À propos de : Catherine et Raphaël Larrère, Penser et agir avec la nature : Une enquête philosophique, Paris, La Découverte, 2015. -/- L’idée d’une nature sauvage à protéger des avancées techniques ne prend en compte ni la complexité des artefacts, ni ce qu’implique aujourd’hui la protection de la nature. En mettant l’accent sur la notion de biodiversité, C. et R. Larrère cherchent à donner un nouveau fondement à l’écologie politique.

Hui Shi (370-310B.C.E.?) is a unique one among the pre-Qin scholars. The object and orientation of his scholarship emphasized on “chasing after the materials” or the research for objective knowledge of natural things. He shows a tendency of tolerating and advocating diversity and variety, and intentionally pursuing new and unusual ideas. In certain degree he judges the value of knowledge by its truthfulness rather than its usefulness. As pointed out by Wing-tsit Chan, Hui shi represents a “tendency in ancient China (...) toward intellectualism for its own sake”. (shrink)

Ce texte a été présenté lors de la journée d'études « CHANGER DE RYTHME, CHANGER DE SENS » organisée par Maria Manca (Paris 7), Jean Lambert (Paris 10) et Sandra Bornand (CNRS/LLACAN), journée dont on trouvera le programme ici. L'augmentation du nombre des études rythmiques La première chose qui saute aux yeux quand on traverse les textes consacrés récemment aux phénomènes rythmiques ou utilisant le rythme comme concept opératoire – toutes définitions confondues –, c'est tout simplement l'augmentation (...) - 3. (...) Sur le concept de rythme – Nouvel article. (shrink)

Dans 'Godel’s Way', trois éminents scientifiques discutent de questions telles que l’indécidabilité, l’incomplétude, le hasard, la calculabilité et la paraconsistence. J’aborde ces questions du point de vue de Wittgensteinian selon lesquelles il y a deux questions fondamentales qui ont des solutions complètement différentes. Il y a les questions scientifiques ou empiriques, qui sont des faits sur le monde qui doivent être étudiés de manière observationnelle et philosophique quant à la façon dont le langage peut être utilisé intelligiblement (qui incluent certaines (...) questions en mathématiques et en logique), qui doivent être décidés en regardant un comment nous utilisons réellement des mots dans des contextes particuliers. Lorsque nous obtenons clair sur le jeu de langue que nous jouons, ces sujets sont considérés comme des questions scientifiques et mathématiques ordinaires comme les autres. Les idées de Wittgenstein ont rarement été égalées et jamais dépassées et sont aussi pertinentes aujourd’hui qu’elles l’étaient il y a 80 ans lorsqu’il a dicté les Livres Bleus et Brown. Malgré ses défauts, vraiment une série de notes plutôt qu’un livre fini, c’est une source unique du travail de ces trois savants célèbres qui travaillent aux confins de la physique, des mathématiques et de la philosophie depuis plus d’un demi-siècle. Da Costa et Doria sont cités par Wolpert (voir ci-dessous ou mes articles sur Wolpert et mon examen de Yanofsky 'The Outer Limits of Reason') depuis qu’ils ont écrit sur le calcul universel, et parmi ses nombreuses réalisations, Da Costa est un pionnier dans la paraconsistence. -/- Ceux qui souhaitent un cadre complet à jour pour le comportement humain de la vue moderne de deux système peuvent consulter mon livre 'The Logical Structure of Philosophy, Psychology, Mind and Language in Ludwig Wittgenstein and John Searle' 2nd ed (2019). Ceux qui s’intéressent à plus de mes écrits peuvent voir «Talking Monkeys --Philosophie, Psychologie, Science, Religion et Politique sur une planète condamnée --Articles et revues 2006-2019 » 3e ed (2019) et Suicidal Utopian Delusions in the 21st Century 4th ed (2019) et autres. (shrink)

Dans cette entrée, après une introduction qui servira de cadre à notre discussion (section 1.), nous allons présenter et analyser des définitions du concept « Art ». Nous discuterons brièvement les définitions classiques les plus influentes puis nous nous concentrerons sur les principales définitions contemporaines. -/- Nous verrons pourquoi les définitions classiques sont aujourd’hui considérées comme insatisfaisantes (2.a.), et comment les philosophes, à partir de la seconde moitié du XXème siècle ont tenté de pallier leurs défauts. Dans les grandes lignes, (...) le problème principal soulevé à l’encontre des théories classiques est qu’elles cherchent toutes l’essence de l’art dans un trait caractéristique qui serait reconnaissable dans les œuvres elles-mêmes. Les théories contemporaines répondent à ce problème principalement de quatre façons, comme on le verra dans les sections 2.b à 2.d. Les théories sceptiques (2.b.) défendent qu’il est dès lors impossible de définir l’art – qu’on peut au mieux en donner certains caractères typiques, des airs de famille. Les théories relationnalistes (2.c.) défendent que ce qui fait qu’une chose est de l’art est à trouver en dehors de celle-ci, notamment dans les relations qu’elle entretient avec son contexte de création ou de présentation. Les théories néo-classiques (2.d.) continuent à chercher l’essence de l’art dans un trait caractéristique reconnaissable dans les œuvres elles-mêmes tout en prenant en compte les réactions sceptiques ou relationnalistes. Enfin, la théorie du ‘renvoi de la balle’ (2.e.) défend que l’on ne peut pas définir l’art mais seulement des sous-catégories comme la musique, la sculpture, les installations, les performances, etc. -/- Nous présenterons les avantages et les inconvénients principaux des théories contemporaines. Nous verrons qu’aucune n’est dénuée de problèmes, expliquant pourquoi il n’existe pas de consensus sur une définition de l’art aujourd’hui. Nous verrons également que – à l’exception d’un certain scepticisme qui jette, semble-t-il, trop vite l’éponge – chacune de ces théories amène, par son originalité, à une compréhension nouvelle et plus profonde de cette notion extrêmement complexe qu’est le concept « Art ». (shrink)

Après avoir introduit la notion d’espace public dans le contexte de la « théorie générale de la société » avec laquelle Habermas a entrepris une reconstruction de l’évolution des systèmes sociaux et, aussi, de la naissance de la sphère publique au cœur des sociétés bourgeoises et des changements à travers et au-delà des sociétés de masse, cet article se propose d’élaborer un cadre analytique du modèle habermasien de la sphère politique publique, décrivant aujourd’hui sa structure et ses fonctions spécifiques, par (...) rapport à la société civile et au système politique (fonctions de «caisse de résonance », « filtre », « contrôle » et « pression de rationalisation »). Dans un effort pour clarifier le «sens critique» d’un modèle de recherche « normatif » dans son contenu, mais suffisamment « réaliste », Habermas remonte à deux questions essentielles pour des sciences de la communication: a) l’indépendance des médias de masse; et b) les leur effets sur l’auditoire. Ce passage permet de mettre en évidence la « structure » et la « qualité » de la discussion publique. (shrink)

Alors que le débat sur le caractère scientifique ou pseudo-scientifique de l’agriculture biodynamique occupe régulièrement le débat public, l’histoire et la philosophie des sciences ne semblent que très peu s’être emparées de ce sujet. La thèse défendue ici est double : tout d’abord, si l’agriculture biodynamique rencontre un relatif succès aujourd’hui, cela tient sans doute au fait que son théoricien, R. Steiner, a été un des premiers à critiquer le paradigme qui domine l’agronomie, ou en tout cas l’agriculture, depuis plus (...) d’un siècle. Cette critique semble d’ailleurs se maintenir dans ses motifs tout au long du XXe siècle, jusqu’à une certaine critique contemporaine de l’agro-industrie et de ses conséquences désastreuses sur l’environnement. Or, et c’est la seconde thèse défendue ici, cette critique semble méconnaître voire occulter la réalité des débats internes qui ont traversé l’agronomie au cours du XXe siècle et qui continuent de l’agiter aujourd’hui : l’agronomie système a ainsi par exemple intégré dans ses objets des éléments de l’agriculture biodynamique. Selon nous, le problème principal est que l’agronomie est souvent abordée selon une approche externaliste, qui doit impérativement être complétée par une approche internaliste afin tout d’abord de distinguer ce qui relève de la science et ce qui relève du mysticisme, et ensuite de saisir toute la richesse historique et épistémologique de l’agronomie. (shrink)

« La tradition a longtemps considéré l’homme comme une exception au sein de la nature, lui concédant le pouvoir de la dominer et le droit de l’exploiter à son avantage. Aujourd’hui, à l’inverse, l’homme n’occupe plus tant le sommet de l’ordre de la création que l’épicentre d’une catastrophe en cours. Une nouvelle innocence semble requise pour habiter plus harmonieusement la nature. Seulement, nous rencontrons ici un paradoxe, car c’est aussi l’ingénuité technique qui est chargée de surmonter la crise écologique. Dans (...) le présent texte, nous tenterons de dénouer ce paradoxe par le biais des Deux leçons sur l’animal et l’homme de Gilbert Simondon, en revenant sur deux motifs qui s’opposent seulement en apparence : d’un côté, la vision démiurgique de l’homme comme grand artisan, ancrée dans le mythe platonicien du Timée, et de l’autre, la vision axiologique et éthique de l’homme, rendue emblématique par le sermon aux oiseaux de Saint François d’Assise. L’importance de la légende de Saint François d’Assise pour le canon apocalyptique du xiii ème siècle nous permettra de relier cette vision éthique au mythe platonicien, nous amenant, au final, à suggérer une alternative aux visions apocalyptiques de l’Anthropocène, appuyée sur l’originalité de la conception de la nature dans la pensée simondonienne. ». (shrink)

« En écrivant son Traité de l’Interprétation, Aristote a trempé sa plume à l’encre de son esprit ! » L’antique remarque de Cassiodore vaut encore aujourd’hui tant la matière étudiée est complexe et le style ramassé. Aristote démonte les mécanismes du langage philosophique, aux confins de la linguistique et de la métaphysique. Il offre à cette occasion des développements fondateurs sur la formulation de la vérité, les règles de mise en contradiction, les propositions universelles, la contingence des jugements sur le (...) futur, ou encore les redoutables énonciations modales. S’appuyant sur ses prédécesseurs, Thomas d’Aquin en rédige un commentaire hautement structuré, reconnu comme l’un des plus explicites. Demeuré cependant inachevé, il est complété par Thomas de Vio, dit Cajetan, un des premiers grands thomistes et maître logicien. C’est de l’ensemble de ces deux parties de commentaires que nous proposons la traduction ; la seconde pour la première fois en langue française. (shrink)

Malgré les critiques de la théorie de Karl Popper sur la falsifiabilité pour la démarcation entre la science et la non-science, principalement la pseudo-science, ce critère est toujours très utile et parfaitement valide après avoir été perfectionné par Popper et ses disciples. De plus, même dans sa version originale, qualifiée de « dogmatique » par Lakatos, Popper n’a pas affirmé que cette méthode constituait un critère absolu de démarcation : un seul contre-exemple ne suffit pas à falsifier une théorie ; (...) une théorie peut légitimement être sauvée de la falsification en introduisant une hypothèse auxiliaire. Comparé à la théorie des révolutions de Kuhn, de qui lui-même s'est dissocié pour la transformer en une théorie des « micro-révolutions », j'estime que la méthode de démarcation de Popper, ainsi que le développement ultérieur proposé par lui, incluant la corroboration et la vraisemblance, même imparfait, n’est pas seulement valable aujourd’hui, mais c’est la meilleure méthodologie de démarcation. -/- SOMMAIRE: -/- Abstract Introduction 1. Le problème de la démarcation 2. Pseudoscience 3. Falsifiabilité 4 Falsification et réfutation 5 Extension de la falsifiabilité 6. Critiques de la falsifiabilité 7 Support de la falsifiabilité 8 Tendance actuelle Conclusions Bibliographie Notes -/- DOI: 10.13140/RG.2.2.19124.60805 . (shrink)

James a maintes fois célébré les rencontres philosophiques et l’on sait les efforts de James et de Bergson pour se voir, lors des passages de James en Europe. Proximité physique ne signifie évidemment pas convergence ni capillarité philosophiques, comme l’apprend à ses dépens Agathon dans le Banquet de Platon. Or, le rapprochement, mais aussi les confusions, entre la philosophie de Bergson et celle de James, voire entre « bergsonisme » et « pragmatisme », restent un passage obligé de l’étude des (...) deux hommes. Si cette confusion — peut-être ces familles de confusions — sont caractéristiques du début du XXe siècle , il serait sans doute illusoire de croire que nous en sommes sortis aujourd’hui. C’est en France une expérience encore très répandue chez le jamesien que devoir se justifier par rapport au « bergsonisme », et c’en est une autre pour le « bergsonien » que de devoir dire qu’il n’est pas forcément « pragmatiste ». Ces glissements ont déjà été maintes fois analysés et je tiendrai ici pour acquis que Horace Kallen , Floris Delattre , Ralph Barton Perry et Millic Capek , qui ont procédé à la revue de détail, nous ont donné suffisamment d’éléments pour qu’il ne soit pas nécessaire de reprendre le dossier dans son ensemble. Le propos sera plutôt de décomposer un travers de lecture que l’on inflige généralement aux deux auteurs à partir d’un terrain plus limité : le thème du « courant », ou flux (stream), de conscience, thème prétendument commun aux deux hommes. Je vais pour cela tenter d’identifier, dans la première section, deux grandes manières d’aborder le rapport entre les deux hommes qui ont conduit à méconnaître leur apport propre. L’une interdit tout simplement de les lire comme philosophes, même si elle est couramment pratiquée, ce que j’illustrerai à la lumière de deux exemples. L’autre type de lecture engage, lui, un contresens sur la thèse même de James, et c’est ici que la face critique de ce chapitre se retourne en argument positif. Le cœur de ce contresens est de croire que James aurait introduit le thème du courant de pensée ou de conscience, et que ce serait là son originalité. Or, comme il est normal chez un auteur pragmatiste après tout, l’originalité réside dans l’usage qui est fait de ce thème. En examinant dans la deuxième section les rouages de ce contresens, dont il n’est pas certain que tous les lecteurs de Bergson l’aient totalement évité alors même qu’ils pensaient le déposer, on tentera donc de préciser tout d’abord en quoi le thème lui-même n’est pas spécifiquement jamesien, ensuite en quoi le propos de James n’est pas tant de décrire ce flux pour lui-même que de nous expliquer ce qui nous guette si nous le négligeons systématiquement, enfin quelles sont les fonctions remplies par les passages sur le courant de conscience dans l’argument de James. (shrink)

Quand on se penche sur l’héritage philosophique de Turing, deux risques se posent. Le premier, c’est de le réduire à son test célèbre (Turing 1950). Ce qui a toutefois le mérite de la clarté. N’importe qui peut reconnaître la contribution en question et la situer dans le débat important sur la philosophie de l’intelligence artificielle. Le second risque est de le diluer dans un récit universel, faisant des idées deTuring les graines de tout ce que nous faisons et savons aujourd’hui. (...) Ceci a l’avantage de reconnaître la grandeur de ce génie. Cependant, dans un cas comme dans l’autre, nous allons probablement moins identifier les contributions conceptuelles deTuring qui nous ont aidés à forger un discours philosophique contemporain et qui méritent d’être approfondies et développées. Pour éviter ces deux risques, je me concentrerai dans les pages suivantes sur trois leçons philosophiques spécifiques, qui me semblent particulièrement significatives pour l’émergence de la philosophie de l’information et ses développements. Je ne propose pas ici une analyse philologique ni savante,mais un exercice minimaliste, herméneutique. Façon de faire écho àla démarche deTuring et de rendre hommage àson génie extraordinaire :ses interprètes n’ont pas fini de tirer parti de son héritage intellectuel. Je souhaite qu’un jourTuring devienne aussi important que Frege dans notre canon philosophique. (shrink)

(Spanish) RESUMEN: La libertad absoluta postulada por Viktor Emil Frankl y Jean-Paul Sartre, la Shoah y la creencia en un dios omnipotente, bueno y justo parecen contradecirse. La pregunta por el sentido del sufrimiento de las víctimas del Holocausto (la verdadera catástrofe, el mayor crimen contra la humanidad), simbolizado por Auschwitz, y como punto de inflexión en la historia, es terriblemente dolorosa y parece no tener una respuesta filosófica ni teológica. A mi juicio, es importantísimo distinguir entre las víctimas inocentes (...) de la Shoah que perecieron y las víctimas inocentes que sufrieron un verdadero infierno y perdieron a sus seres queridos, pero que lograron sobrevivir. Ambas son víctimas, por supuesto, pero así como encontrarle un posible sentido al sufrimiento de las víctimas masacradas y gaseadas podría suponer un insulto a su sufrimiento y agonía –en especial, al horror que sufrieron los niños–, el horrible sufrimiento de los supervivientes pudo dar, tal vez, de alguna manera, un sentido a sus vidas después de la liberación de los campos de concentración y exterminio, ya fuera como voz, como protesta o como simple supervivencia. Frankl apuesta por un sentido último (que abraza el sentido del sufrimiento de las víctimas), y Sartre, aunque parezca no apostar por sentido alguno, volcó su vida al compromiso político después de la Segunda Guerra Mundial, y ello parece vislumbrar una minúscula pizca de sentido después de la barbarie. La filosofía de Frankl es un sí a la vida incluso en las situaciones más extremas, un grito casi nietzscheano que exalta el valor de la vida más allá de cualquier sufrimiento. Frankl, padre de la logoterapia y superviviente del Holocausto, abre una puerta a Dios al hablar de un dios inconsciente, una dimensión suprahumana y una fe incondicional, y define la religión como espiritualidad y como la búsqueda del hombre por el sentido último. Según Frankl, la libertad no se contradice con Dios, y la religión existe no a raíz de la barbarie, sino a pesar de la barbarie. El existencialismo sartreano es una filosofía de la libertad radical y de la responsabilidad. El hombre está condenado a ser libre. El ser humano es un ser en el que la existencia precede a la esencia. Somos totalmente responsables de lo que somos. Sartre afirma que la libertad humana es incompatible con Dios. En un mundo sin Dios, la moral la construyen los hombres, con sus propias decisiones y sus acciones, y la existencia y el sufrimiento de las víctimas no tienen sentido alguno. Sartre define al hombre como libertad, responsabilidad, angustia y contingencia. Frankl define al hombre como libertad, responsabilidad, espiritualidad y búsqueda de sentido. Con esta tesis me propongo entrar en la resbaladiza dimensión del dolor, la desesperación, el sentido y sinsentido del sufrimiento de las víctimas (teniendo presente los horrores de Auschwitz, que en teología y filosofía ha simbolizado desde la liberación de los campos la muerte de Dios y la muerte de la moral). Es verdad que no solo los hombres, mujeres y niños judíos fueron víctimas de la barbarie alemana, pero, como reza el mensaje de Elie Wiesel en la exposición permanente del Block 27 del Auschwitz-Birkeanu State Museum: "Not all victims were Jewish in this place, but all Jews were victims". La Shoah no es un episodio dentro de la Segunda Guerra Mundial, sino un punto de inflexión en la historia de la humanidad, y es una catástrofe que nos concierne a todos, hombres y mujeres judíos y no judíos, religiosos e irreligiosos, creyentes e increyentes, como seres libres, responsables y morales que somos –o que deberíamos ser. Muchas de las víctimas del Holocausto, en medio de la desesperación, entraron en las cámaras de gas orando, aferrándose a la esperanza de que ese final espeluznante no era un punto final. Con esta tesis no me propongo de ninguna manera responder a la eterna pregunta de si Dios existe o no, sino que propongo interpretar ese grito hacia Dios como un desesperado anhelo de esperanza. También me propongo encontrar una coherencia en las posturas de estos dos grandes pensadores para quienes la libertad y la responsabilidad definen al hombre: Frankl (quien apuesta por una dimensión suprahumana donde existe un sentido último en el que el sufrimiento de las víctimas tiene que tener algún sentido, aunque ese sentido sea completamente incomprensible en la dimensión humana) y Sartre (el existencialista ateo por excelencia, para quien el mundo, la existencia y el sufrimiento son absolutamente contingentes). En el primer capítulo expongo la logoterapia y el existencialismo sartreano: describo las tres dimensiones del hombre y las tres búsquedas de sentido propuestas por Frankl, y expongo las cinco consecuencias de "l'existence précède l'essence", centrándome en la libertad y la responsabilidad, y hablo del suicidio. El segundo capítulo está dedicado al dios inconsciente frankleano, la dimensión suprahumana, la búsqueda por el sentido último y la fe incondicional. En el tercer capítulo ilustro la libertad sin Dios sartreana, la ontología sartreana, el ateísmo sartreano y el humanismo sartreano, y hablo sobre la responsabilidad, la mauvaise foi, la contingencia, la situation y la angustia. El cuarto capítulo es necesariamente histórico (sin dejar de ser filosófico): me pregunto por la muerte de Dios después de Auschwitz, argumento y defiendo la unicidad del Holocausto (la Shoah es un punto de inflexión en la historia de la humanidad), describo las masacres antes de los campos de exterminio (Einsatzgruppen, Ordnungspolizei y Wehrmacht), el gigantesco complejo de Auschwitz (Stammlager, Auschwitz-Birkenau y Monowitz-Buna), reflexiono sobre Dios y el mal (centrándome en los niños de Auschwitz), describo los días de Frankl en Auschwitz, hablo de Dios como esperanza, de la inmortalidad y la escatología, de la crueldad de Dios, de la relación entre el cristianismo y el antisemitismo, del islam y el antisemitismo, critico el silencio de Dios, hablo de la muerte de Dios y del juicio contra Dios. En el quinto capítulo expongo la moral frankleana (una moral que atañe al hombre y no a Dios), basándome en su teoría del amor y en su única obra de teatro (Synchronisation in Binkerwald), y la moral sartreana (una moral que atañe a una humanidad sin Dios), recordando a Dostoyevsky, analizando la famosa cita de Garcin en Huis clos "L'enfer, c'est les Autres", criticando el marxismo de Sartre y cuestionando (con la mirada de Frankl y Sartre) el verso de Brecht "Erst kommt das Fressen, dann kommt die Moral"; al final del capítulo incluyo una reflexión propia y las críticas frankleana y sartreana sobre la impunidad de los verdugos y colaboradores después del Holocausto (con el permiso de Dios). Después de la Conclusión, añado un Apéndice sobre las vidas de Frankl y Sartre, para poder entender mejor su obra. PALABRAS CLAVE: logoterapia, existencialismo sartreano, búsqueda de sentido, libertad, responsabilidad, moral, angustia, sufrimiento, supervivientes, víctimas, contingencia, espiritualidad, religión, Dios, esperanza, antisemitismo, culpa, Auschwitz, Holocausto, Shoah. /// (English) ABSTRACT: The absolute freedom defended by Viktor Emil Frankl and Jean-Paul Sartre, the Shoah and the belief in an omnipotent, benevolent and just God seem to contradict each other. The question of the meaning of the victims' suffering of the Holocaust (the true catastrophe, the biggest crime against humanity), simbolised by Auschwitz and as a turning point in History, is terribly painful and doesn't seem to have an answer. In my opinion, it's crucial to distinguish between the innocent victims of the Shoah who perished and the innocent victims who sufferend a real hell and lost their loved ones, but managed to survive. Both are victims, of course, but just as finding a possible meaning to the suffering of the massacred and gassed victims could result in an insult to their suffering and agony –especially to the horror that the children suffered– the gigantic suffering of the survivors could, maybe, somehow, give a meaning to their lives after the liberation of the concentration and extermination camps, either as a voice, as a protest, or as a simple survival. Frankl believes in an ultimate meaning (that embraces the meaning of the victims' suffering), and Sartre, even if it appears not to embrace any meaning, turned his life to political engagement after War World II, and that attitude seems to give a tiny glimpse of meaning after the barbarity. Frankl's philosophy says yes to life even in the most extreme situations, and it's a Nietzschean-like scream that exalts the value of life beyond any monstrous suffering. Frankl, the father of logotherapy and a Holocaust survivor, opens a door to God when he talks about an unconscious God, a supra-human dimension and an unconditional faith; he defines religion as spirituality and as man's search for ultimate meaning. According to Frankl, freedom is not contradictory with God, and religion exists not because of the barbarity but in spite of the barbarity. Sartrean existentialism is a philosophy of radical freedom and responsibility. Men are condemned to be free. We are beings where the existence precedes the essence. We are completely responsible of what we are. Sartre argues that human freedom is incompatible with God. In a godless world, morality is constructed by people, with their own choices and actions, and human existence and the suffering of the victims don't have any meaning. Sartre defines man as freedom, responsibility, Angst and contingency. Frankl defines man as freedom, responsibility, spirituality and search for meaning. With this dissertation I attempt to enter in the slippery dimension of the pain, despair, meaning and meaninglessness of the victims' suffering (having in mind the horrors of Auschwitz, that in theology and in philosophy have simbolised, since the liberation of the camps, the death of God and the death of morality). It's true that not only Jewish men, women and children were victims of the German barbarity, but, as Elie Wiesel's message from the permanent exhibition from Block 27 of the Auschwitz-Birkeanu State Museum reads: "Not all victims were Jewish in this place, but all Jews were victims". The Shoah is not an episode inside War World II, but a turning point in the history of humankind, and a catastrophe that embraces us all, Jewish and not not Jewish men and women, religious and not religious, believers and not believers, as the free, responsible and moral beings that we all are –or that we should be. A lot of the victims, in the midst of their desperation, entered into the gas chambers praying, holding to the hope that their horrifying end was not the ultimate end. With this dissertation I do not attempt to answer the eternal question of the existence of God, rather, I will try to interpret that scream to God as a longing for hope. I also intend to find a coherence between the thought of these two great thinkers for whom freedom and responsibilty define man: Frankl (who argues that there is a suprahuman dimension where an ultimate meaning exists and where the victims' suffering has to have a meaning, even if this meaning is completely incomprehensible in the human dimension) and Sartre (the atheist existentialist par excellence, for whom the world, human existence and suffering are absolutely contingent). In the first chapter I expose logotherapy and Sartrean existentialism: I describe the three dimensions of man, the three searches for meaning, the five consequences of "l'existence précède l'essence" and I speak about suicide. The second chapter delves into the unconscious God, the supra-human dimension, the ultimate meaning and the unconditional faith. In the third chapter I expose the freedom without God defended by Sartre, Sartre's ontology, Sartre's atheism, Sartre's humanism, and his ideas about responsibility, mauvaise foi, contingency, situation, and Angst. The fourth chapter is necessarily historical (while being philosophical too): I wonder about the death of God after Auschwitz, I argue and defend the uniqueness of the Holocaust (the Shoah is a turning point in the history of humankind), I describe the massacres before the extermination camps (Einsatzgruppen, Ordnungspolizei y Wehrmacht), the gigantic Auschwitz camp complex (Stammlager, Auschwitz-Birkenau y Monowitz-Buna), I reflect on God and evil (focusing on the children of Auschwitz), I describe Frankl's days in Auschwitz, I talk about God as hope, about immortality and escathology, I discuss God's cruelty, the relationship between Christianity and antisemitism and Islam and antisemitism, I question the silence of God, and I talk about the death of God and about the trial against God. In the fifth chapter I talk about the Franklean morality (a morality that concerns man and not God), on the basis of his love theory and his only work of theater (Synchronisation in Binkerwald), and the Sartrean morality (a morality that concerns a humanity without God), remembering Dostoyevsky, analysing Garcin's famous quote in Huis clos "L'enfer, c'est les Autres", crticizing Sartre's marxism and questioning (with Frankl's and Sartre's eyes) Brecht's verse "Erst kommt das Fressen, dann kommt die Moral"; at the end of the chapter I include my own reflection (and Frankl and Sartre's critique) about the impunity of the executioners and collaborators after the Holocaust (with God's permission). After the Conclusion, I add an Appendix about the lives of Frankl and Sartre, which helps understanding better their work. KEYWORDS: logotherapy, existentialism, search for meaning, freedom, responsibility, morality, Angst, suffering, survivors, victims, contingency, spirituality, religion, God, hope, antisemitism, guilt, Auschwitz, Holocaust, Shoah. (shrink)

Ce n’est pas un livre parfait, mais il est unique, et si vous écrémez les 400 premières pages ou plus, les 300 dernières (sur quelque 700) sont une assez bonne tentative d’appliquer ce qui est connu sur le comportement aux changements sociaux de la violence et des manières au fil du temps. Le sujet fondamental est le suivant : comment notre génétique contrôle-t-elle et limite-t-elle le changement social ? Étonnamment, il ne parvient pas à décrire la nature de la sélection (...) des parents (fitness inclusif) qui explique une grande partie de la vie sociale animale et humaine. Il n’a pas non plus (comme presque tout le monde) un cadre clair pour décrire la structure logique de la rationalité (LSR—terme préféré de John Searle) que je préfère appeler la psychologie descriptive de la pensée de haut ordre (DPHOT). Il aurait dû dire quelque chose sur les nombreuses autres façons d’abuser et d’exploiter les gens et la planète, car ceux-ci sont maintenant beaucoup plus graves que de rendre d’autres formes de violence presque hors de propos. Étendre le concept de violence pour inclure les-conséquences mondiales à long terme de la réplication des gènes de quelqu’un, et avoir une compréhension de la nature de la façon dont fonctionne l’évolution (c.-à-d., la sélection des parents) fournira une perspective très différente sur l’histoire, les événements actuels, et comment les choses sont susceptibles d’aller dans les quelques centaines d’années. On pourrait commencer par noter que la diminution de la violence physique au cours de l’histoire a été compensée (et rendue possible) par le viol sans pitié de la planète (c’est-à-dire par la destruction par les gens de l’avenir de leur propre descendant). Pinker (comme la plupart des gens la plupart du temps) est souvent distrait par les superficialités de la culture quand c’est la biologie qui compte. Voir mes critiques récentes de Wilson 'The Social Conquest of Earth' et Nowak and Highfield’s 'SuperCooperators' ici et sur le net pour un bref résumé de la vacuité de «véritable altruisme»(sélection de groupe), et le fonctionnement de la sélection des parents et l’inutilité et la superficialité de décrire le comportement en termes culturels. C’est la question classique de la nature/nourrir et la nature l’emporte nourrir - infiniment. Ce qui importe vraiment, c’est la violence faite à la terre par l’augmentation incessante de la population et de la destruction des ressources (en raison de la médecine et de la technologie et de la répression des conflits par la police et l’armée). Environ 200.000 personnes de plus par jour (un autre Las Vegas tous les 10 jours, un autre Los Angeles chaque mois), les 6 tonnes ou plus de la base va dans la mer / personne / année - environ 1% du total du monde disparaissant chaque année, etc. signifie que si un miracle se produit la biosphère et la civilisation va largement s’effondrer au cours des deux prochains siècles, et il y aura la famine, la misère et la violence de tous les types. Les manières, les opinions et les tendances des gens à commettre des actes de violence ne sont d’aucune pertinence à moins qu’ils ne puissent faire quelque chose pour éviter cette catastrophe, et je ne vois pas comment cela va se produire. Il n’y a pas de place pour les arguments, et aucun point non plus (oui je suis un fataliste), donc je vais juste faire quelques commentaires comme s’ils étaient des faits. N’imaginez pas que j’ai un intérêt personnel dans la promotion d’un groupe au détriment des autres. J’ai 78, n’ont pas de descendants et pas de proches parents et ne s’identifient à aucun groupe politique, national ou religieux et considèrent ceux que j’appartiens par défaut aussi répugnant que tout le reste. Les parents sont les pires ennemis de la vie sur Terre et, compte tenu de la vue générale des choses, les femmes sont aussi violentes que les hommes quand on considère le fait que la violence des femmes (comme la plupart de celle faite par les hommes) se fait en grande partie au ralenti, à une distance dans le temps et l’espace et la plupart du temps effectuée par procuration -par leurs descendants et par les hommes. De plus en plus, les femmes portent des enfants, qu’elles aient un compagnon ou non et que l’effet d’empêcher une femme de se reproduire est en moyenne beaucoup plus important que d’arrêter un homme, car ils constituent le goulot d’étranglement reproducteur. On peut considérer que les gens et leur progéniture méritent richement toute la misère vient leur chemin et (à de rares exceptions près) les riches et les célèbres sont les pires délinquants. Meryl Streep ou Bill Gates ou J.K Rowling et chacun de leurs enfants peuvent détruire 50 tonnes de terre d’o re plus chaque année pendant des générations dans l’avenir, tandis qu’un fermier indien et son peut détruire 1 tonne. Si quelqu’un nie que c’est très bien, et à leurs descendants, je dis "Bienvenue à l’enfer sur Terre"(WTHOE). Aujourd’hui, l’accent est toujours mis sur les droits de l’homme, mais il est clair que si la civilisation doit avoir une chance, les responsabilités humaines doivent remplacer les droits de l’homme. Personne n’obtient des droits sans être un citoyen responsable et la première chose que cela signifie est la destruction de l’environnement minimal. La responsabilité la plus fondamentale n’est pas les enfants à moins que votre société vous demande de les produire. Une société ou un monde qui permet aux gens de se reproduire au hasard sera toujours exploité par des gènes égoïstes jusqu’à ce qu’il s’effondre (ou atteint un point où la vie est si horrible qu’il ne vaut pas la peine de vivre). Si la société continue à maintenir les droits de l’homme comme primaires, à leurs descendants, on peut dire avec confiance "WTHOE". Ceux qui souhaitent un cadre complet à jour pour le comportement humain de la vue moderne de deuxemssyst peuvent consulter mon livre 'The Logical Structure of Philosophy, Psychology, Mind and Language in Ludwig Wittgenstein and John Searle' 2nd ed (2019). Ceux qui s’intéressent à plus de mes écrits peuvent voir «Talking Monkeys --Philosophie, Psychologie, Science, Religion et Politique sur une planète condamnée --Articles et revues 2006-2019 3e ed (2019) et Suicidal Utopian Delusions in the 21st Century 4th ed (2019) et autres. (shrink)

This dissertation focuses on teleology and functions in biology. More precisely, it focuses on the scientific legitimacy of teleofunctional attributions and explanations in biology. It belongs to a multi-faceted debate that can be traced back to at least the 1970s. One aspect of the debate concerns the naturalization of functions. Most authors try to reduce, translate or explain functions and teleology in terms of efficient causes so that they find their place in the framework of the natural sciences. Our approach (...) here is radically different, as we question the premise that teleological explanations are disguised causal explanations. On the contrary, we defend that they are acceptable in natural sciences and in biology in particular. We challenge the idea that teleological explanations are immature causal explanations, as well as the idea that teleology and functions are some sort of intentional explanations. We therefore reject the accusations of anthropomorphism, vitalism and finalism. On the contrary, we defend that teleology, causality and intentionality correspond to different, autonomous and complementary modes of representation of the outside world. -/- ———[FRANÇAIS]——— -/- Ce travail de thèse porte sur la téléologie et les fonctions en biologie. Plus précisément, il porte sur la légitimité scientifique des attributions et des explications téléofonctionnelles en biologie. Il s’inscrit dans le cadre d’un débat à plusieurs facettes que l’on peut faire remonter au moins jusqu’aux années 1970 et qui est encore très actif aujourd’hui. L’un des aspects du débat porte sur la naturalisation des fonctions, c’est-à-dire sur la manière de les réduire, de les traduire ou de les expliciter en termes de causes efficientes de sorte qu’elles trouvent leur place dans le cadre des sciences de la nature. Notre approche ici est radicalement différente, car nous remettons en question la prémisse selon laquelle les explications téléologiques seraient des explications causales déguisées. Nous défendons au contraire qu’elles sont acceptables en tant que telles aussi bien de façon générale que dans le domaine scientifique et en particulier en biologie. De façon générale, nous remettons en question l’idée selon laquelle la pensée téléologique serait une pensée causale immature, ainsi que sa dépendance présumée vis-à-vis de la psychologie, c’est-à-dire de l’intentionnalité. Nous rejetons donc les accusations d’anthropomorphisme, de vitalisme et de finalisme formulées contre elle. Nous défendons au contraire que la téléologie, la causalité et l’intentionnalité correspondent à des modes différents, autonomes et complémentaires de représentation du monde extérieur. (shrink)

The Platform Sutra, which dates back to the seventh century C.E., is one of the classic documents of Chinese philosophy and is the intellectual autobiography of Hui Neng, the Sixth Patriarch of Ch’an Buddhism. In the Platform Sutra, the Sixth Patriarch demonstrates that the spiritual and intellectual problems of consciousness stem from a false adherence to the dualistic standpoint. The Sixth Patriarch utilizes ingenious arguments to demonstrate how one can escape the problems of dualism. An example of a constructive engagement (...) between Chinese philosophy and Searle is to compare and contrast the arguments of Hui Neng with those of Searle. The Sixth Patriarch and Searle both reach a rather similar solution to the problem of dualism—to stop counting. In the case of the Sixth Patriarch, his solution possesses the goal of enabling the reader to achieve a spiritual liberation. Searle, in contrast, addresses the troubling epistemological problems of dualism. Searle proposes a causal monism: he claims consciousness is a state of the brain, that it is caused by processes in the brain, that it is a feature of the brain, and that it is all these at the same time. This article aims to highlight Searle’s arguments and impressive insights; it also aims to show the connection between Searle’s master insight concerning the non-duality of consciousness and the Sixth Patriarch’s realization that the difficulties of understanding consciousness stem from the formulation of the description itself. (shrink)

Caste : Groupe qui se distingue par ses privilèges et son esprit d’exclusive à l’égard de toute personne qui n’appartient pas au groupe. Larousse -/- La hausse des prix des carburants proposée pour lutter contre le changement climatique et mettre en œuvre les principes de la « transition écologique » adoptés par la France lors de la COP21, a fait naître le mouvement des gilets jaunes. Plus globalement c’est une bonne partie des français qui se trouve concernée, celle qui vit (...) dans des zones excentrées et qui ne bénéficie pas d'un réseau de transports très efficient tel celui qui émaille par exemple le territoire parisien. Ainsi, augmenter les prix des carburants, en particulier le diesel, a été perçu comme un contresens économique anti-populaire. Pendant des en, les producteurs d’automobiles, avec le support des politiques publiques, ont présenté le diesel comme le carburant le moins polluant. Mais aujourd’hui devenu le carburant « satanique », les consommateurs qui l’ont choisi, en toute bonne conscience, se sentent manipulés. La reconversion vers l’achat d’une voiture électrique est hors de la portée de la plupart de ceux qui aujourd’hui manifestent. Les aides du gouvernement ne changent pas cette réalité socioéconomique. Sous quel angle, les média ont-ils restitué le mouvement des gilets jaunes ? Alors qu’on voit émerger au sein de ce mouvement des revendications pour plus de justice sociale, qu’en est-il de la justice environnementale ? Peut-on dire qu’il s’agit d’une révolte sociale anti-écologique ? Ou autrement dit, les gilets jaunes sont-ils un mouvement anti-écologique ? (shrink)

Ce n'est pas en pensant que nous créons des mondes. C'est en comprenant le monde que nous apprenons à penser. La cosmovision est un terme qui devrait désigner un ensemble de fondements d'où émerge une compréhension systémique de l'Univers, de ses composantes comme la vie, le monde dans lequel nous vivons, la nature, le phénomène humain et leurs relations. C'est donc un champ de la philosophie analytique nourri par les sciences, dont l'objectif est cette connaissance agrégée et épistémologiquement soutenable de (...) tout ce que nous sommes et contenons, qui nous entoure, et qui nous concerne de quelques manières que ce soit. C'est quelque chose d'aussi vieux que la pensée humaine et, en plus d'utiliser des éléments de la cosmologie scientifique, il englobe tout ce qui, dans la philosophie et la science, se réfère à l'univers et à la vie. Une cosmovision n'est pas un ensemble d'idées, d'hypothèses et de suppositions, mais un système établi sur l'observation, l'analyse, la preuve et la démonstration. Aucune cosmovision n'entend définir, établir ou proposer, mais seulement comprendre, analyser et interpréter. Chacun de nous construit et transporte sa cosmovision tout au long de sa vie, sans établir de forme, comme toile de fond de nos pensées et de nos comportements. Linguistiquement, le terme « cosmovision » dériverait de l'allemand, équivalent au concept de « Weltanschauung », tel qu'il a été utilisé par plusieurs philosophes. Cependant, cette relation linguistique n'est pas applicable, car elle contredit ce que nous proposons comme cosmovision. Ce mot allemand fait référence à une vision prélogique ou proto-expérimentale de la réalité, avec un contexte intuitif et loin des connaissances critiques encore inexistantes au moment de sa formulation. Sans aucun doute, les cosmovisions, au sens où nous les entendons, abritent et utilisent ces éléments proto-expérimentaux ou prélogiques qui incluent l'histoire, l'inconscient collectif et tous les archétypes que nous portons. Or, dans le concept que nous appliquons ici, la cosmovision va bien au-delà de ce contenu, d'abord en le soumettant constamment à la pensée critique actuelle et enfin en faisant de l'expérience analytique (et non de la pensée elle-même ou de l'intuition) son univers réel. António Lopes expose l'étendue de ce contenu : [ ] « Les cosmovisions ne sont pas le produit de la pensée. Ils ne naissent pas du simple désir de savoir. L'appréhension de la réalité est un moment important dans sa configuration, mais, néanmoins, ce n'en est qu'un. Elle vient de la conduite vitale, de l'expérience de la vie, de la structure de notre totalité psychique. L'élévation de la vie à la conscience dans la connaissance de la réalité, dans l'évaluation de la vie et dans la réalité volitive est le travail lent et ardu que l'humanité a fait dans le développement des conceptions de la vie. (W.Dilthey, 1992 [1911] : 120). Dans cet ouvrage, nous cherchons à esquisser une cosmovision fondée sur les réalités que la science offre aujourd'hui. Nous ne proposons, à aucun moment, de faire de la science ; ou théoriser la philosophie, mais nous chercherons toujours à être soutenus par eux ou, du moins, protégés par eux des distorsions cognitives que nous portons habituellement. -/- . (shrink)

En tant que branche du droit, c'est un droit de l'organisation de l'économie dont le coeur est aujourd'hui le droit de la concurrence avec des développements considérables mais incertains dans les sociétés libérales ou en voie de libéralisation. C'est aussi une discipline, voire un sous-système du droit comparable à l'equity, en tout cas un "ressourcement" du droit, en réponse aux "pressions" de l'économie politique.

Le Traité de l’âme d’Aristote joue, dans l’histoire de la philosophie, un rôle crucial. Assumant toute la conception de la vie et de l’homme, depuis l’aube de la réflexion jusqu’au déclin de la Grèce, il est à la source des plus riches développements de l’anthropologie musulmane et chrétienne du Moyen-Age. Hegel, Marx ou Darwin le connaissent bien et s’y réfèrent aisément. Les scientifiques de notre fin de siècle le redécouvrent avec intérêt. Mais aujourd’hui, de très nombreuses études spécialisées, des monographies (...) et des articles de revue, font de plus en plus rarement la synthèse des problèmes qu’il soulève. -/- L’intention de ce livre est de retrouver la perspective d’ensemble du Traité. Il ne s’est, en effet, plus produit depuis longtemps, d’étude globale et systématique de l’ouvrage. C’est ce créneau, abandonné parce que très exposé, que nous voudrions réoccuper. (shrink)

Cet article vise à comprendre comment les études africaines en Égypte ont été influencées par le préjugé d’une différence essentielle entre « l’Égypte » et l’Afrique du Nord, d’une part, et « l’Afrique subsaharienne » de l’autre. Il est communément admis que la plupart des Égyptiens ne se considèrent pas comme des Africains. Dans cet article, je cherche à explorer la manière dont les études africaines en Égypte ont été façonnées par cette conception populaire de soi, et comment cette dernière (...) a été influencée par les discours académiques. J’y discute les origines coloniales et raciales des études africaines modernes en Égypte. J’y souligne également l’importance de l’existence d’un discours contre-hégémonique, incarné par la vie et l’œuvre d’Helmi Sharawy. Helmi Sharawy est aujourd’hui à la tête du Centre de recherche arabo-africain du Caire, et il a été politiquement actif pendant la période nassérienne en tant qu’agent de liaison entre le gouvernement de Nasser et les divers mouvements de libération africains qui ont établi des bureaux au Caire pendant cette période. Ce qui est particulièrement important dans la vie et la pensée de Sharawy, c’est que sa critique des études africaines égyptiennes a été élaborée en dehors de l’académie ; elle est le produit de son travail autodidacte combiné à son immersion dans les luttes politiques. Je soutiens que nous pouvons identifier dans le travail d’Helmi Sharawy une critique des paradigmes raciaux et coloniaux qui ont survécu dans les études africaines égyptiennes contemporaines, une critique que je relie aux débats sur le racisme dans la société égyptienne. (shrink)

Literature in epistemology tends to suppose that there are three main types of understanding – propositional, atomistic, and objectual. By showing that all apparent instances of propositional understanding can be more plausibly explained as featuring one of several other epistemic states, this paper argues that talk of propositional understanding is unhelpful and misleading. The upshot is that epistemologists can do without the notion of propositional understanding.

What should we make of claims by members of other groups to have moralities different from our own? Human Rights in Chinese Thought gives an extended answer to this question in the first study of its kind. It integrates a full account of the development of Chinese rights discourse - reaching back to important, though neglected, origins of that discourse in 17th and 18th century Confucianism - with philosophical consideration of how various communities should respond to contemporary Chinese claims about (...) the uniqueness of their human rights concepts. The book elaborates a plausible kind of moral pluralism and demonstrates that Chinese ideas of human rights do indeed have distinctive characteristics, but it nonetheless argues for the importance and promise of cross-cultural moral engagement. (shrink)

Epistemic internalism, by stressing the indispensability of the subject’s perspective, strikes many as plausible at first blush. However, many people have tended to reject the position because certain kinds of beliefs have been thought to pose special problems for epistemic internalism. For example, internalists tend to hold that so long as a justifier is available to the subject either immediately or upon introspection, it can serve to justify beliefs. Many have thought it obvious that no such view can be correct, (...) as it has been alleged that internalism cannot account for the possibility of the justification of beliefs stored in memory. -/- My aim in this paper is to offer a response that explains how memory justification is possible in a way that is consistent with epistemic internalism and an awareness condition on justification. Specifically, I will explore the plausibility of various options open to internalists, including both foundationalist and non-foundationalist approaches to the structure of justification. I intend to show that despite other difficult challenges that epistemic internalism might face, memory belief poses no special problems that the resources of internalism cannot adequately address. (shrink)

This study investigates the dynamics of brick-and-mortar versus click-and-mortar microbusinesses, focusing on the strengths, weaknesses, opportunities, and threats (SWOT) within the local context of Balayan. Ten purposively sampled microbusiness entrepreneurs were examined using the SWOT method. The findings underscore the significance of product assessment, communication, and customer experiences in cultivating trust. Sensory experiences and competitive pricing emerge as strengths, while challenges such as poor sales necessitate strategic interventions. External factors, particularly technological advancements, exert influence on the retail landscape. Key strategies (...) include competitive pricing, flexibility, and an understanding of customer behavior. The study highlights growth potential in tailored experiences but acknowledges the risks posed by e-commerce competition. Additionally, a SWOT strategic plan is developed to leverage internal and external strengths and opportunities while mitigating weaknesses and threats. (shrink)

This study examines the correlation between job descriptions and salaries at Immaculate Conception College of Balayan Inc. (ICCBI), a private Catholic institution devoted to faith-based education. Using qualitative research, a single-case study was conducted with ten (10) participants selected through purposive sampling based on specific criteria. Through face-to-face interviews, data was collected and analyzed using a narrative approach. Thus, it was found out that job descriptions at ICCBI are established through methods like job analysis, role and responsibility approaches, qualifications, and (...) the school manual-based method. Salary determination involves factors such as tenure, educational attainment, performance, teaching loads, experience, and collegial care. Key factors influencing job descriptions include salary differentiation, aligned job descriptions, career development opportunities, and increased duties and responsibilities. Variations in the salary structure are affected by teaching loads, department designations, and educational qualifications. The findings indicate that job descriptions impact employee salaries at the institution, and future research is encouraged to explore identified factors for insights into developing more efficient roles and contributing to organizational effectiveness. With this, the study proposed a strategic plan for future use and implementation. (shrink)

This research explores the crucial role of leadership transitions in educational institutions, particularly at Immaculate Conception College of Balayan, Inc. (ICCBI). Recognizing the profound impact of leadership practices on organizational effectiveness, this study addresses nuanced aspects of employee engagement during transitions. Using a qualitative case study design involving face-to-face interviews, common themes emerge regarding the transition of leadership, such as inclusive decision-making, resistance to new policies, unclear communication, continuity in vision, mission, and commitment, and transparency. The findings underscore the substantial (...) influence of leadership transitions on the institution's dynamics, shaping its mission, vision, and commitment to both students and employees. Proactively addressing challenges is emphasized as crucial for maintaining a positive work environment and enhancing organizational effectiveness. The study further recommends a strategic focus on transforming challenges into -/- opportunities, prioritizing employee engagement, and implementing the outlined strategies to foster a healthy work- life relationship within Immaculate Conception College of Balayan, Inc. (shrink)

Motivation serves as a pivotal driver for achieving optimal work performance, especially in the realm of local government operations. Through a qualitative multiple-case study design, the researchers analyzed the pivotal connection between employees' performance and overall organizational success. Thirteen (13) participants from the first-class municipalities in the first district of Batangas were selected using purposive sampling techniques. Face-to-face interviews were conducted to get the opinions of the participants and were subsequently subjected to thematic analysis. The findings highlight the strong connection (...) between motivational tools and employee preferences. Despite the local government's emphasis on teamwork and collaboration, employees exhibit a strong preference for incentives, rewards, and acknowledgment. Advocating for the systematic integration of employee feedback into motivational strategy formulation and the necessity of comprehensive evaluations of existing tools. Additionally, it underscores the importance of cultivating an inclusive environment where employees actively participate in discussions about motivational approaches. By embracing the proposed motivational plan that considers both organizational and employee perspectives, this research seeks to cultivate a culture of heightened productivity and performance enhancement within local government units. (shrink)

In "Evil and the Justice of God", N.T. Wright presses the point that attempting to solve the philosophical problem of evil is an immature response to the existence of evil--a response that belittles the real problem of evil, which is just the fact that evil is bad and needs to be dealt with. As you might expect, I am not inclined to endorse this sort of sweeping indictment of the entire field of research on the philosophical problem of evil. (I (...) sort of doubt that Wright really meant to either.) But I do think that there is a kernel of truth in what I take to be Wright's fundamental objection to attempts to solve the philosophical problem of evil. In the first section of what follows, I will try briefly to explain why. I will then go on to argue that, despite this fact, certain efforts at solving the problem of evil avoid Wright's objection. Indeed, drawing on recent work by Elenore Stump, I will argue that one perfectly legitimate way to try to solve the philosophical problem of evil is to follow precisely what seems to be the main piece of advice in "Evil and the Justice of God": namely, to look more seriously than we have at the attitudes taken toward evil by human authors of and characters in the Bible, and to attend more carefully to what the Bible says about how God deals with evil. (shrink)

Cybernetics for the 21st Century Vol.1 is dedicated to the epistemological reconstruction of cybernetics, consisting of a series of historical and critical reflections on the subject – which according to Martin Heidegger marked the completion of Western metaphysics. In this anthology, historians, philosophers, sociologists and media studies scholars explore the history of cybernetics from Leibniz to artificial intelligence and machine learning, as well as the development of twentieth-century cybernetics in various geographical regions in the world, from the USA to the (...) Soviet Union, Latin America, France, Poland, China and Japan. The reconstruction shows the various paths of cybernetics and their socio-political implications, which remain unfamiliar to us today. It reveals more than what we thought we knew – and yet we hardly know – and allows us to understand where we are and to reflect on the future of technology, ecology and planetary politics. (shrink)

Excerpt: 1. Introduction This chapter provides insight into the diverse ethical debates on genetics and epigenetics. Much controversy surrounds debates about intervening into the germline genome of human embryos, with catchwords such as genome editing, designer baby, and CRISPR/Cas. The idea that it is possible to design a child according to one’s personal preferences is, however, a quite distorted view of what is actually possible with new gene technologies and gene therapies. These are much more limited than the editing and (...) design metaphors suggest. Such metaphors are therefore highly problematic phrases in the context of new gene technologies, for two reasons. On one hand, to design a child of choice by modifying the genome would require modifying any gene of choice, which is more than can be done with current gene technologies, such as CRISPR/Cas. On the other hand, a modification of genes would need to be enough to create any characteristic of choice in the future child. The latter presupposes the assumption of genetic determinism. Moreover, the CRISPR/Cas technology can not only be used in a potentially therapeutic manner at the germline level. In addition, there is the (more likely) scenario of a future clinical therapeutic use of these new gene technologies for modifying the DNA sequence of other cells of the body (somatic genome editing). There is also the option of modifying the epigenome, that is, the spatial configuration of DNA (epigenome editing) (see table 1). Like genetics and genome editing, epigenetics has been at the center of recent popular scientific and ethical discourse as well as scientific debates. The concept of epigenetics has given rise to very different notions of inheritability and responsibility for health, which, however, are oftentimes based on scientifically controversial basic assumptions. That there continues to be covert genetic determinism in the form of epigenetic determinism (see table 2) in debates about epigenetics has been pointed out in ethical analyses of epigenetics. Neither genetic determinism nor epigenetic determinism has been confirmed scientifically. It is therefore important to recognize the concepts that are discussed (and sometimes harshly criticized) in debates about genome editing and epigenetics—for example, concepts about the causal role of DNA for our own life course. This importance is based on the fact that if we understand such controversial concepts, we will be able to remain critical when evaluating scientific knowledge and ethical arguments about genome editing and epigenetics. This chapter, therefore, explains some of these concepts. For an ethical analysis of epigenetics as well as of genome editing, it is necessary to understand and critically reflect upon the underlying concepts of genetic determinism and other, related -isms. The following section offers a detailed introduction to these -isms (section 2; see also table 2). Section 3 provides an ethical analysis of genome editing and epigenetics based on the explanations in section 2. Section 3 focuses on inheritability and responsibility, justice, safety, the problem of consent, and the effects of genome editing and epigenetics on embryos and future generations. This section does not discuss in detail further points that can be found in ethical debates about epigenetics as well as in ethical debates about genome editing. These points include (among others): • fear that the findings of epigenetics and that the methods of genome editing are misused—this also with respect to eugenics and enhancement; • naturalness—an issue we mention in passing a few times in the following analysis; • a possible connection between the genome/epigenome and the concept of human dignity, and the derived danger of instrumentalization and infringement of autonomy when intervening in the genome or epigenome. Since current discourse about ethical issues associated with genome editing focuses mainly on germline interventions, which are, for instance, interventions into a human embryo’s genome, we mainly focus on germline interventions when comparing the debates on genome editing and on epigenetics in section 3. (shrink)

This paper investigates a problem about freedom of information. Although freedom of information is generally considered desirable, there are a number of areas where there is substantial agreement that freedom of information should be limited. After a certain ordering of the landscape, I argue that we need to add the category of "dangerous" information and that this category has gained a new quality in the context of current information technology, specifically the Internet. This category includes information the use of which (...) would be morally wrong as well as some of what may be called "corrupting" information. Some such information should not be spread at all and some should be very limited in its spread. (shrink)

In this essay, the tension that Benacerraf identifies for theories of mathematical truth is used as the vehicle for arguing against a particular desideratum for semantic theories. More specifically, I place in question the desideratum that a semantic theory, provided for some area of discourse, should run in parallel with the semantic theory holding for the rest of the language. The importance of this desideratum is also made clear by means of tracing out the subtle implications of its rejection.

This paper defends a new argument for enabling citizen participation in government: individuals must have genuine opportunities to try to change the law in order to be able to satisfy duties of conscience. Without such opportunities, citizens who regard systems of related laws as partially unjust face a moral dilemma. If they comply with these laws willingly without also trying to change them, they commit a pro tanto wrong by willingly participating in injustice . If they disobey, or if they (...) obey only to avoid sanction, they respond inadequately to the morally important purposes that the laws advance despite their injustice. Government should help citizens avoid this dilemma. This argument bolsters the non-instrumentalist view that responsiveness in the political process is desirable even if it does not promote just legislative outcomes. It also helps to explain what governments owe to citizens with minority political views. (shrink)

In this paper, we defend Socratic studies as a research programme against several recent attacks, including at least one recently published in Polis . Critics have argued that the study of Socrates, based upon evidence mostly or entirely derived from some set of Plato's dialogues, is founded upon faulty and indefensible historical or hermeneutical technique. We begin by identifying what we believe are the foundational principles of Socratic studies, as the field has been pursued in recent years, and we then (...) show how the research programme that derives from accepting these principles is not defeated by any of the most common recent criticisms of it. Specifically, we argue that challenges to sorting Plato's dialogues by date, more general challenges to historicist interpretations of Plato's dialogues, as well as recent literary criticisms of Socratic studies all fail to undermine the research programme. We conclude with some thoughts about how and why Socratic studies has proved itself a valuable and fruitful research programme. (shrink)

Revised version published as Barry Smith and Achille Varzi, “Fiat and Bona Fide Boundaries”, Philosophy and Phenomenological Research, 60: 2 (March 2000), 401–420.

Leibniz claimed that the universe, if God-created, would be physically and morally optimal in this conjoint sense: Of all possible worlds, it would be richest in phenomena, but its richness would arise from the simplest physical laws and conditions. This claim raises two difficult questions. First, why would this “richest/simplest” world be morally optimal? Second, what is the optimal balance between these competing criteria? The latter question is especially hard to answer in the context of a multiverse or multi-domain universe. (...) Leibniz focused on goodness as God’s motive in creation. “This is the cause of the existence of the best: that his wisdom makes it known to God, his goodness makes him choose it, and his power lets him produce it.” This article suggests that love is God’s motive. Since love entails acting to both benefit and be with the beloved, limitless love would entail God’s becoming as much unified reality as possible. The physical laws that govern the universe and its vast richness of phenomena appear to be those that we should expect if this claim is true and there are ways of testing the closeness of this fit. The claim that God has become the world (pandeism) also offers a satisfying resolution to the problem of evil. (shrink)

This article encourages a reconsideration of Christian sociology. It explains how deism makes a decisive impact in the theoretical foundations of the discipline. Dutch neocalvinistic philosophy in its North American immigrant setting after World War II issued a challenge which drew attention to the dogmas of deism implicit in sociology, but this challenge has not been met. Christian sociology, however, still retains its God-given vocation to find ways to encourage people everywhere to positively form complex differentiated social settings in the (...) Spirit of the Suffering and Glorified Messiah. (shrink)

A philosophical dialogue on the functioning, the limits, and the paradoxes of our electoral practices, dealing with such basic questions as: What is a vote? How do we count votes? And do votes really count?

An exchange of letters among proper names and natural-kind terms, dealing with various identity and individuation problems (rigid designation, use-mention ambiguities, translation) from their point of view.

Certain consequentialists have responded to deontological worries regarding personal projects or options and agent-centered restrictions or constraints by pointing out that it is consistent with consequentialist principles that people develop within themselves, dispositions to act with such things in mind, even if doing so does not lead to the best consequences on every occasion. This paper argues that making this response requires shifting the focus of moral evaluation off of evaluation of individual actions and towards evaluation of whole character traits (...) and patterns of behavior. However, this weds consequentialism to a sort of psychological determinism, with which it is incompatible, because it makes any sort of assessment in terms of right or wrong incoherent. The paper concludes by sketching an ethical theory that abandons right and wrong as its organizing concepts, but nevertheless preserves much of the spirit of consequentialism. Relationships between whole patterns of behavior and the production of good and bad consequences can be studied and analyzed, and this information can be used to improve society and ourselves, without it being required that any individual persons acts or dispositions to behave be evaluated as right or wrong. (shrink)

This paper argues that the Theaetetus establishes conditions on objects of knowledge which entail that only of Forms can there be knowledge. Plato's arguments for this are valid. The principles needed to make Plato's premises true will turn out to have deep connection with important parts of Plato's over-all theory, and to have consequences which Plato, in the middle dialogues, seems to welcome on other grounds as well.

WILLIAM DAVIS HAS MAINTAINED THAT A SUPER PLEASURE HELMET COULD IN PRINCIPLE SATISFY ALL HUMAN NEEDS, BUT THAT SUCH A MACHINE IS PROBABLY A PRACTICAL IMPOSSIBILITY. I ARGUE THAT THE SUPER PLEASURE HELMET IS CONCEPTUALLY IMPOSSIBLE BY ARGUING THAT A PERSON'S NEEDS CANNOT BE SATISFIED JUST BY BRINGING ABOUT CERTAIN PSYCHOLOGICAL STATES IN THAT PERSON.

In this paper, we report on the development of The Sustainable Port video game, which aims to simulate the complex dynamics and decisions occurring in the present and future development of a port area considering environmental aspects (CO2 emissions) and profit. To evaluate if this game fulfills its purpose, we asked 75 students and 34 employees at the Port of Rotterdam (PoR) to play The Sustainable Port. Our results show that PoR employees score higher than students suggesting a transfer between (...) real-life experience of being an employee in the port and performance in the game. Furthermore, port participants reported that The Sustainable Port can be successfully used to start discussions about the future of the Port of Rotterdam and to raise awareness about the complexity characterizing the decision-making processes occurring in a port environment. Our results, taken together, provide evidence of the effectiveness of The Sustainable Port in simulating dynamics occurring in port development and give us optimism about future applications. (shrink)