David Chalmers a récemment soutenu que la réalité virtuelle est réelle, plutôt que fictionnelle. Dans cet article, j’examine les implications ontologiques de ce « réalisme virtuel ». Comme je le suggère, cette position s’associe naturellement à une ontologie algorithmique, qui identifie les objets virtuels à des structures de données comprises de manière fonctionnelle. Je présente ensuite plusieurs objections à cette ontologie algorithmique. Tant que celles-ci ne sont pas réglées, la question de l’identité des mondes et des objets virtuels (...) reste encore en suspens. (shrink)

Les mots « métaphysique » et « ontologie » se disent de façons multiples à l’intérieur de la philosophie analytique et ailleurs dans la philosophie du vingtième siècle. Ils sont souvent employés pour parler de la théorie ou l’analyse de ce qu’il y a, des espèces principales de ce qu’il y a et de leurs rapports. Mais les positivistes viennois, par exemple, appelaient « métaphysiques » les philosophies qu’ils n’aimaient pas (Carnap 1985, Campbell 1976 ch. 2)1. Et si Quine (...) parle de l’engagement ontologique ou ontique d’une théorie, celui-ci ne se confond nullement avec un engagement métaphysique ou existentiel quelconque. (shrink)

Der Abschluß der Gastrulation, der gleichzeitig auch den Anfang der Neurulation bedeutet, ist die zeitliche Grenze, die Beginn eines menschlichen Individuums markiert. Oft wird behauptet, daß jegliche natürliche Veränderung stetig ist. Wie ist es dann aber möglich, eine zeitliche Grenze auszuzeichnen, an der ein menschliches Lebewesen zu existieren beginnt? Man beachte, was geschieht, wenn wir vom Thema zeitlicher Unstetigkeit zum räumlichen übergehen. Lebewesen haben räumliche Grenzen (wie sie durch ihre Haut geformt wird). Die letzteren sind genuine Diskontinuitäten, auch angesichts der (...) Kontinuität der Materie in der physikalischen Welt. Und ebenso müssen wir schließen: Das Leben menschlicher Lebewesen hat zeitliche Grenzen - seinen Beginn und sein Ende - die auch angesichts der Kontinuität physikalischer, chemischer und biologischer Prozesse, in die sie involviert sind, echte Diskontinuitäten sind. (shrink)

Der Abschluß der Gastrulation, der gleichzeitig auch den Anfang der Neurulation bedeutet, ist die zeitliche Grenze, die Beginn eines menschlichen Individuums markiert. Oft wird behauptet, daß jegliche natürliche Veränderung stetig ist. Wie ist es dann aber möglich, eine zeitliche Grenze auszuzeichnen, an der ein menschliches Lebewesen zu existieren beginnt? Man beachte, was geschieht, wenn wir vom Thema zeitlicher Unstetigkeit zum räumlichen übergehen. Lebewesen haben räumliche Grenzen (wie sie durch ihre Haut geformt wird). Die letzteren sind genuine Diskontinuitäten, auch angesichts der (...) Kontinuität der Materie in der physikalischen Welt. Und ebenso müssen wir schließen: Das Leben menschlicher Lebewesen hat zeitliche Grenzen - seinen Beginn und sein Ende - die auch angesichts der Kontinuität physikalischer, chemischer und biologischer Prozesse, in die sie involviert sind, echte Diskontinuitäten sind. (shrink)

Dans l'activité de renseignement, le problème ontologique est lié à la nature et aux caractéristiques des entités qui menacent et sont menacées. La menace est un objet ontologique très complexe et, par conséquent, une ontologie appropriée doit être construite conformément aux principes métaphysiques formels qui peuvent prendre en compte la complexité des objets, des attributs, des processus, des événements et des relations qui composent ces états de choses. DOI: 10.13140/RG.2.2.22693.73446.

La relativité générale permet les singularités et nous devons comprendre l'ontologie si nous voulons comprendre la nature de l'espace et du temps dans l'univers d'aujourd'hui. Bien que certains physiciens pensent que les singularités indiquent un échec de la relativité générale, d'autres pensent que les singularités ouvrent un nouvel horizon dans la cosmologie, avec de réels phénomènes physiques pouvant contribuer à un progrès profond dans notre compréhension du monde. DOI: 10.13140/RG.2.2.24491.18728 .

Questo lavoro propone un confronto tra diversi strumenti utilizzabili per modellare la conoscenza di dominio in ambito didattico: le mappa concettuali, Novak e Cañas (2006), (uno strumento tradizionalmente utilizzato nelle scuole) e le ontologie computazionali (dei sistemi formali di modellazione concettuale, attualmente molto usati nei sistemi di intelligenza artificiale per le loro capacità di “ragionamento automatico”, si veda Guarino, (1995)). Nello specifico, questo articolo presenta il risultato di un un doppio esperimento sul campo condotto presso il Liceo Scientifico “Guido (...) Parodi” di Acqui Terme in cui gruppi di studenti paragonano lo strumento della mappa concettuale e quello dell’ontologia nella risoluzione di due problemi di “misconcezione” (o errata concettualizzazione): uno indotto attraverso la consegna di appunti e materiali didattici contenenti informazioni volontariamente contraddittorie tra loro (caso che potrebbe corrispondere alla situazione in cui uno studente prende - per qualche motivo - degli appunti in modo scorretto) e l’altro legato ad una complessità concettuale intrinseca all’argomento. (shrink)

Dieses Buch betritt Neuland. Es ist eine Einführung in das neue Gebiet der angewandten Ontologie, jenem multidisziplinären Arbeitsgebiet, in dem Philosophen gemeinsam mit Informatikern und Vertretern der jeweils thematischen Wissenschaftsbereiche, in unserem Fall mit Biologen und Medizinern, daran arbeiten, wissenschaftliches Wissen informationstechnisch zu repräsentieren. Es zeigt, wie Philosophie eine praktische Anwendung findet, die von zunehmender Wichtigkeit nicht nur in den heutigen Lebenswissenschaften ist. Und so richtet sich dieses Buch an Philosophen, aber auch an interessierte Biologen, Mediziner und Informatiker.

Dans la vision classique, l'espace et le temps sont des conteneurs ; la matière est le contenu. La propriété distinctive de la matière est qu'elle transporte de l'énergie et des impulsions, préservée dans le temps, ce qui donne à ces impulsions un caractère ontologique fondamental. La relativité générale a généré diverses interprétations philosophiques anciennes. Ses adhérents ont mis en avant la « relativisation de l'inertie » et le concept de simultanéité, les kantiens et les néo-kantiens ont souligné l'approche de certaines (...) « formes intellectuelles » synthétiques (en particulier le principe de covariance générale), et les empiriques logiques ont souligné la signification philosophique méthodologique de la théorie. DOI: 10.13140/RG.2.2.11533.38886. (shrink)

The paper relates classical treatments of physics and metaphysics to contemporary work on common sense in the field of artificial intelligence (J. Hobbs, P. Hayes, et al.). It defends the universality (and truth) of certain basic principles of common-sense physics and shows why these basic principles must leave certain issues undetermined.

L'étude des virus soulève des questions conceptuelles et philosophiques pressantes sur leur nature, leur classification et leur place dans le monde biologique. Un ensemble majeur de problèmes concerne l'individualité et l'identité diachronique d'un virus: qu'est-ce que le virus, la particule virale (virion) ou l'ensemble du cycle viral? L'identification correcte du virus a des conséquences ontologiques importantes, également liées au lieu et au moment où les entités biologiques commencent et se terminent. DOI: 10.13140/RG.2.2.32904.24327.

La meccanica quantistica è una delle più grandi conquiste intellettuali del xx secolo. Le sue leggiregolano il mondo atomico e subatomico e si riverberano su una miriade di fenomeni del mondomacroscopico, dalla formazione dei cristalli alla superconduttività, dalle proprietà dei fluidi a bassatemperatura agli spettri di emissione di una candela che brucia o di una supernova che esplode, daimeccanismi di combustione della fornace solare ai principi di base delle nanotecnologie. Non c’èquasi nulla nel mondo che ci circonda su cui non (...) soffi l’alito delle leggi quantistiche. Tuttavia, per come è usualmente presentata nei libri di testo, la meccanica quantistica è sostanzialmenteun’insieme di regole per calcolare le distribuzioni di probabilità dei risultati di qualunqueesperimento (nel dominio di validità della meccanica quantistica). In quanto tale, non ci forniscedirettamente una descrizione della realtà. Una descrizione della realtà, cioè un’ ontologia , dovrebbedirci che cosa c’è nel mondo e come si comporta, quali sono i processi che si realizzano a livellomicroscopico e, di conseguenza, fornirci una spiegazione del formalismo quantistico. (shrink)

Cet article parle de la nécessité de repenser la notion de la différence sexuelle après le mal appropriation de celle-ci par « la manif pour tous ». Chaque tentative de former une ontologie fondée sur cette différence risque une favorisation de l’hétéronormativité et de l’essentialisme. En me servant de la philosophie d’Elizabeth Grosz sur Darwin, j’essaie de reformuler la différence sexuelle en des termes positifs et de voir celle-ci comme une notion qui facilite (plutôt que limite) la diversité. Le (...) texte est divisé en deux parties : 1. L’instrumentalisation de la différence sexuelle pour promouvoir l’hétéronormativité, et 2. Repenser une ontologie fondée sur la différence sexuelle. (shrink)

The book aims to examine how a Trinitarian Theism can be formulated through the elaboration of a Relational Ontology and a Trinitarian Metaphysics, in the context of a hyperphatic epistemology. This metaphysics has been proposed by some supporters of the so-called Open Theism as a solution to the numerous dilemmas of Classical Theism. The hypothesis they support is that the Trinitarian nature of God, reflected in a world of multiplicity, relationality, substance and relations, demands that we think of God as (...) dynamic, internally multiple and relational. However, if the expression «God is love» – understood as the formula of the Trinity – is the key to a new theism, it leaves a problem open: how can it be translated philosophically? The research develops on two different levels: first, it assesses whether the expression should be translated into the Trinitarian paradigm, and the aporias it generates; secondly, it tries to assess whether this paradigm (eminently relational) has a correspondence in ontology: is there a satisfactory Relational Metaphysics already available? The suspicion is that such Trinitarian-Relational Ontology, invoked by many as a solution to the incongruities of classical theism, has yet to be formulated in a satisfactorily manner, despite the existence of various attempts to formulate Relational Ontologies. In order to provide an evaluation of all these attempts and to outline some possible new perspectives, the thesis consists of five chapters. It is the aim of the present dissertation to evaluate such attempts, and to outline some possible new solutions. In the chapters some points have been established: 1. there must be at least one irreducible real relation (non-reductionist realism); 2. the relation must be equally fundamental to the substance: this means that it is both external and internal; 3. this relation must be able to account for contingent causality; 4. holism is a plausible position; 5. the Trinity is a good theistic model of the divine, apophatic but rational. The last chapter then returns to ontological questions: several Relational Ontologies are examined – including ontic structural realism and process (or eventist) ontology – together with their applications in philosophy of religion (e.g.: the Relational God, Process Trinitarianism, the Entangled God). This assessment shows how all these ontologies postulate real transcendental relations (subsistent relations), inside the substances or inside the powers, inside the tropes or the structures, describing them as monads or processes (or actual occasions). These relations are the same we need to describe the Trinity. Therefore, they are either possible for both domains – ontology and theology – or they are both impossible. It has been opted for the second conclusion. But they are both impossible and inevitable: the fundamental entities of the world and their interactions (causation) must be described as real transcendental relations because each ontology transforms entities or relations into real transcendental relationships at some point. Thus, neither relationalism nor substantialism are convincing: from the fall of these two dogmas (or, rather, from the fall of their naive interpretations) we can realise that the fundamental reality is something that lies between processism (relationalism) and substantialism. It is impossible to completely substitute the notion of substance with the notion of event, process, structure or relation, both in speaking of God and in speaking about the entities of fundamental ontology. Neither monism nor pluralism can be affirmed in their pure forms. The hypothesis proposed, then, is that the notion of gunk-junk is the only one that can translate the relationality hitherto sought in an ontological model. The central part of the chapter describes the merits and defects of an eventist-infinitive ontology (EIO) based on the concept of gunk, and its potentiality to generate new theistic accounts. Through the notion of infinityings it seems to be possible to find some solutions for the questions left open by the causal relation, and therefore to defend at least the existence of one relation (external and internal). Each fundamental entity is described, in this ontology, through four transcendentals: ‘entity’, ‘relation’, ‘unity’ and ‘multiplicity’. The co-primarity between substance and relations (borrowed from the notion of relatio subsistens) differentiates EIO from the process philosophies precisely because it does not pretend to eliminate the substantial principle, or the category of substance, but wants to think of it with the transcendental of relationality. Of course, EIO poses a challenge to the role, the method and the explicative capacity of metaphysics, because what we can state of the fundamental reality is antinomic. EIO tries to assume the antinomy as a result, to make it the basis of a kind of apophatic ontology. If our best ontology is gunky, then it is possible to confirm what has been said in chap. 4: the ‘how’ of individual substances is unknown to us at least as much as the ‘how’ of God. Even in the world we have the mystery of a distinction that is not division. However, the convergence of these antinomies can find an ultimate explanation in a theistic metaphysics (EIM): God creates inside of Himself and his Trinitarian substance is “contracted” into the worldly entities. They are made contingent and ontologically different by this self-limitation, but it is still the infinity of God that makes space in Himself for something new, even though He is totally present in every entity. It is not absurd to think that the substances of the world keep track of the divine nature, even in His “contraction”. Among the characteristics of the divine nature that each created entity maintains we have the subsistent relationality, the pericoretic indwelling (the infinite gunk-junk), the fact of being always one-and-many. If EIO and EIM are accepted as a good compromise between relationalism and substantialism, even in their apophaticity, then, on this basis, a Trinitarian Philosophy is possible. The picture of reality that emerges represents the world as multiple, substantial, contingent and intrinsically relational, forcing us to postulate the transcendental of relationality and multiplicity. Such transcendental leads us to think of the world and God (and their relations) in a Trinitarian way – With the necessary acknowledgement that this is a reasonable but apophatic discourse. (shrink)

Since the dawn of philosophy, the paradoxical interconnection between the continuous and the discrete plays a central rôle in attempts to understand the ontology of the world, while defying all attempts at consistent formulation. I investigate the relation between (classical) logic and concepts of “space” and “time” in physical and metaphysical theories, starting with the Greeks. An important part of my research consists in exploring the strong connections between paradoxes as they appear and are dealt with in ancient philosophy, and (...) their re-appearance in early modern natural philosophy, as well as in the foundations of contemporary science and mathematics. The way paradoxes are dealt with sheds light on a theory’s hidden metaphysical assumptions, especially with respect to matter, space, time and causation, it defines its ontological signature. This conclusion led me to the in-depth study of early modern natural philosophy, the origin of natural science, especially the influences ancient thinkers had on the new conceptions of space, time and causation developed by Newton, Huygens and Leibniz. (shrink)

Come è emerso dall’analisi filosofica e dalla ricerca nelle scienze cogni- tive, la maggior parte dei concetti, tra cui molti concetti medici, esibisce degli “effetti prototipici” e non riesce ad essere definita nei termini di condizioni necessarie e sufficienti. Questo aspetto rappresenta un problema per la pro- gettazione di ontologie in informatica, poiché i formalismi adottati per la rap- presentazione della conoscenza (a partire da OWL – Web Ontology Langua- ge) non sono in grado di rendere conto dei concetti (...) nei termini dei loro tratti prototipici. Nel presente articolo ci concentriamo sulla classe dei disordini mentali facendo riferimento alle descrizioni che ne vengono date nel DSM-5. L’idea è quella di proporre un approccio ibrido, in cui i formalismi delle ontologie sono combinati a una rappresentazione geometrica della conoscenza basata sugli spazi concettuali. (shrink)

Part 1 of this exchange consists in a critique by Smith of Searle’s The Construction of Social Reality focusing on Searle’s use of the formula ‘X counts as Y in context C’. Smith argues that this formula works well for social objects such as dollar bills and presidents where the corresponding X terms (pieces of paper, human beings) are easy to identify. In cases such as debts and prices and money in a banks computers, however, the formula fails, because these (...) are cases of what he calls ‘free-standing Y terms’, since there is here no X which can count as the corresponding Y. In his response in Part 2, Searle argues that Smith’s critique rests on three misunderstandings: 1. in wrongly presupposing that Searle is trying to analyze the nature of what he calls “social objects”, rather than of social facts; 2. in thinking that the counts as formula is intended as a definition, rather than as a mere mnemonic; and 3. in neglecting the naturalism of Searle’s account. (shrink)

La pertinence de la métaphysique analytique a fait l'objet de critiques : Ladyman et Ross, par exemple, ont suggéré d'abandonner ce domaine. French et McKenzie ont défendu la métaphysique analytique en affirmant qu'elle développe des outils qui pourraient s'avérer utiles pour la philosophie de la physique. Dans cet article, nous montrons dans un premier temps que cette défense heuristique de la métaphysique peut être étendue au domaine scientifique de l'ontologie appliquée, qui utilise des théories et outils issus de la (...) métaphysique analytique. Dans un deuxième temps, nous développons le parallèle que font French et McKenzie entre les mathématiques et la métaphysique pour montrer que l'ensemble du domaine de la métaphysique analytique, étant donné son utilité non seulement pour la philosophie mais également pour la science, devrait continuer à exister en tant que domaine largement autonome. (shrink)

Cette communication explorera la nature deleuzienne de l'ontologie présupposée par Foucault dans ses cours Sécurité, Territoire, Population et Naissance de la Biopolitique. L'objectif sera d'identifier certaines formules de Foucault qui font écho à un concept clé de Différence et Répétition: l'individuation comme intégration d'une multiplicité. Dans ces textes se trouveront pas mal d'éléments de l'ontologie deleuzienne: par exemple, le couple différentiation / différenciation; l'anti-essentialisme; et le champ différentiel, pré-individuel, problématique, ou virtuel d'où émergent, par l'auto-organisation, des individus actuels. (...) Mais, on verra aussi des difficultés conceptuelles, surtout dans sa notion de "possibilité," que subit Foucault dans quelques-unes de ses réflexions méthodologiques, difficultés qui émergent pour lui en faisant ses propres analyses de "la mise en intelligibilité en histoire" pendant qu'il présuppose l'ontologie deleuzienne. (shrink)

Cet article se propose de tracer les liens théoriques qu’entretiennent l’intelligence artificielle et certaines traditions philosophiques à propos de l’ontologie, du langage, et de l’esprit. On tâchera de mettre en perspective ce en quoi l’intelligence artificielle contemporaine hérite, poursuit, et renouvelle de façon pratique des problématiques anciennes concernant les caractéristiques de l’intelligence humaine et la représentation des connaissances. En introduisant les ontologies informatiques, on cherchera à présenter l’importance des sciences humaines aujourd’hui pour la recherche en intelligence artificielle, tout en (...) soulignant le dialogue permanent que celle-ci a pu entretenir avec la philosophie à travers l’histoire. On conclura en défendant l’intérêt de ces outils pour l’interdisciplinarité des sciences. (shrink)

La précarité fait référence à l'existence de la rareté. Judith Butler montre l'impossibilité d'être un à travers le concept hégélien du sujet heureux. Le sujet ainsi défini est projeté sur l'Autre – langage, normes sociales, regard extérieur –, ce qui conduit à un état de vulnérabilité : je dépends de ce que je ne serai pas. Cependant, l'impuissance, loin d'être parfaite, peut se transformer en puissance sans s'affranchir des frontières qui la définissent, si elle défie les illusions modernes de la (...) sensualité et permet la présence et l'origine de la coexistence. De même, loin d'être la fin de l'éthique, celle-ci est différente pour chaque acteur du monde dans lequel il vit. (shrink)

Les débats sur les liens qui uniraient la science à l’ontologie sont très actifs en philosophie contemporaine, et, en fait, ils ont toujours été présents. Malgré les diverses positions philosophiques sur le sujet, elles admettent toutes l’existence d’une réalité métaphysique. À l’opposé, la métascience soutient qu’une telle réalité n’existe pas. Ce second numéro de Mɛtascience présente sept articles sur douze qui ont comme fil conducteur soit l’ontologie métascientifique soit l’ontologie bungéenne.

Le concept d'hétérotopie numérique est un moyen de décrire et d'analyser la relation particulière et évolutive entre l'État contemporain et la monnaie numérique, y compris les crypto-monnaies passant par la blockchain. Les caractéristiques de l'État sont affectées par la connexion avec les monnaies numériques. Les technologies numériques peuvent également être interprétées comme des technologies notationnelles, résultant respectivement de la notation syntaxique dans un champ de référence (système notationnel). L'ontologie sociale s'intéresse à la nature du monde social, aux constituants ou (...) aux éléments constitutifs des entités sociales en général. DOI: 10.13140/RG.2.2.29738.98244. (shrink)

Die biomedizinische Forschung hat ein Kommunikationsproblem. Um die Ergebnisse ihrer Arbeit darzustellen, greifen einzelne Forschergruppen auf unterschiedliche und oft inkompatible Terminologien zurück. Für den Fortschritt der modernen Biomedizin ist die Integration dieser Ergebnisse jedoch unabdingbar.

Que se passe-t-il si l'on traite Foucault en philosophe? Si, plutôt que de reprendre la perspective des sciences sociales, l'on soumet son oeuvre à une lecture purement philosophique? Peut-on découvrir, sous les prises de position contrastées et parfois provocantes de l'auteur, la continuité - si protéiforme soit-elle - d'un même projet philosophique? Ce projet, il existe. C'est celui d'une histoire duelle que l'articulation de l'archéologie à la généalogie permet de retracer: l'histoire transcendantale des conditions de possibilité du vrai et de (...) ses effets subjectivants sur les individus. Mais si Foucault entend effectivement nouer un dialogue avec la tradition philosophique occidentale, en quoi consiste son apport personnel, et quelle est sa fécondité philosophique? (shrink)

The development of ontologies for the purposes of data curation is an important element in modern-day data and information sciences. Unfortunately, much of the work on these applied ontologies is associated with a relativist or conceptualist point of view, according to which ontologies represent (for example) the concepts in the minds of human beings. The paper describes a series of problems with such views, and defends an alternative realist interpretation.

The question of what ontological insights can be gained from the knowledge of physics (keyword: ontic structural realism) cannot obviously be completely separated from the view of physics as a science from an epistemological perspective. This is also visible in the debate about 'scientific realism'. This debate makes it clear, in the form of the importance of perception as a criterion for the assertion of existence in relation to the 'theoretical entities' of physics, that epistemology itself is 'ontologically loaded'. This (...) is in the form of the assumption that things in themselves (independent of cognition, in an autonomous way) exist as so-and-so determined ones. This ontological assumption is not only the basis of our (naive) conception of knowledge, but also its indispensable premise, insofar as this conception is a fundamentally passive, 'receptive' one. This is true to the full extent of metaphysics, and to a not much lesser extent of epistemology. The interpretation of knowledge in the sense of 'description' seems to be without alternative. In the philosophy of science, this view is reflected in the emphasis on 'objectivity' as the essence of science, in the belief in 'induction' as the traditional method of science, and (ex negativo) in the problem of the 'theory laden nature of observation'. To these paradigms of epistemology, however, a further aggravating factor is added, namely the criterion of 'subjective certainty' as evidence of 'real' knowledge (only meaningful on the basis of the ontological premise mentioned above). Thus, due to its 'expertise' in matters of knowledge, epistemology becomes the 'prima philosophia'. But what is even more important, the real, holistic cognitive situation is transformed into a linear cognitive relationship, with the consequence of the 'transcendence' of the objects. Now, on closer inspection, however, there is not too much in the expertise of epistemology, because it basically consists only of paradigms which, from the point of view of the holism of the real cognitive situation itself, are nothing more than relatively simplistic interpretations of this situation. However, we do not yet know what another conception of knowledge might look like (which is not surprising given the position of the phenomenon of knowledge in the hierarchy of phenomena according to their complexity). 'Certitude' as a criterion of cognition is thus excluded from the outset, and thus the linear relational model of cognition also appears as what it is, a gross distortion of the real, holistic situation of cognition. The significance of this argumentation with regard to physics is that the linear epistemological model of cognition itself is a major obstacle to an adequate epistemological understanding of physics. This is because it is fixed 'a priori' to an object-related concept of knowledge, and to 'description' as the only mode of ('real') knowledge. The acceptance of the real, holistic epistemological situation is therefore, in my opinion, the condition for an adequate understanding of physics' heuristic access to objects, its transcendental, generalizing epistemological concept, as well as its ontological relevance and dimension. (shrink)

Das vorliegende Buch stellt die publizierte Fassung der Dissertation (Köln 2004) Elena Ficaras dar. Wie der Titel bereits zeigt, bewegt sich die Arbeit auf dem Feld transzendentaler Grundlagenarbeit und sucht die Ontologie, so wie Kant diese trotz aller Vorwürfe der Metaphysikfeindlichkeit neu begründet, zu erarbeiten.

Dass wir alle in einer gemeinsamen Wirklichkeit leben, setzen wir meist unhinterfragt voraus. Sehen Andere die Welt dann doch einmal anders, mag es uns scheinen, als sähen sie diese einfach nicht so, wie sie wirklich ist. Schwerer fällt uns anzuerkennen, dass andere zuweilen in ganz anderen Wirklichkeiten unterwegs sind als wir selbst. - Tom Poljansek zeigt, wie sich die Vorstellung einer Pluralität menschlicher Wirklichkeiten mit der Annahme einer wahrnehmungsunabhängigen Realität vereinbaren lässt, ohne sich in einen Relativismus der vielen Wirklichkeiten zu (...) verlaufen. In Auseinandersetzung mit »kontinentalen« und »analytischen« Ansätzen legt er eine elegante Theorie menschlicher Wirklichkeiten vor, die konstruktivistische und realistische, phänomenologische und naturalistische Motive unerwartet miteinander verbindet. (shrink)

Die klassische bikategoriale Ontologie von Substanzen und Akzidentien ist für die Festlegung der Strukturen menschlichen und tierischen Verhaltens nicht hinreichend, da die Umwelten dieses Verhaltens sich nicht in dieses klassische System einfügen. Wir bieten dementsprechend den Grundriß einer Theorie der besonderen Gebilde, die die Alltagswelten menschlicher und tierischer Verhalten konstituieren. Die Ausgangsüberlegung ist die folgende, Wir sind alle (Schau)spieler, und diese brauchen eine Bühne. Unsere Bühne ist die jeweilige Umwelt, in der wir leben und handeln. Der Terminus ‘Umwelt’ wird (...) hierbei in Analogie zu Husserls Begriff der Lebenswelt verwendet. Er bezeichnet dementsprechend einen strukturierten Teil der Welt, in den sich ein Lebewesen, z.B. ein Mensch, einpaßt. Die Umwelt ist, wenn man so will, demnach die Bühne, auf welcher sich unser Verhalten abspielt. Der Versuch, das Wesen solcher Umwelten ontologisch festzulegen, bringt allerdings ein schwieriges Problem mit sich - ein Problem so alt wie Platons Höhlengleichnis und so neu wie gegenwärtige Reflexionen amerikanischer Philosophen zur Metaphysik der virtuellen Realität und zum Gedankenexperiment des Gehirns im Tank. Es gibt nämlich in manchen Fällen grobe Inkonsistenzen zwischen (1) der Umwelt, wie wir sie uns gerade vorstellen, und (2) der Umwelt als Bestandteil der wirklichen Welt. Das Problem, zwischen diesen beiden Umweltklassen einen Ausgleich zu finden, wird im letzten Teil des Aufsatzes behandelt. (shrink)

L’ontologie métascientifique se distingue des ontologies philosophiques par ses objectifs, ses objets et ses méthodes. Par un examen des théories ontologiques de Mario Bunge, nous montrerons que leur principal objectif est l’élaboration d’une représentation unifiée du monde tel que connu via les sciences, que leurs objets d’étude sont les concepts scientifiques, et que leurs méthodes ne diffèrent pas de celles qu’on s’attend à trouver dans toute activité rationnelle. L’ontologie métascientifique n’est donc pas transcendante parce qu’elle ne cherche pas (...) à représenter des objets étrangers au monde que nous habitons et aux sciences qui l’étudient, et par conséquent elle n’a pas besoin de facultés ni de méthodes spéciales pour mener à bien ses recherches. L’ontologie métascientifique est un discours général scientifique sur le monde parce que conçue par et pour les sciences. (shrink)

Inwieweit vermag sich der ehemalige explanative Erfolg nicht mehr anerkannter Theorien auf die Geltung derjenigen Teilaussagen, die Nachfolgetheorien übernommen haben, zu stützen? Zur Klärung dieser Fragestellung können die Ergebnisse von Machs Untersuchung zur mechanistischen Auffassung des Energieerhaltungssatzes herangezogen werden. Indem er sich in seiner Kritik an den ontologischen Annahmen des Mechanismus auf die Wissenschaftsgeschichte beruft, steht er einer heutigen realismuskritischen Argumentation nahe. Andererseits mißt er den hypothesenfreien Theoriebestandteilen einen Geltungscharakter zu, der in seinem Wahrheitsanspruch durchaus mit einer heutigen realistischen Behauptung (...) theorieübergreifender Bestände der wissenschaftlichen Erkenntnis vergleichbar ist. Daß Mach mit einer quer zur gegenwärtigen Terminologie liegenden Analyse einen Beitrag zur Entschärfung gegenwärtiger Kontroversen leistet, läßt eine erneute Vergegenwärtigung der Schrift von 1872 und den sich daran anschließenden Überlegungen Machs lohnenswert erscheinen. (shrink)

The widely agreed view that actions are events faces the problem of how to describe the “branches” in so-called action trees, i.e. actions which are done by doing other actions. Moreover, the view is also inconsistent with the existence of two familiar species of agency: omitting something and letting things happen. In this article, an alternative conception of action is proposed which takes letting happen as the paradigm of agency. Agency should be construed as an explanatory relation between agents and (...) things happening in the world. This relational view of agency can accommodate for all kinds of agency: doing, letting happen, omitting, prohibiting. And it also provides a satisfactory account of the ontological basis of action trees. We should at first say that to do something is to originate or to bring into existence, i.e., really, to cause, some not yet existing state either of ourselves or of someone else, or, again, of some body. (shrink)

Like the doctrine of the categories in general, Aristotle’s category of the relative fulfils disparate functions: On the one hand, the category of the pros ti fulfils a dialectic or logical function that aims at the avoidance of fallacies. On the other hand, the category respects the peculiar mode of being of the relative. Taking these two different functions into consideration helps with the interpretation of Aristotle’s two definitions of the relative and his treatment of the properties of the relative (...) in Cat. 7, with the question whether corresponding relatives are of equal priority or ontologically independent, with the genus-species problem , and with the categorical classification of potency and act. (shrink)

The project of a naive physics has been the subject of attention in recent years above all in the artificial intelligence field, in connection with work on common-sense reasoning, perceptual representation and robotics. The idea of a theory of the common-sense world is however much older than this, having its roots not least in the work of phenomenologists and Gestalt psychologists such as Kohler, Husserl, Schapp and Gibson. This paper seeks to show how contemporary naive physicists can profit from a (...) knowledge of these historical roots of their discipline, which are shown to imply above all a critique of the set-theory-based models of reality typically presupposed by contemporary work in common-sense ontology. (shrink)

Die Rezeption der Philosophie Fichtes bzw. des transzendentalphilosophischen Denkens im Ausgang von Kant in der Strömung, die man gemeinhin die Analytische (Sprach)Philosophie nennt, ist von einigen basalen Missverständnissen geprägt, die eine kritische Auseinandersetzung von vornherein fast ausschließen. In dieser Untersuchung soll anhand des transzendentalen Status der Fichteschen Theoriebildung eines dieser Missverständnisse geklärt werden.

Aristotelian hylemorphism not only concerns the relationship between sensible matter and form, but also applies to the relationship between the 'parts' of form. By analyzing this latter case, this book aims to show the full explanatory and unifying power of hylemorphism.

This paper explores Michel Foucault’s contribution to rethinking the nature of the present through his examination of the ontology of contemporary reality he locates in Immanuel Kant’s “What Is Enlightenment?” By raising a series of critical questions concerning the epochal thinking that plagues Foucault’s various engagements with this text, the article goes on to argue that the attempt to find a single concept—or question—that appropriately summarizes a given era is an endeavor fraught with methodological problems. Highlighting the limitations of Foucault’s (...) approach in spite of his attempt to rethink modernity as an attitude, the paper concludes by advocating an alternative logic of history that definitively abandons epochal thinking in favor of a topological mapping of historical force fields in which it is recognized that there is no being behind time. (shrink)

Ludwig Wittgenstein’s Tractatus logico-philosophicus and Edmund Husserl’s Experience and Judgement (Erfahrung und Urteil) are based on remarkably different conceptual frameworks and methodologies. After analyzing their respective accounts on the foundations of (formal) logic, I map out their common aims and different conclusions. I hold that Husserl and Wittgenstein both use the epistemic necessity of the existence of logical relations among things as an argument against philosophical scepticism, but their different epistemological convictions lead them to decisively diverging accounts of the nature (...) of those relations. Wittgenstein assumes a syntactic correspondence theory of truth, which identifies general logical form as a necessary condition for accurate representation, apparent in the existence of local truth-functions between propositions. As logical form is the (transcendental) necessary condition of every meaningful proposition, he infers that it is itself not representable and without ontological status. Husserl, by contrast, does not draw from a correspondence theory, but from a processual theory of certainty and truth, which offers genetic instead of categorical distinctions between perception and the logical relations apparent in conceptual knowledge. His theory of formal logic ultimately offers a coherent ontology for logical objects, which avoids logical mysticism. (shrink)