) the analysis of texts, between the history of ideas and the history of philosophical systems. (shrink)

Le XI.ème Congrès International de Philosophie Médiévale de la Société Internationale pour l’Étude de la Philosophie Médiévale (S.I.E.P.M..) s’est déroulé à Porto (Portugal), du 26 au 30 août 2002, sous le thème général: Intellect et Imagination dans la Philosophie Médiévale. A partir des héritages platonicien, aristotélicien, stoïcien, ou néo-platonicien (dans leurs variantes grecques, latines, arabes, juives), la conceptualisation et la problématisation de l’imagination et de l’intellect, ou même des facultés de l’âme en général, apparaissaient comme une (...) ouverture possible pour aborder les principaux points de la pensée médiévale. Les Actes du congrès montrent que « imagination » et « intellect » sont porteurs d’une richesse philosophique extraordinaire dans l’économie de la philosophie médiévale et de la constitution de ses spécificités historiques. Dans sa signification la plus large, la théorisation de ces deux facultés de l’âme permet de dédoubler le débat en au moins six grands domaines: — la relation avec le sensible, où la fantaisie/l’imagination joue le rôle de médiation dans la perception du monde et dans la constitution de la connaissance ; — la réflexion sur l’acte de connaître et la découverte de soi en tant que sujet de pensée ; — la position dans la nature, dans le cosmos, et dans le temps de celui qui pense et qui connaît par les sens externes, internes et par l’intellect ; — la recherche d’un fondement pour la connaissance et l’action, par la possibilité du dépassement de la distante proximité du transcendant, de l’absolu, de la vérité et du bien ; — la réalisation de la félicité en tant qu’objectif ultime, de même que la découverte d’une tendance au dépassement actif ou mystique de toutes les limites naturelles et des facultés de l’âme ; — la constitution de théories de l’image, sensible ou intellectuelle, et de ses fonctions. Les 3 volumes d’Actes incluent les 16 leçons plénières et 112 communications, ainsi que les index correspondants (manuscrits ; noms anciens et médiévaux ; noms modernes ; auteurs). Le volume IV des Actes, contenant 39 communications et des index, est publié par la revue " Mediaevalia. Textos e Estudos ", du Gabinete de Filosofia Medieval de l’Universidade do Porto (volume 23, de 2004). Ouvrage publié avec l’appui de l’Universidade do Porto, de la Faculdade de Letras da U.P., du Departamento de Filosofia - F.L.U.P. et de la Fundação para a Ciência e a Tecnologia (Portugal). (shrink)

On assiste, depuis les années 70, à une interminable littérature sur la vie et la pensée de Nietzsche. Ce foisonnement d’études prend des proportions telles, que même des interprétations relativement récentes (Deleuze, Derrida, Klossowski, Sarah Kofman) se voient déjà élevées au rang des classiques. Les thèmes anciens, mêlés à d’autres plus actuels, sont repris, répétés, relus et réécrits dans des perspectives diverses. Ainsi se noue le dialogue d’une philosophie avec de larges pans de culture : Nietzsche et la métaphysique, (...) Nietzsche et la science, Nietzsche et la politique, Nietzsche et la musique, Nietzsche et la religion, Nietzsche et l’antisémitisme, Nietzsche et les Nazis, Nietzsche et le féminin, Nietzsche et la psychanalyse. (shrink)

« Ce petit livre est un bijou d’intelligence, de finesse, de culture, qui prend un objet technique sans rechigner et le tourne et le retourne comme Heidegger nous avait appris à le faire avec les chaussures de Van Gogh. Ce qui frappe, c’est l’ambition d’une méditation sur les cartes de la modernité contemporaine, sur le fameux Grand Paris, sur le sujet, sur le pluriel, sans les faux-fuyants du postmoderne, de la citation absurde. Luis de Miranda se promène, il vous conte (...) qu’il se promène, mais il vous mène avec une grande maîtrise et sait où il veut aller. Rien de gratuit dans cette rencontre de l’enseigne de kebabs sur la table de dissection de la Ville Néon. C’est plutôt une nouvelle méditation cartésienne après Descartes et Husserl : où le poêle et sa chaleur ont fait place au bruit vrillant du gaz dans un tube. Je suis, je crée, donc j’entends. » Yann Moulier-Boutang, ancien élève de l’ENS, professeur agrégé d’économie à l’université de technologie de Compiègne, directeur de la revue Multitudes. Né d’une rencontre inopinée avec un néon sur le quai du Louvre, ce livre a été composé à partir d’un séminaire donné par l’auteur à l’hiver 2012. Un voyage inspiré à travers la nuit, qui déchiffre les halos du passé et les reflets du présent pour donner à entendre une certaine magie du futur. Luis de Miranda, philosophe, romancier, révélateur du créalisme, est notamment l’auteur d’un essai remarqué, L’art d’être libres au temps des automates (Max Milo, 2010). (shrink)

Dans cet article, j’examine comment Augustin Dibi Kouadio répond à la question du début de l’histoire de la philosophie. En suivant son argumentation telle qu’elle se déploie dans son livre majeur et dans d’autres textes, je découvre que Dibi Kouadio est influencé d’une part par G. W. F. Hegel lorsqu’il s’agit de définir la philosophie, et d’autre part par Paulin Hountondji, pour ce qui concerne la critique de l’ethnophilosophie. Combinées, ces deux influences conduisent Dibi Kouadio à tenir, en (...) rapport avec la philosophie africaine, une position que je me propose de dévoiler et de critiquer, à savoir l’absence de philosophie dans le passé du continent. (shrink)

Avant de commenter le livre, je vous propose des commentaires sur Wittgenstein et Searle et la structure logique de la rationalité. Les essais ici sont pour la plupart déjà publiés au cours de la dernière décennie (bien que certains ont été mis à jour), avec un élément non publié, et rien ici ne viendra comme une surprise pour ceux qui ont suivi son travail. Comme W, il est considéré comme le meilleur philosophe standup de son temps et son travail écrit (...) est solide comme un rocher et révolutionnaire tout au long. Cependant, son incapacité à prendre le W plus tard assez au sérieux conduit à quelques erreurs et confusions. Juste quelques exemples: sur p7, il note deux fois que notre certitude sur les faits de base est due à l’importance écrasante de la raison à l’appui de nos revendications, mais W a montré définitivement dans «Sur la certitude» qu’il n’y a aucune possibilité de douter de la véritable seule structure axiomatique de notre système 1 perceptions, souvenirs et pensées, car il est lui-même la base du jugement et ne peut pas lui-même être jugé. Dans la première phrase sur p8, il nous dit que la certitude est révisable, mais ce genre de «certitude», que nous pourrions appeler Certainty2, est le résultat de l’extension de notre certitude axiomatique et non révisible (Certitude1) par l’expérience et est tout à fait différent car il est proposé (vrai ou faux). C’est bien sûr un exemple classique de la « bataille contre l’envoûtement de notre intelligence par la langue » dont W a démontré maintes et maintes fois. Un mot- deux (ou plusieurs) utilisations distinctes. Son dernier chapitre "L’unité de la proposition" (précédemment inédit) bénéficierait également grandement de la lecture de W "On Certainty" ou les deux livres de DMS sur OC (voir mes commentaires) car ils font clairement la différence entre les phrases vraies seulement décrivant S1 et les propositions vraies ou fausses décrivant S2. Cela me semble comme une approche bien supérieure à S de prendre S1 perceptions comme propositionnelle car ils ne deviennent T ou F après que l’on commence à penser à eux dans S2. Cependant, son point que les propositions permettent des déclarations de vérité réelle ou potentielle et de fausseté, du passé et du futur et de la fantaisie, et donc fournir une énorme avancée sur la société pré ou protolinguistique, est convaincante. Comme il l’affirme : « Une proposition est tout ce qui peut déterminer une condition de satisfaction... et une condition de satisfaction... est que tel ou tel est le cas. Ou, il faut ajouter, qui pourrait être ou aurait pu être ou pourrait être imaginé pour être le cas. Dans l’ensemble, PNC est un bon résumé des nombreuses avancées substantielles sur Wittgenstein résultant du demi-siècle de travail de S, mais à mon avis, W est toujours inégalé une fois que vous saisissez ce qu’il dit. Idéalement, ils devraient être lus ensemble: Searle pour la prose et les généralisations clairement cohérentes, illustrés par les exemples perspicaces de W et les aphorismes brillants. Si j’étais beaucoup plus jeune, j’écrirais un livre faisant exactement cela. Ceux qui souhaitent un cadre complet à jour pour le comportement humain de la vue moderne de deuxemssyst peuvent consulter mon livre 'The Logical Structure of Philosophy, Psychology, Mind and Language in Ludwig Wittgenstein and John Searle' 2nd ed (2019). Ceux qui s’intéressent à plus de mes écrits peuvent voir «Talking Monkeys --Philosophie, Psychologie, Science, Religion et Politique sur une planète condamnée --Articles et revues 2006-2019 3e ed (2019) et Suicidal Utopian Delusions in the 21st Century 4th ed (2019) et autres. (shrink)

Cette orientation évolue autour du concept de mathématiques et de ses composants et de l'importance des connecteurs pour les mathématiques appliquées aux calculatrices.Les symboles et la synthèse sont inscrits pour remarquer leur règle dans les mathématiques et les machines intelligentes générales.

[from the publisher's website] Questions about the existence and attributes of God form the subject matter of natural theology, which seeks to gain knowledge of the divine by relying on reason and experience of the world. Arguments in natural theology rely largely on intuitions and inferences that seem natural to us, occurring spontaneously—at the sight of a beautiful landscape, perhaps, or in wonderment at the complexity of the cosmos—even to a nonphilosopher. In this book, Helen De Cruz and Johan De (...) Smedt examine the cognitive origins of arguments in natural theology. They find that although natural theological arguments can be very sophisticated, they are rooted in everyday intuitions about purpose, causation, agency, and morality. Using evidence and theories from disciplines including the cognitive science of religion, evolutionary ethics, evolutionary aesthetics, and the cognitive science of testimony, they show that these intuitions emerge early in development and are a stable part of human cognition. -/- De Cruz and De Smedt analyze the cognitive underpinnings of five well-known arguments for the existence of God: the argument from design, the cosmological argument, the moral argument, the argument from beauty, and the argument from miracles. Finally, they consider whether the cognitive origins of these natural theological arguments should affect their rationality. (shrink)

In 1893, three young men in their early twenties, Xavier Léon, Élie Halévy and Léon Brunschvicg, founded the Revue de métaphysique et de morale. This article explores the motives of this endeavour, and how they made the journal the centre of three great scientific enterprises: in 1894 they promoted the edition of Descartes’s Œuvres completes; in 1900, they organized the first international congress of philosophy in Paris; in 1901, they founded the Societé française de philosophie.

Members of the field of philosophy have, just as other people, political convictions or, as psychologists call them, ideologies. How are different ideologies distributed and perceived in the field? Using the familiar distinction between the political left and right, we surveyed an international sample of 794 subjects in philosophy. We found that survey participants clearly leaned left (75%), while right-leaning individuals (14%) and moderates (11%) were underrepresented. Moreover, and strikingly, across the political spectrum, from very left-leaning individuals and moderates to (...) very right-leaning individuals, participants reported experiencing ideological hostility in the field, occasionally even from those from their own side of the political spectrum. Finally, while about half of the subjects believed that discrimination against left- or right-leaning individuals in the field is not justified, a significant minority displayed an explicit willingness to discriminate against colleagues with the opposite ideology. Our findings are both surprising and important, because a commitment to tolerance and equality is widespread in philosophy, and there is reason to think that ideological similarity, hostility, and discrimination undermine reliable belief formation in many areas of the discipline. (shrink)

Avant de commenter en détail sur Making the Social World (MSW) Je vais d’abord offrir quelques commentaires sur la philosophie (psychologie descriptive) et son rapport à la recherche psychologique contemporaine comme illustré dans les œuvres de Searle (S) et Wittgenstein (W), puisque je pense que c’est la meilleure façon de placer Searle ou tout commentateur sur le comportement, en perspective appropriée. Il aidera grandement à voir mes critiques de PNC, TLP, PI, OC, TARW et d’autres livres par ces deux (...) génies de la psychologie descriptive. S ne fait aucune référence à la déclaration prémonitoire de L’esprit de W comme mécanisme dans TLP, et sa destruction de celui-ci dans son travail ultérieur. Depuis W, S est devenu le principal déconstructeur de ces vues mécaniques du comportement, et le psychologue descriptif le plus important (philosophe), mais ne se rend pas compte à quel point W l’a anticipé complètement ni, dans l’ensemble, faire d’autres (mais voir les nombreux papiers et livres de Proudfoot et Copeland sur W, Turing et AI). Le travail de S est beaucoup plus facile à suivre que celui de W, et bien qu’il y ait un certain jargon, il est surtout spectaculairement clair si vous l’approchez de la bonne direction. Voir mes commentaires de W S et d’autres livres pour plus de détails. Dans l’ensemble, MSW est un bon résumé des nombreux progrès substantiels sur Wittgenstein résultant du demi-siècle de travail de S, mais à mon avis, W est toujours inégalé pour la psychologie de base une fois que vous saisissez ce qu’il dit (voir mes commentaires). Idéalement, ils devraient être lus ensemble: Searle pour la prose clairement cohérente et les généralisations sur le fonctionnement de S2/S3, illustré avec les exemples perspicaces de W de l’opération de S1/S2, et ses aphorismes brillants. Si j’étais beaucoup plus jeune, j’écrirais un livre faisant exactement cela. Ceux qui souhaitent un cadre complet à jour pour le comportement humain de la vue moderne de deuxemssyst peuvent consulter mon livre 'The Logical Structure of Philosophy, Psychology, Mind and Language in Ludwig Wittgenstein and John Searle' 2nd ed (2019). Ceux qui s’intéressent à plus de mes écrits peuvent voir «Talking Monkeys --Philosophie, Psychologie, Science, Religion et Politique sur une planète condamnée --Articles et revues 2006-2019 3e ed (2019) et Suicidal Utopian Delusions in the 21st Century 4th ed (2019) et autres. (shrink)

Vous pouvez obtenir un résumé rapide de ce livre sur p 135 ou 326. Si vous n’êtes pas, à la hauteur sur la psychologie de l’évolution , vous devriez d’abord lire l’un des nombreux textes récents avec ce terme dans le titre. L’un des meilleurs est "The Handbook of Evolutionary Psychology" 2nd ed par Buss. Jusqu’à il y a une quinzaine d’années, les «explications» du comportement n’ont pas vraiment été des explications des processus mentaux du tout, mais plutôt des descriptions (...) vagues et largement inutiles de ce que les gens ont fait et ce qu’ils ont dit, sans aucune idée de pourquoi. Nous pourrions dire que les gens se rassemblent pour commémorer un événement, louer Dieu, recevoir ses (ou ses) bénédictions, etc., mais rien de tout cela décrit les processus mentaux pertinents, donc nous pourrions dire qu’ils sont des explications à peu près de la même manière qu’il explique pourquoi une pomme tombe au sol si nous disons son parce que nous l’avons libéré, et il est lourd-il n’y a pas de mécanisme et pas de puissance explicative ou prédictive. Ce livre poursuit l’élucidation de la base génétique du comportement humain qui a été presque universellement ignorée et niée par le milieu universitaire, la religion, la politique et le public (voir l’excellent livre de Pinker ''The Blank Slatè'). Sa déclaration (p3) qu’il est inutile de demander si la religion est génétique est confondue comme le pourcentage de variation de tout comportement dû aux gènes et à l’environnement peut être étudié, tout comme ils le sont pour tous les autres comportements (voir par exemple, Pinker). Le titre devrait être "Tentatives préliminaires pour expliquer certains aspects de la religion primitive" car il ne traite pas du tout la conscience supérieure (par exemple, satori, illumination, etc.) qui sont de loin les phénomènes les plus intéressants et la seule partie de la religion d’intérêt personnel pour les personnes intelligentes et instruites au 21e siècle. En lisant tout ce livre, vous ne devineriez jamais que de telles choses existent. De même, pour l’immense domaine de la drogue et de la religion. Il manque un cadre de rationalité et ne mentionne pas les deux systèmes de vision de la pensée qui sont aujourd’hui si productifs. Pour cela, je suggère mes propres articles récents.. Néanmoins, le livre a beaucoup d’intérêt, et en dépit d’être daté vaut encore la peine d’être lu. Ceux qui souhaitent un cadre complet à jour pour le comportement humain de la vue moderne de deux systemes peuvent consulter mon livre 'The Logical Structure of Philosophy, Psychology, Mind and Language in Ludwig Wittgenstein and John Searle' 2nd ed (2019). Ceux qui s’intéressent à plus de mes écrits peuvent voir «Talking Monkeys --Philosophie, Psychologie, Science, Religion et Politique sur une planète condamnée --Articles et revues 2006-2019 3e ed (2019) et Suicidal Utopian Delusions in the 21st Century 4th ed (2019) et autres. (shrink)

Je commence par quelques commentaires célèbres par le philosophe (psychologue) Ludwig Wittgenstein parce que Pinker partage avec la plupart des gens (en raison des paramètres par défaut de notre psychologie innée évoluée) certains préjugés sur le fonctionnement de l’esprit, et parce que Wittgenstein offre des idées uniques et profondes dans le fonctionnement du langage, la pensée et la réalité (qu’il considérait comme plus ou moins coextensive) ne trouve nulle part ailleurs. Lare est seulement une référence à Wittgenstein dans ce volume, (...) ce qui est très malheureux étant donné qu’il était l’analyste le plus brillant et original de la langue. Dans le dernier chapitre, en utilisant la célèbre métaphore de la grotte de Platon, il résume magnifiquement le livre avec un aperçu de la façon dont l’esprit (langage, pensée, psychologie intentionnelle) - un produit de l’égoïsme aveugle, modéré que légèrement par l’altruisme automatisé pour les proches portant des copies de nos gènes (Inclusive Fitness)- fonctionne automatiquement, mais tente de se terminer sur une note optimiste en nous donnant l’espoir que nous pouvons néanmoins utiliser ses vastes capacités pour coopérer et faire du monde un endroit décent pour vivre. Pinker est certainement au courant, mais dit peu sur le fait que beaucoup plus sur notre psychologie est laissé de côté que inclus. Parmi les fenêtres de la nature humaine qui sont laissées de côté ou qui reçoivent un minimum d’attention, on peut lire les mathématiques et la géométrie, la musique et les sons, les images, les événements et la causalité, l’ontologie (classes de choses ou ce que nous savons), la plupart de l’épistémologie (comment nous le savons), les dispositions (croire, penser, juger, avoir l’intention, etc.) et le reste de la psychologie intentionnelle de l’action, des neurotransmetteurs et des enthéogènes, des états spirituels (p. ex. satori et illumination, stimulation et enregistrement du cerveau, lésions cérébrales et déficits comportementaux et troubles, jeux et sports, théorie de la décision (théorie des jeux et économie comportementale), comportement animal (très peu de langage mais un milliard d’années de génétique partagée). De nombreux livres ont été écrits sur chacun de ces domaines de la psychologie intentionnelle. Les données de ce livre sont des descriptions, pas des explications qui montrent pourquoi notre cerveau le fait de cette façon ou comment il est fait. Comment pouvons-nous utiliser les phrases de leur manière (c.-à-d., connaître toutes leurs significations)? Il s’agit d’une psychologie évolutive qui fonctionne à un niveau plus fondamental, c’est-à-dire le niveau où Wittgenstein est le plus actif. Et il y a peu d’attention au contexte dans lequel les mots sont utilisés - une arène que Wittgenstein a lancée. Néanmoins, il s’agit d’une oeuvre classique et avec ces mises en garde est encore bien la peine de lire. Ceux qui souhaitent un cadre complet à jour pour le comportement humain de la vue moderne de deuxemssyst peuvent consulter mon livre 'The Logical Structure of Philosophy, Psychology, Mind and Language in Ludwig Wittgenstein and John Searle' 2nd ed (2019). Ceux qui s’intéressent à plus de mes écrits peuvent voir «Talking Monkeys --Philosophie, Psychologie, Science, Religion et Politique sur une planète condamnée --Articles et revues 2006-2019 3e ed (2019) et Suicidal Utopian Delusions in the 21st Century 4th ed (2019) et autres. (shrink)

O objetivo deste artigo é apontar cinco aspectos do pensamento nietzschiano que podem ser relevantes para os debates da filosofia da ciência em torno da natureza e representação do conhecimento científico. Para tanto, é realizada uma revisão de literatura com o objetivo de selecionar trechos de obras nietzschianas como O nascimento da tragédia, Genealogia da moral, A gaia ciência e outras que permitam interpretar Nietzsche como um filósofo da ciência preocupado com a construção do conhecimento cientifico sobre a realidade física. (...) Como resultado é possível identificar uma proposta epistemológica na perspectiva nietzschiana, cuja representação objetiva do mundo deve apontar para uma estética da vida. -/- The purpose of this article is to point out five aspects of Nietzschean thought that may be relevant to debates in the philosophy of science around the nature and representation of scientific knowledge. To this end, a literature review is carried out with the aim of selecting excerpts from Nietzschean works such as The Birth of Tragedy, Genealogy of Morals, The Gay Science and others that allow us to interpret Nietzsche as a philosopher of science concerned with the construction of scientific knowledge about the physical reality. As a result, it is possible to identify an epistemological proposal in the Nietzschean perspective, whose objective representation of the world should point to an aesthetics of life. (shrink)

Il s’agit d’un excellent examen des interactions génétiques / environnement sur le comportement et, en dépit d’être un peu daté, est une lecture facile et utile. Ils commencent par des études jumelles qui montrent l’impact écrasant de la génétique sur le comportement. Ils notent les études de plus en plus connues de Judith Harris qui étendent et résument les faits que l’environnement familial partagé n’a presque aucun effet sur le comportement et que les enfants adoptés grandissent pour être aussi différents (...) de leurs demi-frères et soeurs que les personnes choisies au hasard. Un point fondamental qu’ils (et presque tous ceux qui discutent de la génétique comportementale) ne parviennent pas à noter est que les centaines (des milliers selon votre point de vue) des universels comportementaux humains, y compris toutes les bases de nos personnalités, sont 100% déterminés par nos gènes, sans aucune variation dans les normales. Tout le monde voit un arbre comme un arbre et non une pierre, cherche et mange de la nourriture, se met en colère et jaloux, etc. Donc, ce dont ils parlent surtout ici, c’est de la quantité d’environnement (culture) qui peut influer sur la mesure dans laquelle les divers traits sont montrés, plutôt que leur apparence. Enfin, ils discutent de l’eugénisme de la manière politiquement correcte habituelle, à défaut de noter que nous et tous les organismes sommes les produits de l’eugénisme de la nature et que les tentatives de vaincre la sélection naturelle avec la médecine, l’agriculture, et la civilisation dans son ensemble, sont désastreuses pour toute société qui persiste à le faire. Jusqu’à 50% de toutes les conceptions, soit environ 100 millions par an, se terminent par un avortement spontané précoce, presque tous sans que la mère soit au courant. Cet abattage naturel de gènes défectueux stimule l’évolution, nous maintient relativement génétiquement sains et rend la société possible. Dysgenics est suffisant pour détruire la civilisation, mais la surpopulation sera do ild’abord. Ceux qui souhaitent un cadre complet à jour pour le comportement humain de la vue moderne de deuxemssyst peuvent consulter mon livre 'The Logical Structure of Philosophy, Psychology, Mind and Language in Ludwig Wittgenstein et John Searle' 2nd ed (2019). Ceux qui s’intéressent à plus de mes écrits peuvent voir «Talking Monkeys --Philosophie, Psychologie, Science, Religion et Politique sur une planète condamnée --Articles et revues 2006-2017' 3rd ed (2019) et autres. (shrink)

Although science is our most reliable producer of knowledge, it can also be used to create ignorance, unjustified doubt, and misinformation. In doing so, agnotological practices result not only in epistemic harms but also in social ones. A way to prevent or minimise such harms is to impede these ignorance-producing practices. In this paper, I explore various challenges to such a proposal. I first argue that reliably identifying agnotological practices in a way that permits the prevention of relevant harms is (...) more difficult than it might appear. I focus on an identifying criterion that many find apt for the task: bad faith motives. I then consider an objection—that reliable criteria are unnecessary to successfully address the concerns raised by agnotological strategies—and I show that it fails. I conclude by exploring other ways of conceptualising the problems attributed to agnotological practices. In particular, I challenge the focus on misinformation as the main problem of concern. (shrink)

In this chapter, we focus on animism and how it is studied in the cognitive science of religion and cultural anthropology. We argue that philosophers of religion still use (outdated) normative notions from early scientific studies of religion that go back at least a century and that have since been abandoned in other disciplines. Our argument is programmatic: we call for an expansion of philosophy of religion in order to include traditions that are currently underrepresented. The failure of philosophy of (...) religion to discuss and accommodate different perspectives means a large part of human religious beliefs, practices, and experiences remains outside its purview. As a point of focus, we examine animism in two cultures as a way to think about what sorts of questions and ideas an expansion of philosophy of religion into lesser-explored traditions could offer. (shrink)

According to Mary Midgley, philosophy is like plumbing: like the invisible entrails of an elaborate plumbing system, philosophical ideas respond to basic needs that are fundamental to human life. Melioristic projects in philosophy attempt to fix or reroute this plumbing. An obstacle to melioristic projects is that the sheer familiarity of the underlying philosophical ideas renders the plumbing invisible. Philosophical genealogies aim to overcome this by looking at the origins of our current concepts. We discuss philosophical concepts developed in Indigenous (...) cultures as a source of inspiration for melioristic genealogy. Examining the philosophical concepts of these communities is useful because it gives us a better idea of the range of ethical, political, and metaphysical approaches that exist in the world. Members of western societies do not get a clear view of this range, in part because living in large groups presents its own constraints and challenges, which limit philosophical options. We argue that features of Indigenous philosophies, such as egalitarianism and care for one's natural environment, are not inevitable byproducts of Native material conditions and lifestyles, but that they are deliberate forms of conceptual engineering. We propose that comparative philosophy is an integral part of the genealogical project. -/- . (shrink)

This paper examines the role of prestige bias in shaping academic philosophy, with a focus on its demographics. I argue that prestige bias exacerbates the structural underrepresentation of minorities in philosophy. It works as a filter against (among others) philosophers of color, women philosophers, and philosophers of low socio-economic status. As a consequence of prestige bias our judgments of philosophical quality become distorted. I outline ways in which prestige bias in philosophy can be mitigated.

Paying attention to the inner workings of mathematicians has led to a proliferation of new themes in the philosophy of mathematics. Several of these have to do with epistemology. Philosophers of mathematical practice, however, have not (yet) systematically engaged with general (analytic) epistemology. To be sure, there are some exceptions, but they are few and far between. In this chapter, I offer an explanation of why this might be the case and show how the situation could be remedied. I contend (...) that it is only by conceiving the knowing subject(s) as embodied, fallible, and embedded in a specific context (along the lines of what has been done within social and feminist epistemology) that we can pursue an epistemology of mathematics sensitive to actual mathematical practice. I further suggest that this reconception of the knowing subject(s) does not force us to abandon the traditional framework of epistemology in which knowledge requires justified true belief. It does, however, lead to a fallible conception of mathematical justification that, among other things, makes Gettier cases possible. This shows that topics considered to be far removed from the interests of philosophers of mathematical practice might reveal to be relevant to them. (shrink)

I argue that culpable ignorance can be irreducibly collective. In some cases, it is not fair to expect any individual to have avoided her ignorance of some fact, but it is fair to expect the agents together to have avoided their ignorance of that fact. Hence, no agent is individually culpable for her ignorance, but they are culpable for their ignorance together. This provides us with good reason to think that any group that is culpably ignorant in this irreducibly collective (...) sense is non-distributively collectively responsible for subsequent unwitting acts and consequences. (shrink)

Je montre dans ce texte que la thèse de Jean Wahl sur les Pluralistes d'Angleterre et d'Amérique n'est pas tant un tableau des pensées pluralistes qu'une problématisation du pluralisme. La révélation que Wahl va trouver à rebours de certains textes de William James, c'est celle d'un restant moniste, attentif au fond non relationnel de l'expérience, ce qui va le conduire à explorer, beaucoup plus hardiment que nombre de ses contempo- rains, les proximités entre James et Bradley. Cette voix moniste, que (...) l'on retrouverait derrière la lettre des «philosophies pluralistes», est le véritable enjeu de la thèse de 1920 qui, après un inventaire des critiques de l'unité abstraite, propose dans sa méditation conclusive une vision du monde dans laquelle, une fois la critique des abstractions du pluralisme opérée, subsiste ce sens du « particulier concret » qui en est la marque propre. Ce sera l'objet de la deuxième section. Alors qu'une partie du public français lit l'empirisme radical à travers la «volonté de croire», les derniers textes à partir des premiers, traduits et présentés dès leur parution par Renouvier dans La Critique, Wahl semble au contraire retrouver, dans les premiers textes l'accent des derniers, à travers l'insistance sur le fait brut de l'existence, hypothèse qui sera éclairée dans la troisième section. (shrink)

The objective of this work is to present Ludwig Wittgenstein's perspective on the impossibility of the existence of philosophical problems, to then reflect on the implications of such a perspective based on Popper's thought. For that, Wittgenstein's perspective, as exposed in his work Tractatus logico-philosophicus, is contrasted with Karl Popper's perspective presented in “The nature of philosophical problems and their scientific roots” (in Conjectures and refutations). The example of the problem faced by Kant in his work Critique of pure reason (...) will also be considered for the analysis of Wittgenstein's argument. According to Wittgenstein, philosophical problems are pseudo-problems because they have no solution. However, despite admitting the existence of pseudo-problems, Popper argues that factual, logical, or hybrid problems, under certain circumstances, can be philosophical. Thus, the aim is to contrast these two perspectives in order to emphasize how not all philosophical problems are pseudo-problems. (shrink)

A Crítica de Hume ao Argumento do Desígnio José Oscar de Almeida Marques Dep. de Filosofia – UNICAMP -/- RESUMO: É comum considerar que o chamado “argumento do desígnio” (o argumento a posteriori para provar a existência de Deus a partir da ordem e funcionalidade do mundo) teria sido refutado ou seriamente abalado por Hume. Mas a natureza e o alcance dessa alegada refutação são problemáticos, pois Hume muitas vezes expressou suas críticas através de seus personagens e evitou assumi-las diretamente (...) enquanto autor. Em vez de supor que Hume procedeu dessa forma apenas para disfarçar suas verdadeiras convicções e evitar um conflito com as autoridades eclesiásticas, proponho que sua posição nesse assunto não é tão categórica como às vezes se supõe, e que os famosos argumentos de Filo nos Diálogos mostram apenas que é possível que a ordem e funcionalidade do mundo tenham surgido sem a intervenção de um desígnio consciente, mas não podem por si sós dar a essa hipótese o mínimo grau de plausibilidade necessário para torná-la digna de uma séria consideração. De fato, antes da revolução explicativa operada por Darwin um século depois, ninguém estava realmente em condições de vislumbrar uma alternativa plausível à atuação de algum tipo de inteligência na geração da ordem e funcionalidade do mundo. ------------ Some Remarks on Hume’s Critique of the Argument from Design José Oscar of Almeida Marques Dep. of Philosophy - UNICAMP -/- ABSTRACT: The so-called “argument from design” (the a posteriori argument to prove the existence of God from the order and functionality of the world) is commonly considered to have been refuted or seriously impaired by Hume. But the nature and scope of this alleged refutation is problematic because Hume often expressed his critics through other characters’ mouth and avoided to assume them directly as author. Contrarily to the supposition that Hume proceeded in this way only to disguise his true convictions and to avoid a confrontation with the ecclesiastical authorities, I propose that his stance on the matter is not, in fact, as clear-cut as it is sometimes supposed, and that Philo’s famous arguments in the Dialogues show only that it is possible for the order and functionality of the world to have arisen without the intervention of an intelligent design, but cannot by themselves lend to this hypothesis the least degree of plausibility needed to make it worthy of serious consideration. In fact, before the explanatory revolution inaugurated by Darwin a century later, nobody was in position to envisage a plausible alternative to the operation of some sort or other of intelligence in the generation of the order and functionality of the world. (shrink)

As neuroscience progresses, we will not only gain a better understanding of how our brains work, but also a better understanding of how to modify them, and as a result, our mental states. An important question we are faced with is whether the state could be justified in implementing such methods on criminal offenders, without their consent, for the purposes of rehabilitation and reduction of recidivism; a practice that is already legal in some jurisdictions. By focusing on a prominent type (...) of view of free action, which I call bypassing views, this paper evaluates how such interventions may negatively impact the freedom of their subjects. The paper concludes that there will be a tension between the goals of rehabilitation and reduction of recidivism, on the one hand, and the negative impact such interventions may have on free action, on the other. Other things equal, the better that a particular intervention is at achieving the former, the more likely it is to result in the latter. (shrink)

Ce n’est pas un livre parfait, mais il est unique, et si vous écrémez les 400 premières pages ou plus, les 300 dernières (sur quelque 700) sont une assez bonne tentative d’appliquer ce qui est connu sur le comportement aux changements sociaux de la violence et des manières au fil du temps. Le sujet fondamental est le suivant : comment notre génétique contrôle-t-elle et limite-t-elle le changement social ? Étonnamment, il ne parvient pas à décrire la nature de la sélection (...) des parents (fitness inclusif) qui explique une grande partie de la vie sociale animale et humaine. Il n’a pas non plus (comme presque tout le monde) un cadre clair pour décrire la structure logique de la rationalité (LSR—terme préféré de John Searle) que je préfère appeler la psychologie descriptive de la pensée de haut ordre (DPHOT). Il aurait dû dire quelque chose sur les nombreuses autres façons d’abuser et d’exploiter les gens et la planète, car ceux-ci sont maintenant beaucoup plus graves que de rendre d’autres formes de violence presque hors de propos. Étendre le concept de violence pour inclure les-conséquences mondiales à long terme de la réplication des gènes de quelqu’un, et avoir une compréhension de la nature de la façon dont fonctionne l’évolution (c.-à-d., la sélection des parents) fournira une perspective très différente sur l’histoire, les événements actuels, et comment les choses sont susceptibles d’aller dans les quelques centaines d’années. On pourrait commencer par noter que la diminution de la violence physique au cours de l’histoire a été compensée (et rendue possible) par le viol sans pitié de la planète (c’est-à-dire par la destruction par les gens de l’avenir de leur propre descendant). Pinker (comme la plupart des gens la plupart du temps) est souvent distrait par les superficialités de la culture quand c’est la biologie qui compte. Voir mes critiques récentes de Wilson 'The Social Conquest of Earth' et Nowak and Highfield’s 'SuperCooperators' ici et sur le net pour un bref résumé de la vacuité de «véritable altruisme»(sélection de groupe), et le fonctionnement de la sélection des parents et l’inutilité et la superficialité de décrire le comportement en termes culturels. C’est la question classique de la nature/nourrir et la nature l’emporte nourrir - infiniment. Ce qui importe vraiment, c’est la violence faite à la terre par l’augmentation incessante de la population et de la destruction des ressources (en raison de la médecine et de la technologie et de la répression des conflits par la police et l’armée). Environ 200.000 personnes de plus par jour (un autre Las Vegas tous les 10 jours, un autre Los Angeles chaque mois), les 6 tonnes ou plus de la base va dans la mer / personne / année - environ 1% du total du monde disparaissant chaque année, etc. signifie que si un miracle se produit la biosphère et la civilisation va largement s’effondrer au cours des deux prochains siècles, et il y aura la famine, la misère et la violence de tous les types. Les manières, les opinions et les tendances des gens à commettre des actes de violence ne sont d’aucune pertinence à moins qu’ils ne puissent faire quelque chose pour éviter cette catastrophe, et je ne vois pas comment cela va se produire. Il n’y a pas de place pour les arguments, et aucun point non plus (oui je suis un fataliste), donc je vais juste faire quelques commentaires comme s’ils étaient des faits. N’imaginez pas que j’ai un intérêt personnel dans la promotion d’un groupe au détriment des autres. J’ai 78, n’ont pas de descendants et pas de proches parents et ne s’identifient à aucun groupe politique, national ou religieux et considèrent ceux que j’appartiens par défaut aussi répugnant que tout le reste. Les parents sont les pires ennemis de la vie sur Terre et, compte tenu de la vue générale des choses, les femmes sont aussi violentes que les hommes quand on considère le fait que la violence des femmes (comme la plupart de celle faite par les hommes) se fait en grande partie au ralenti, à une distance dans le temps et l’espace et la plupart du temps effectuée par procuration -par leurs descendants et par les hommes. De plus en plus, les femmes portent des enfants, qu’elles aient un compagnon ou non et que l’effet d’empêcher une femme de se reproduire est en moyenne beaucoup plus important que d’arrêter un homme, car ils constituent le goulot d’étranglement reproducteur. On peut considérer que les gens et leur progéniture méritent richement toute la misère vient leur chemin et (à de rares exceptions près) les riches et les célèbres sont les pires délinquants. Meryl Streep ou Bill Gates ou J.K Rowling et chacun de leurs enfants peuvent détruire 50 tonnes de terre d’o re plus chaque année pendant des générations dans l’avenir, tandis qu’un fermier indien et son peut détruire 1 tonne. Si quelqu’un nie que c’est très bien, et à leurs descendants, je dis "Bienvenue à l’enfer sur Terre"(WTHOE). Aujourd’hui, l’accent est toujours mis sur les droits de l’homme, mais il est clair que si la civilisation doit avoir une chance, les responsabilités humaines doivent remplacer les droits de l’homme. Personne n’obtient des droits sans être un citoyen responsable et la première chose que cela signifie est la destruction de l’environnement minimal. La responsabilité la plus fondamentale n’est pas les enfants à moins que votre société vous demande de les produire. Une société ou un monde qui permet aux gens de se reproduire au hasard sera toujours exploité par des gènes égoïstes jusqu’à ce qu’il s’effondre (ou atteint un point où la vie est si horrible qu’il ne vaut pas la peine de vivre). Si la société continue à maintenir les droits de l’homme comme primaires, à leurs descendants, on peut dire avec confiance "WTHOE". Ceux qui souhaitent un cadre complet à jour pour le comportement humain de la vue moderne de deuxemssyst peuvent consulter mon livre 'The Logical Structure of Philosophy, Psychology, Mind and Language in Ludwig Wittgenstein and John Searle' 2nd ed (2019). Ceux qui s’intéressent à plus de mes écrits peuvent voir «Talking Monkeys --Philosophie, Psychologie, Science, Religion et Politique sur une planète condamnée --Articles et revues 2006-2019 3e ed (2019) et Suicidal Utopian Delusions in the 21st Century 4th ed (2019) et autres. (shrink)

Vous obtenez un échantillon formidable de mauvaise écriture, des idées confuses et dépassées et un jargon obsolète. Si l’on a une bonne éducation actuelle, il est doublement douloureux de lire ce livre (et la plupart écrit sur le comportement humain). Douloureux parce qu’il est si torturé et déroutant, et puis encore quand vous vous rendez compte à quel point il est simple avec la psychologie moderne et la philosophie. La terminologie et les idées sont horriblement confuses et datées (mais (...) moins dans l’analyse de Wilber que dans ses sources). Ce livre et la plupart de ses sources sont des textes de psychologie en soi, bien que la plupart des auteurs ne s’en soient pas rendu compte. Il s’agit du comportement humain et du raisonnement sur les raisons pour lesquelles nous pensons et agissons comme nous le faisons et comment nous pourrions changer à l’avenir. Mais (comme toute une telle discussion jusqu’à récemment) aucune des explications n'est vraiment des explications, et donc ils ne donnent aucun aperçu du comportement humain. Personne ne discute des mécanismes mentaux impliqués. C’est comme décrire comment une voiture fonctionne by discuter du volant et du métal et de la peinture sans aucune connaissance du moteur, du carburant ou du train d’entraînement. En fait, comme la plupart des anciens «exemples» de comportement, les textes cite ici et les commentaires par Wilber sont souvent plus intéressants pour ce genre de choses qu’ils acceptent (et omettre!) comme explications, et le genre de raisonnement ils utilisation, que pour le contenu réel. Si l’on est sur la philosophie et la psychologie cognitive et évolutive, la plupart de ce qui est archaïque. Comme presque tout le monde (érudits et public—e. g. voir mon examen de La Liberté Evoluie de Dennett et d’autres livres), il ne comprend pas que les bases de la religion et l’éthique - en fait tout comportement humain, sont programmés dans nos gènes. Une révolution dans la compréhension de nous-mêmes a eu lieu alors qu’il écrivait ses nombreux livres et il l’a passé par. Ceux qui souhaitent un cadre complet à jour pour le comportement humain de la vue moderne de deux systemes peuvent consulter mon livre 'The Logical Structure of Philosophy, Psychology, Mind and Language in Ludwig Wittgenstein and John Searle' 2nd ed (2019). Ceux qui s’intéressent à plus de mes écrits peuvent voir «Talking Monkeys --Philosophie, Psychologie, Science, Religion et Politique sur une planète condamnée --Articles et revues 2006-2019 3e ed (2019) et Suicidal Utopian Delusions in the 21st Century 4th ed (2019) et autres. (shrink)

Le matérialisme, le réductionnisme, le comportementalisme, le fonctionnalisme, la théorie des systèmes dynamiques et le computationalisme sont des vues populaires, mais Wittgenstein leur a montré qu’ils étaient incohérents. L’étude du comportement englobe toute la vie humaine, mais le comportement est en grande partie automatique et inconscient et même la partie consciente, la plupart du temps exprimée dans le langage (que Wittgenstein équivaut à l’esprit), n’est pas perspicace, il est donc essentiel d’avoir un cadre que Searle appelle la structure logique de (...) la rationalité (LSR) et j’appelle la psychologie descriptive de la pensée de l’ordre supérieur (DPHOT). Après avoir résumé le cadre élaboré par Wittgenstein et Searle, tel qu’étendu par la recherche de raisonnement moderne, je montre les insuffisances dans les vues de Carruthers, qui imprègnent la plupart des discussions de comportement, y compris les sciences comportementales contemporaines. Je maintiens que son livre est un amalgame de deux livres, l’un un résumé de la psychologie cognitive et l’autre un résumé des confusions philosophiques standard sur l’esprit avec un nouveau jargon ajouté. Je suggère que ce dernier devrait être considéré comme incohérent ou comme une vue de dessin animé de la vie et que de prendre Wittgenstein à sa parole, nous pouvons pratiquer l’autothérapie réussie en considérant la question de l’esprit / corps comme une question de langue / corps. Ceux qui souhaitent un cadre complet à jour pour le comportement humain de la vue moderne de deux systemes peuvent consulter mon livre 'The Logical Structure of Philosophy, Psychology, Mind and Language in Ludwig Wittgenstein and John Searle' 2nd ed (2019). Ceux qui s’intéressent à plus de mes écrits peuvent voir «Talking Monkeys --Philosophie, Psychologie, Science, Religion et Politique sur une planète condamnée --Articles et revues 2006-2019 3e ed (2019) et Suicidal Utopian Delusions in the 21st Century 4th ed (2020) et d'autres. (shrink)

In search of our highest capacities, cognitive scientists aim to explain things like mathematics, language, and planning. But are these really our most sophisticated forms of knowing? In this paper, I point to a different pinnacle of cognition. Our most sophisticated human knowing, I think, lies in how we engage with each other, in our relating. Cognitive science and philosophy of mind have largely ignored the ways of knowing at play here. At the same time, the emphasis on discrete, rational (...) knowing to the detriment of engaged, human knowing pervades societal practices and institutions, often with harmful effects on people and their relations. There are many reasons why we need a new, engaged—or even engaging—epistemology of human knowing. The enactive theory of participatory sense-making takes steps towards this, but it needs deepening. Kym Maclaren’s idea of letting be invites such a deepening. Characterizing knowing as a relationship of letting be provides a nuanced way to deal with the tensions between the knower’s being and the being of the known, as they meet in the process of knowing-and-being-known. This meeting of knower and known is not easy to understand. However, there is a mode of relating in which we know it well, and that is: in loving relationships. I propose to look at human knowing through the lens of loving. We then see that both knowing and loving are existential, dialectic ways in which concrete and particular beings engage with each other. (shrink)

Bien sûr, «la philosophie des sciences sans l’histoire des scien­ces est vide et l’histoire des sciences sans la philosophie des sciences est aveugle» (Lakatos), mais cette formule célèbre ne méconnaît-elle pas l’importance dissymétrique de cette relation de dépendance réci­proque ? En effet, ne pourrait-on pas soute­nir que les philoso­phes des sciences désireux d’arriver à une juste et saine philosophie des sciences ont besoin, pour ce faire, des travaux des historiens des sciences, bien plus que ces der­­niers n’ont (...) besoin, pour leurs recons­tructions historiques, des écrits des philosophes des sciences ? Telle est la thèse, quelque peu provocatrice, que l’auteur tente de défendre : un séminaire ne doit-il pas être un lieu de débat ? ––– Of course, «the philosophy of science is empty without the history of science and the history of science is blind without the philosophy of science» (Lakatos). But does not this famous formula fail to recognize the importance of the dyssymetry of this relationship of mutual dependence ? Could it not be main­tained that the philos­ophers of science, in their search for a correct and healthy philos­ophy of science, need the works of the historians of science far more than the latter need the works of the philosophers of science for their historical work ? This is the somewhat provocative thesis we shall attempt to defend : should not a seminar be a forum for debate ? (shrink)

Little is known about the aetiology of philosophical intuitions, in spite of their central role in analytic philosophy. This paper provides a psychological account of the intuitions that underlie philosophical practice, with a focus on intuitions that underlie the method of cases. I argue that many philosophical intuitions originate from spontaneous, early-developing, cognitive processes that also play a role in other cognitive domains. Additionally, they have a skilled, practiced, component. Philosophers are expert elicitors of intuitions in the dialectical context of (...) professional philosophy. If this analysis is correct, this should lead to a reassessment of experimental philosophical studies of expertise. (shrink)

We are addressing this letter to the editors of Philosophical Psychology after reading an article they decided to publish in the recent vol. 33, issue 1. The article is by Nathan Cofnas and is entitled “Research on group differences in intelligence: A defense of free inquiry” (2020). The purpose of our letter is not to invite Cofnas’s contribution into a broader dialogue, but to respectfully voice our concerns about the decision to publish the manuscript, which, in our opinion, fails to (...) meet a range of academic quality standards usually expected of academic publications. (shrink)

According to Friedrich Schleiermacher, religiosity is rooted in feeling (Gefühl). As a result of our engagement with the world, on which we depend and which we can influence, we have both a sense of dependence and of freedom. Schleiermacher speculated that a sense of absolute dependence in reflective beings with self-consciousness (human beings) gave rise to religion. Using insights from contemporary philosophy of biology and cognitive science, I seek to naturalize Schleiermacher's ideas. I moreover show that this naturalization is in (...) line with Schleiermacher's outlook on biology, as he already had evolutionary considerations in mind when he wrote the Christian Faith (1830). While Schleiermacher rejects natural theology in a narrow sense (proofs for the existence of God), his project is natural theological in a broader sense, as it roots religion in experiences that we can examine using naturalistic theories. (shrink)

A common style of argument in the literature on free will and moral responsibility is the Manipulation Argument. These tend to begin with a case of an agent in a deterministic universe who is manipulated, say, via brain surgery, into performing some action. Intuitively, this agent is not responsible for that action. Yet, since there is no relevant difference, with respect to whether an agent is responsible, between the manipulated agent and a typical agent in a deterministic universe, responsibility is (...) not compatible with the truth of determinism. In response, some theorists have argued that there is a relevant difference, and have developed two sorts of accounts of that difference: bypassing views, and manipulator-focused views. Manipulator-focused views suggest that the difference concerns the presence of a manipulator, whereas bypassing views suggest that the relevant difference concerns the fact that the action issues from attitudes that the manipulated agent acquired in a way that bypassed her capacities for control over her mental life. One sort of case used to decide between these sorts of accounts is a case of machine induction, which is just like a manipulation case, yet the change in the agent is the result of some natural force. Against the received view, Xiaofei Liu argues that such cases pose problems for bypassing views, and favor manipulator-focused views instead. This paper addresses Liu’s arguments, as well as a variety of cases, concluding that cases of machine induction do not provide motivation for a bypassing theorist to adopt a manipulator-focused view. (shrink)

ABSTRACTA longstanding tradition in philosophy distinguishes between knowthatand know-how. This traditional “anti-intellectualist” view is soentrenched in folk psychology that it is often invoked in supportof an allegedly equivalent distinction between explicit and implicitmemory, derived from the so-called “standard model of memory.”In the last two decades, the received philosophical view has beenchallenged by an “intellectualist” view of know-how. Surprisingly, defenders of the anti-intellectualist view have turned to the cognitivescience of memory, and to the standard model in particular, todefend their view. Here, (...) I argue that this strategy is a mistake. As it turns out, upon closer scrutiny, the evidence from cognitivepsychology and neuroscience of memory does not support theanti-intellectualist approach, mainly because the standard modelof memory is likely wrong. However, this need not be interpretedas good news for the intellectualist, for it is not clear that theempirical evidence necessarily supp... (shrink)

During the first half of the twentieth century, many philosophers of memory opposed the postulation of memory traces based on the claim that a satisfactory account of remembering need not include references to causal processes involved in recollection. However, in 1966, an influential paper by Martin and Deutscher showed that causal claims are indeed necessary for a proper account of remembering. This, however, did not settle the issue, as in 1977 Malcolm argued that even if one were to buy Martin (...) and Deutscher’s argument for causal claims, we still don’t need to postulate the existence of memory traces. This paper reconstructs the dialectic between realists and anti-realists about memory traces, suggesting that ultimately realists’ arguments amount to inferences to the best explanation. I then argue that Malcolm’s anti-realist strategy consists in the suggestion that causal explanations that do not invoke memory traces are at least as good as those that do. But then, Malcolm, I argue that there are a large number of memory phenomena for which explanations that do not postulate the existence of memory traces are definitively worse than explanations that do postulate them. Next, I offer a causal model based on an interventionist framework to illustrate when memory traces can help to explain memory phenomena and proceed to substantiate the model with details coming from extant findings in the neuroscience of memory. (shrink)

Philosophers of science, particularly those working on science and values, often talk about the need for science to be socially responsible. However, what this means is not clear. In this paper, we review the contributions of philosophers of science to the debate over socially responsible science and explore the dimensions that a fruitful account of socially responsible science should address. Our review shows that offering a comprehensive account is difficult. We contend that broad calls for socially responsible science that fail (...) to attend to relevant dimensions are not the solution, as they preclude meaningful changes to research institutions and practices. We conclude that narrower, more explicit accounts are more likely to lead to substantive transformation. (shrink)

Background We investigated the personal philosophies of eight persons with a tetraplegic condition (four male, four female), all living in Sweden with a chronic spinal cord injury (SCI) and all reporting a good life. Our purpose was to discover if there is a philosophical mindset that may play a role in living a good life with a traumatic SCI. Methods Two rounds of in-depth qualitative interviews were performed by the same interviewer, a philosophical practitioner by training (de Miranda). The second (...) round systematically covered the following elements: bodily sense, sense of self, sense of belonging, sense of the possible, sense of purpose and philosophical sense. This six-step method developed by de Miranda is called SMILE_PH, an acronym for Sense-Making Interviews Looking at Elements of Philosophical Health. Results All the interviewees, as a consequence of their trauma, reported having gone through a reinvention of themselves which implied questioning the meaning and purpose of their life in particular and life in general. A philosophical rather than realistic sense of the possible was abstracted toward teleological growth. All interviewees developed a sense of purpose based on self-interested altruism and solidarity with disabled peers. Conclusions To reinvent a good life with SCI, in addition to physical training and willpower, one needs to consider philosophical questions about the self and life, what Kant called the cosmic interests of reason: What may I hope? What must I do? What can I know? Our results indicate that we should, in the future, explore what the philosophical health approach may bring to rehabilitation processes in the months or years that follow the trauma. (shrink)

In this chapter, Grace Andrus de Laguna and Theodore de Laguna critically examine the pragmatist theory of knowledge and offer their own alternative to it.

Philosophers often write in a particular mood; their work is playful, strident, strenuous, or nostalgic. On the face of it, these moods contribute little to a philosophical argument and are merely incidental. However, I will argue that the cognitive science of moods and emotions offers us reasons to suspect that mood is relevant for philosophical texts. I use examples from Friedrich Nietzsche and Rudolph Carnap to illustrate the role moods play in their arguments. As readers and writers of philosophical texts, (...) we do well to attend to mood. (shrink)

In their simplest form, consensus gentium arguments for theism argue that theism is true on the basis that everyone believes that theism is true. While such arguments may have been popular in history, they have all but fallen from grace in the philosophy of religion. In this short paper, we reconsider the neglected topic of consensus gentium arguments, paying particular attention to the value of such arguments when deployed in the defence of theistic belief. We argue that while consensus gentium (...) arguments are unlikely to offer anything close to overwhelming support for theism, their probative value is nevertheless underappreciated, and that they have been unfairly maligned as a consequence. (shrink)

In this chapter, Grace Andrus de Laguna presents and argues for perspectivism about perception.

Contemporary political philosophy is, to a certain degree, dominated by a family of theories that invoke hypothetical procedures as a method of normative justification. This article intends to analyze Axel Honneth’s critique of the so-called “proceduralism” in theories of justice, as well as to examine the author’s alternative proposal for a justification method, what he calls “normative reconstruction”. Honneth’s complaints are divided in three parts: critiques of the understanding of justice, the method of justification, and the scope of proceduralist theories (...) of justice are raised, each one receiving an alternative formulation by the author. After reading texts by Axel Honneth, John Rawls — author of "A theory of justice", in which he presents one of the most well-known proceduralist arguments — Jürgen Habermas and Nancy Fraser, who raise problems for Honneth’s normative reconstruction, we suspect that even though Honneth’s critique of proceduralism and his proposal of normative reconstruction seem initially plausible, they are only possible if we abandon the framework of political philosophy to do what is usually called “social philosophy”. (shrink)

In this paper, I interview Francesca De Vecchi (Full Professor of Theoretical Philosophy in Vita-Salute San Raffaele University) about her qualitative ontology and its social and normative implications. If at the foundation of our lifeworld there are significantly qualitative experiences, phenomenology can investigate the most important contemporary issues, such as gender disparity, socio-virtuality depersonalizations and political urgencies.

Religious disagreement is an emerging topic of interest in social epistemology. Little is known about how philosophers react to religious disagreements in a professional context, or how they think one should respond to disagreement. This paper presents results of an empirical study on religious disagreement among philosophers. Results indicate that personal religious beliefs, philosophical training, and recent changes in religious outlook have a significant impact on philosophers' assessments of religious disagreement. They regard peer disagreement about religion as common, and most (...) surveyed participants assume one should accord weight to the other's opinion. Theists and agnostics are less likely to assume they are in a better epistemic position than their interlocutors about religious questions compared with atheists, but this pattern only holds for participants who are not philosophers of religion. Continental philosophers think religious beliefs are more like preferences than analytic philosophers, who regard religious beliefs as fact-like. (shrink)

The present article is a primary introduction to the semi-structured interviewing method SMILE_PH, an acronym for Sense-Making Interviews Looking at Elements of Philosophical Health. Beyond grounding this new methodology theoretically (a work that is started here but will in the future necessitate several developments), the main motivation here is pragmatic: to provide the recent philosophical health movement with a testable method and show that philosophically-oriented interviews are possible in a manner that can be reproduced, compared, tested and used systematically with (...) a population that has received no training in philosophy. The SMILE_PH approach was conceived by the author during an ethically approved pilot study focused on the philosophy of life of persons living with spinal cord injury (SCI), with the intention of rectifying the epistemic obstacles generated by rationalist, Socratic or unstructured ways of in-depth interviewing. The six-step structure of the method is also inspired by hundreds of individual dialogue sessions with philosophical counselees, led by the author between 2018 and 2022: the SMILE_PH method progressively gathers phenomenological data about 1 – our bodily sense, 2 – our sense of self, 3 – our sense of belonging, 4 – our sense of the possible, 5 – our sense of purpose and 6 – our philosophical sense. (shrink)